Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a achevé une visite de deux jours en Grande-Bretagne. Au cours du mois précédent, le ministre britannique avait effectué également une visite similaire en Algérie. Ces échanges de visite visent à concrétiser la volonté exprimée par les deux pays d'intensifier le dialogue politique et de promouvoir la coopération bilatérale. Durant son séjour, Mourad Medelci a inauguré le nouveau siège de l'ambassade d'Algérie au Royaume-Uni, en présence de nombreux invités, de personnalités politiques britanniques et des représentants du corps diplomatique accrédité en Grande-Bretagne. Le nouveau siège, un bâtiment de cinq étages offrant toutes les commodités au personnel diplomatique, est situé au cœur de Londres, tout près d'Oxford Circus. «Ces espaces devront permettre l'accompagnement du développement que les relations algéro-britanniques sont en train de connaître dans différents domaines», a affirmé le chef de la diplomatie algérienne. «Ils permettront également de répondre aux besoins de la communauté algérienne en Grande-Bretagne», a également ajouté M. Medelci, devant un parterre d'invités. Ces dernières années, un développement «exceptionnel» a été enregistré sur les plans économique et commercial. Des actions de partenariat sont engagées entre les deux parties, notamment dans les domaines pharmaceutique, médical, financier, technologique et les services. L'Algérie et la Grande-Bretagne ont procédé en 2006 à la mise en place d'un comité sur les relations bilatérales qui a tenu sa 7e session en juin 2012 à Alger. Ce mécanisme permet d'encadrer les relations entre les deux pays dans différents domaines, a-t-il été rappelé. Le chef de la diplomatie algérienne a évoqué les reformes politiques engagées par l'Algérie depuis 1991, et les importants acquis réalisés en matière de démocratie, expliquant le fonctionnement des deux Chambres. M. Medelci a passé en revue la situation économique et sociale de l'Algérie, la situation au Sahel en particulier au Mali et le conflit israélo-arabe et la situation qui prévaut à Ghaza. Concernant les relations bilatérales avec la Grande-Bretagne, M. Medelci a affirmé que celles-ci sont frappées du sceau de l'excellence. «Les relation algéro-britanniques ne cessent de s'affirmer et de s'approfondir avec de nouvelles pistes à explorer en dehors du domaine traditionnel des hydrocarbures», a-t-il affirmé. «La coopération parlementaire entre les deux pays va se renforcer à la faveur de la mise en place du groupe parlementaire d'amitié», a-t-il encore ajouté. Il a également saisi cette opportunité pour parler des opportunités d'investissements qui se présentent aux hommes d'affaires britanniques dans un marché en pleine croissance, mettant en exergue les mesures prises par le gouvernement algérien pour faciliter les investissements étrangers. L'expérience parlementaire de l'Algérie a suscité un vif intérêt de la part des parlementaires britanniques. La première journée a été également marquée par la visite de l'institut des études stratégiques où M. Medelci a présenté la situation en Algérie, soulignant que «la situation n'a jamais été aussi bonne sur les plans économique et social». Il a mis en exergue la stabilité structurelle de l'Algérie en mettant en valeur le fait que «tous les courants politiques sont représentés aussi bien au sein du gouvernement qu'au niveau du Parlement».
