Le starter donnant le départ de la présidentielle de 2014 a bien résonné au-delà de nos frontières. Nous avons appris que le représentant du parti TAJ, d'Amar Ghoul en France, a organisé une marche à Lille, ville du Nord de la France, pour soutenir une quatrième mandature pour le président sortant, Abdelaziz Bouteflika. L'organisateur de cette animation populaire ayant regroupée plusieurs dizaines de personnes, en l'occurrence Mohamed Saghour, cadre militant du parti TAJ, a organisé à ses frais l'organisation de la manifestation qui est partie de la station de métro Wazem jusqu'au consulat d'Algérie se trouvant dans un quartier mitoyen, parcourant environ quatre kilomètres, par un froid glacial. Les marcheurs encourageant Bouteflika à briguer un 4e mandat, portaient des pancartes et des photos du président algérien, le lendemain même de l'énième appel remarqué et persévérant fait par Ghoul, en Algérie. M. Saghour, qui a été félicité par le Premier ministre Sellal en reconnaissance pour ses engagements, ses actions de sensibilisations, de communication et ses soutiens à la politique gouvernementale auprès de la communauté nationale en France, a déclaré à notre quotidien «qu'il n'est pas à sa première assistance aux autorités algériennes lors des campagnes électorales, puisqu'il affirme avoir mené tambour battant son appui à Bouteflika durant les trois précédentes élections.» Affirmant que «notre émigration n'est pas insensible à ce qui se déroule dans l'actualité politique du pays, et qu'elle se prépare activement à participer en masse au prochain scrutin », Saghour, n'a pas manqué en outre, de faire l'éloge du président estimant qu'«il a beaucoup oeuvré pour consolider les institutions algériennes, tout en faisant redorer l'Algérie au plan international grâce à sa contribution au règlement des conflits régionaux, au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde tout en menant une lutte sans fioriture contre le terrorisme international.» Au plan intérieur, le représentant de TAJ en France se dit «épaté par les grands investissements infrastructurels réalisés sous la présidence de l'actuel président de la République, ainsi que par le recul du chômage, notamment chez la population des jeunes, qui est passé de 33% à moins de 10% durant les 2 derniers plans quinquennaux.»
