A l'instar des 50 directions de l'éducation implantées sur le territoire nationale, le wali de Chlef appuyé par le directeur de l'éducation et des autorités locales a donné le coup d'envoi officiel de l'examen de baccalauréat, hier, au niveau du lycée Ahmed-Ketroussi dans la banlieue ouest de la ville de Chlef. Ce sont 16 797 candidats et candidates qui étaient au rendez-vous de ce baccalauréat 2014, répartis sur les 64 centres d'examen que compte la wilaya de Chlef. On compte un nombre de 12 635 candidats scolarisés et 5 164 candidats libres dont 141 candidats détenus au niveau du centre de détention de Chlef. Cet examen de bac est un sésame salutaire, au vrai sens du terme pour ces candidats détenus. De même, c'est la clé en main propre pour le candidat qui l'aura car pour ce détenu l'obtention de ce diplôme est synonyme d'une double délivrance, c'est d'abord la réduction substantielle de la peine décrétée par le président de la République mais aussi la semi liberté lorsque celle-ci est incompressible. Ainsi le détenu pourra en toute liberté rejoindre l'université et revenir le soir au pénitencier pour passer la nuit. Le baccalauréat est aussi, pour les autres candidats qu'ils soient libres ou scolarisés, un diplôme qu'il faut décrocher pour pouvoir poursuivre leur cursus scolaire au niveau de l'université. Quant aux candidats à mobilité réduite et les non-voyants, la direction de l'éducation dénombre quatre de la première catégorie dont trois scolarisés. La seconde catégorie est représentée par six candidats dont quatre scolarisés. Ces candidats sont pris en charge par un encadrement spécifique pour leur permettre de passer cet examen dans les meilleures conditions à l'image des autres candidats. Par ailleurs, Belkacem Djemaï, directeur de wilaya de l'éducation a rappelé que l'année scolaire prochaine connaîtra une augmentation du nombre de candidats de bac. Pour cause, les deux générations ayant accompli cinq ans et six ans au primaire passeront pour la première fois le bac l'an prochain.