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Spielberg filme la grande histoire américaine
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 11 - 2012

Le cinéaste américain Steven Spielberg livre avec Lincoln un film ambitieux sur l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis et un portrait intimiste du 16e président américain, incarné de façon saisissante par le Britannique Daniel Day-Lewis.
Présenté en octobre au New York Film Festival, Lincoln a été projeté jeudi à Hollywood en clôture du festival AFI Fest -- qui lance traditionnellement la course aux Oscars --, avant sa sortie vendredi en Amérique du Nord. Steven Spielberg caressait depuis plus d'une décennie l'idée d'un film sur la figure d'Abraham Lincoln, sans doute le président le plus révéré de l'histoire américaine, mort assassiné en avril 1865. «J'ai toujours eu une fascination personnelle pour le mythe d'Abraham Lincoln», déclarait le cinéaste lors d'une conférence de presse à Los Angeles, fin octobre, tout en regrettant que le personnage soit parfois «réduit à une sorte de stéréotype culturel national». Etonnamment, le cinéma ne s'était pas intéressé au 16e président des Etats-Unis depuis 1939 et le film Vers sa destinée (Young Mr Lincoln) de John Ford, dans lequel Henry Fonda incarnait Lincoln. Pour son projet, Steven Spielberg avait décidé d'emblée de ne pas se lancer dans une biographie embrassant toute la vie de l'homme d'Etat républicain. «Nous aurions été des dilettantes, autant le réalisateur que les acteurs», explique le cinéaste aux trois Oscars. «Nous aurions seulement traité les moments forts (de sa vie), les grandes lignes, sans pouvoir donner aucun sens de la profondeur de cet homme», dit-il. Avec la complicité du scénariste et dramaturge Tony Kushner --l'auteur de la pièce Angels in America, qui lui valut le prix Pulitzer en 1993 -- Spielberg a donc décidé de se concentrer sur les derniers mois de la vie du président et ses efforts pour faire voter l'abolition de l'esclavage, alors que la guerre civile fait encore rage dans le pays. Le résultat est un film au format intimiste, assez unique dans la filmographie de Steven Spielberg. Tourné essentiellement en intérieurs, sans grandes scènes spectaculaires -- à part un champ de bataille en ouverture, le drame se joue avant tout dans les dialogues et l'interprétation d'une distribution trois étoiles, où l'on trouve notamment Tommy Lee Jones, Sally Field et Joseph Gordon-Levitt. Quant à Lincoln, il bénéficie de l'incarnation saisissante du Britannique Daniel Day-Lewis, qui le place d'emblée parmi les favoris pour les prochains Oscars, après avoir déjà remporté deux statuettes pour My left foot (1989) et There will be blood (2008). L'acteur, notoirement très exigeant à l'heure de choisir ses rôles, a longtemps hésité avant d'accepter le rôle «d'un homme dont la vie a été à ce point mythologisée qu'il y a un risque de ne pouvoir d'en approcher pour la représenter correctement». «La dernière chose que je voulais était de salir irrévocablement la réputation du plus grand président qu'ait connu l'Amérique», expliquait-il lors de la conférence de presse. «Il a été dur à convaincre», confirme Steven Spielberg . «Mais s'il avait finalement dit non, je n'aurais pas fait le film». Le cinéaste précise avoir volontairement attendu la fin des élections américaines pour sortir le film, afin d'éviter toute récupération politique. «Les idéologies politiques des deux partis (républicain et démocrate) ont fait un virage à 180 degrés en 150 ans. C'est une source de confusion. Tout le monde revendique la figure de Lincoln», dit-il, tout en s'en félicitant. «Il représente chacun d'entre nous et ce qu'il a fait nous a offert des possibilités dont nous profitons tous aujourd'hui», dit-il.

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