A chacun ses interrogations, ses commentaires et ses analyses. Il y avait samedi dernier, un grand match dirigé par un arbitrage petit, désigné par une Confédération africaine de football expérimentée dans les camouflages des choix des hommes en noir, et une défaite lourde de conséquences. Sans vouloir justifier cette brutale sortie de la sélection algérienne presque programmée avant le coup d'envoi de cette CAN par le sélectionneur Halilhodzic suite à ses déclarations, il y a l'arbitrage, cette tâche sur la pelouse qui a géré cette rencontre sans cervelle ni professionnalisme. Il était plus que nul pour justifier la défaite de nos Verts. Au terme de la rencontre, le journaliste de la chaîne quatarie invite l'expert «arbitre maison» pour dévoiler ses notes et ses impressions. Il dira d'entrée que «de toute ma carrière professionnelle, je n'ai vu un arbitrage aussi mauvais que celui qui vient d'arbitrer le match Algérie–Togo. J'aurai trouvé une explication si cette rencontre n'était pas liée à une compétition officielle africaine mais à ce niveau de la compétition, c'est purement de la catastrophe. Les Algériens ont élevé le niveau par rapport aux Togolais, mais freinés par l'arbitre central Hamada Nampiandraza (Madagascar), assisté du Rwandais Kabanda Felicien et du Kenyan Marwa Rang, alors que le 4e arbitre était Kirwa Silvestre. Aucun de ses hommes censés faire honneur à l'arbitrage africaine n'a eu le geste qu'il fallait au moment qu'il fallait. La complicité était de taille et pleine de bavures, je dirai», devait-il ajouter. Dommage pour cette équipe qui a été excellente. Sur les 77 coup francs sifflés, très peu étaient justifiés. Les penalties refusés pour l'Algérie étaient de trois incontestablement valables. Il démontre sur écran, le lâche silence du juge central avec une caméra pointée sur le juge de touche qui ne pouvait contrer son chef et ce, pour des raisons encore incompréhensibles. «Permettez-moi de dire en toute objectivité et sincérité qu'il a privé les Algériens d'une victoire nette et sans bavures... J'ajouterai la plus grosse erreur, au lieu de signaler le penalty, il donne un avertissement à l'attaquant algérien. Ce n'est pas normal. C'est même bizarre. Tout cela n'est pas net». Enfin l'autre erreur, il décide après le problème du cadre tombé, de donner 13 minutes de temps additionnel à ce match plus les 5 minutes du temps réglementaire, un choix difficilement compréhensible puisque le chronomètre avait été arrêté pendant la pause forcée Mais ce sont finalement les Eperviers qui profitent de l'offrande. Servi en profondeur, Womé file tranquillement jusqu'à M'Bohli et se joue du gardien algérien (93e). Reste maintenant, quand bien même les Fennecs rentrent à la maison avant de livrer une dernière tentative aux Ivoiriens qui évolueront certainement avec les remplaçants et sans les ténors. La Fédération algérienne de football devra dénoncer ce comportement qui gifle à tout les coups nos Verts, tout comme face à la Tunisie où un penalty a été refusé. Décidément, la prochaine sortie, il faut faire face à deux adversaires en plus de l'arbitrage qui semble avoir reçu de fermes consignes, celles de saper les Algériens. Ils rentrent à la maison. La CAN se range avec les précédentes avec ses secrets que personne ne connaîtra, sauf peut-être un jour où ceux qui détiennent la vérité décideront de cracher le morceau.