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Guardiola retrouve sa victime préférée
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 04 - 2014

Sur le banc du Bayern Munich, Pep Guardiola va retrouver ce soir une vieille connaissance, le Real Madrid. Un club avec lequel il a livré des duels épiques quand il entraînait le FC Barcelone. Avec les Catalans, il avait trouvé la recette. Le Bayern attend qu'il la fasse perdurer, alors que les Bavarois sont moins souverains en cette fin de saison.
Le Real Madrid et Pep Guardiola, c'est une longue histoire qui va connaître un nouveau chapitre ce soir. Sur le banc du Bayern Munich, il va affronter la Maison-Blanche pour la première fois de sa carrière avec un autre club que le FC Barcelone. Pour sa cinquième demi-finale de Ligue des champions d'affilée en tant qu'entraîneur (quatre avec le Barca et une avec le Bayern), Pep Guardiola retrouve un club face auquel il a livré quelques batailles épiques. En tant que joueur, mais surtout en tant qu'entraîneur. Sous le maillot du FC Barcelone, en quatorze confrontations, il s'est imposé 6 fois (pour 5 défaites et 3 nuls). Le bilan est encore plus flatteur une fois troqué le costume de joueur pour celui de coach. Quinze rencontres, 9 victoires, 4 nuls, 2 défaites (33 buts inscrits et 15 encaissés). Le Guardiola entraîneur a gagné ses lettres de noblesse par les titres remportés bien sûr, mais son prestige, il le doit également à ses succès lors de ces clasico qui ont déchaîné les passions entre 2009 et 2012. Le (6-2) au Bernabeu lors de sa première saison, le (5-0) lors de la première confrontation avec José Mourinho, les quatre Clasico du mois d'avril 2011 avec cette défaite en prolongations en finale de la coupe du Roi (1-0) et la double confrontation en demi-finale de C1 (2-0, 1-1), les exemples ne manquent pas. S'en parler d'ascendant psychologique – Guardiola a perdu son dernier match contre le Real Madrid avec le FC Barcelone –, Pep avait durant ses années catalanes trouvé la réponse. Pourtant, avant ces retrouvailles, il ne fanfaronnait pas. «A chaque fois que j'ai joué au Bernabéu, comme joueur et comme entraîneur, je ne me suis jamais cru favori. Au Real Madrid, peu important l'entraîneur ou les joueurs, ils se régénèrent à chaque fois. ça reste une équipe forte.» L'heure de vérité En choisissant le Bayern Munich, Pep Guardiola n'a pas opté pour la facilité. Arrivé après Jupp Heynckes, auteur d'un triplé, était un défi immense. Mais l'Espagnol est dans les clous. Déjà champion et en finale de Coupe d'Allemagne, il ne reste que trois matchs à négocier pour soulever la «Coupe aux grandes oreilles» chère à Bernard Tapie. Si jusqu'ici son parcours en C1 s'est plutôt bien déroulé (1er de son groupe, qualification contre Arsenal et United), le Real Madrid qui se dresse sur sa route est d'un autre calibre. L'occasion rêvée pour Guardiola de (re)faire du Bayern une terreur aux yeux de l'Europe. En 2008-2009, lors de sa première saison catalane, le Barca avait brillé contre Lyon (8e de finale) et le Bayern (1/4) mais avant sa demi-finale retour contre Chelsea, c'est sur le terrain du Real que le «Més que un club» avait envoyé un message à toute l'Europe. Un succès (6-2), deux doublés de Henry et de Messi, un Xavi magique à la baguette (4 passes décisives) et une défaite historique pour le Real qui n'avait pas encaissé 6 buts à domicile depuis les années 30. Dans la foulée, les Catalans se qualifiaient à Chelsea (dans les circonstances que l'on sait) et marchaient sur Rome et Manchester United en finale de la C1. Lui le Catalan, avec sa troupe, avaient écrasé le club de la capitale espagnole. Ce soir, l'antagonisme n'est plus régional mais historique entre deux monstres du foot européen (14 C1 à eux deux). Il pourrait priver le Real de cette «Decima» qui le hante et renforcerait encore un peu plus le statut du Bayer, celui de «bête noire» de Madrid (en 20 confrontations entre les deux clubs sur la scène européenne, le Bayern l'a emporté 11 fois pour 7 défaites et 2 nuls). Mais la récente période traversée par le «Rekordmeister» incite à la prudence. Le Bayern pas au mieux Excès de prudence ? Pas forcément. Vainqueur de son 24e titre en Bundesliga, le Bayern alterne, depuis, le bon – sa qualification en demi-finale de C1, sa qualification en finale de la Coupe d'Allemagne – et le moins bon (défaite 3-0 sur sa pelouse devant le Borussia Dortmund). Une situation qui inquiète le Catalan alors que son équipe est toujours en lice pour un deuxième triplé (championnat d'Allemagne, C1, Coupe d'Allemagne) d'affilée. «Nous n'arrivons pas dans notre meilleur moment pour le match à Santiago Bernabeu. Pour nous ce n'était pas facile d'aborder ce match parce que nous avons gagné la Bundesliga depuis plusieurs journées. Nous luttons, malgré les problèmes que nous a posés Braunschweig, qui a mis beaucoup de cœur et de passion. En deuxième mi-temps, nous avons contrôlé le match et nous avons gagné. Je suis satisfait, mais contre le Real Madrid nous devrons avoir un rendement supérieur si nous voulons aller en finale de la Ligue des champions». L'équipe qui faisait peure à toute l'Europe l'automne dernier est peut-être rentré dans le rang et le rapport de force semble actuellement en faveur du club madrilène. «Le Real Madrid est toujours une équipe difficile à jouer. Ils viennent de gagner la Copa del Rey et sont en pleine confiance. C'est un match important pour les joueurs, les staff techniques et tout le monde. Mais ce sera difficile». Une statistique devrait le rassurer pourtant : au Bernabeu, Guardiola est presque chez lui puisqu'il n'y a jamais perdu en tant qu'entraîneur (5 victoires, 2 nuls). Il est d'ailleurs le dernier entraîneur à s'y être imposé sur la scène européenne. C'était lors de la demi-finale 2011 avec le Barca.

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