Décidément, c'est l'émule collaborationniste qui ne cesse de défrayer l'actualité, en marge des événements qui focalisent l'attention de l'opinion internationale. Alors que les criminels sionistes continuent en toute impunité leur massacre en Palestine, les «frères ennemis » des Palestiniens —entendons par là les Arabes qui ne cessent de brandir leur démagogie vis-à-vis de la question palestinienne — se bousculent aux portes de Tel Aviv afin de décrocher la «bénédiction» sioniste. Après les «pèlerinages» de Ferhat Mehenni et de Boualem Sansal, voilà que Hassen Chalghoumi, président de l'Association culturelle des musulmans de Drancy, s'y met de la partie. Pour rappel, ce «musulman modéré» avait fait partie des chouchous de la clique Sarkozy, notamment auprès du député-maire en place Jean-Christophe Lagarde, qui n'a cessé de maintenir son «protégé» à ses côtés depuis 2008, et ce, histoire de subventionner le culte musulman pour mieux le domestiquer. Dans ce sens, Chalghoumi n'a eu de cesse de servir le pouvoir en place contre les intérêts légitimes de la communauté musulmane à exercer son culte de manière indépendante et paisible. Alors, pourquoi pas un «pèlerinage» à Tel Aviv pour couronner le tout ? Et la saga des collabos continue avec notamment l'arrestation de 22 militants du Hamas opérée récemment par les services de sécurité d'Abbas, dont le registre collaborationniste dépasse l'entendement. Ce dernier semble trop timide pour dénoncer les récents assassinats d'enfants palestiniens à Ghaza par le régime sioniste et trop fort pour réprimer son propre peuple. Et la saga collaborationniste continue ! Après le gros lard du Qatar qui s'est enorgueilli de l'accueil de musiciens israéliens voués à la cause sioniste, voilà la Cour royale saoudienne qui, selon des sources médiatiques américaines et saoudiennes citées par Farsnews, accueille une délégation israélienne de représentants du président sioniste Shimon Peres, avec, à sa tête, son ami de Peres Sami Revell, commissaire à l'ambassade de Paris, et ce, pour présenter leurs condoléances à la mort du prince héritier saoudien Nayef ben Abdel Aziz. Les sources ont indiqué que la délégation israélienne a été accueillie «comme on le fait d'habitude avec les délégations américaines : non seulement elle était accueillie avec beaucoup de chaleur mais avec une vénération débordante, de la part du conseiller royale à la cour, le prince Abdul Aziz bin Abdul Mohsen Tuwaijri». A cette réunion plusieurs princes saoudiens ont participé, dévoilant ainsi la profondeur des relations israélo-saoudiennes qui existent depuis... longtemps ! Enfin, une bonne leçon de principes est donnée à cette horde de collabos par la courageuse écrivaine américaine Alice Walker, citée par le site iranien Arab Press, qui refuse la traduction de son célèbre roman «La couleur cerise» en hébreu en guise de protestation contre la politique d'apartheid menée par le régime sioniste contre les Palestiniens.
