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L'acte fondateur de l'Etat algérien
Publié dans La Nouvelle République le 31 - 10 - 2013

L'Algérie s'apprête à fêter ce vendredi, le 59e anniversaire du déclenchement des luttes menées sur les plans tant politique, qu'armée, pour en finir avec l'oppression coloniale française. 1954, beaucoup plus qu'un symbole, est une date vitale qui allait donner naissance à la Nation algérienne après 7 années de combats sans merci livrés par tout un peuple, ayant depuis 1830 résolument décidé de ne jamais abdiquer face à l'une des armées les plus puissantes de la planète à l'époque.
1954, est l'aboutissement d'une farouche résistance menée par l'Emir Abdelkader, El-Mokrani, Bouamama, Fatima N'soumer en passant par la création de l'Etoile Nord Africaine en 1927 de Messali Hadj, un nationaliste qui s'était limité à revendiquer l'indépendance des Algériens par des moyens légaux et pacifiques, alors que seul le combat armé envisagé par les militants du CRUA, où militaient des nationalistes algériens convaincus, était indispensable d'arracher par les armes la liberté de ceux qui avaient un statut «d'indigènes» face à la logique des Français d'annexer l'Algérie. Ainsi est née l'une des plus prestigieuses révolutions, une révolution populaire, de masse sous la conduite politique du FLN , et de l'Armée de Libération nationale (ALN). Des victoires décisives entre 1954 et 1957 ont été enregistrées par les Algériens, non seulement sur le plan politique sur la scène internationale, mais également dans les domaines militaires. Les fractions politiques nationales rivales au FLN en raison des succès remportés sur le terrain n'ont eu d'autres choix que de rejoindre le FLN. Ce regroupement a concerné l'UDMA de Ferhat Abbas, les oulémas sous la direction de Bachir El-Ibrahimi, et les communistes algériens à titre individuel. Le 1er Novembre 1954 s'avéra être l'acte fondateur de l'Etat algérien. Ce ce que l'on peut affirmer, c'est que le processus, qui a abouti à la création du Comité révolutionnaire d'unité et d'action (Crua), du FLN en 1954, puis du déclenchement de la lutte de Libération nationale, trouve son point de départ dans la création de l'OS en 1947, dans la mesure où c'est cette dernière qui avait posé le principe de la lutte armée comme moyen d'accéderà l'indépendance nationale. La plupart des militants FLN avaient déclaré, qu'ils avaient été traumatisés par les massacres perpétrés par l'armée française et les colons en 1945 dans le Constantinois. La population algérienne fut victime d'un véritable génocide. 45 000 civils en majorité des femmes et des enfants ont été lynchés de façon impitoyable. L'OS, disposant désormais d'une certaine expérience, comprenant mieux les raisons profondes de la dérive du mouvement national, maîtrisant mieux la dialectique de lutte face au colonialisme et munie de capacités opérationnelles plus adéquates, considérait que le véritable enjeu se situait au niveau de la lutte armée, dans ses modalités de mise en œuvre, comme rupture fondamentale avec le colonialisme. Après les graves évènements de 1950 où la police découvrit de nombreux réseaux de l'OS et procéda à d'importantes arrestations de militants tout en contraignant d'autres à la clandestinité la plus totale, de nombreux responsables se réfugièrent dans les maquis. En 1952, l'OS, qui n'avait plus de responsable attitré comme Aït Ahmed en 1948/49 et Ben Bella en 1950, se réunissait à Alger. Le Crua était en mesure, dès lors, d'engager le processus qui devait mener au déclenchement de la lutte armée. Contacté, Krim Belkacem, dans les maquis depuis 1947, rejoignit le mouvement, faisant passer le groupe des cinq à six. Chacun de ceux-ci se voyait confier la responsabilité d'une zone. Le découpage en retenait cinq: Rabah Bitat (l'Algérois), Didouche Mourad (Nord constantinois), Krim Belkacem (la Kabylie), Larbi Ben M'hidi (l'Oranie) et Mostefa Ben Boulaïd (les Aurès). Quant à Mohamed Boudiaf, pour sa part, il fut chargé de rendre publiques, à l'étranger, les actions et la proclamation de la lutte armée pour l'indépendance. La lutte politique et la guerre totale que livra l'ALN à l'intérieur du pays, et les actions des combattants chargés de la guérilla urbaine ne tardèrent pas à obliger le général De Gaulle à abdiquer face à la détermination des Algériens.

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