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Les affaires de la nation arabe sont vendues à prix bas dans le marché
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 07 - 2014

«Nous avons perdu la bataille de Ghaza avant qu'elle débute, à cause des régimes autoritaires ayant confisqué les libertés et servi davantage les contrevenants, toutefois, ils ne croient plus au pluralisme, et encore moins au principe de l'alternance pacifique au pouvoir.
Le projet de l'instauration d'un Etat de droit où la démocratie sera consolidée dans les différentes institutions de la République et les libertés individuelles garanties par la Constitution semble être à un mythe ou une illusion difficile à se concrétiser, le rêve de procéder à une transition démocratique dans le monde arabe s'est évaporé en un clin d'œil, les climats ne sont pas favorables et les responsables ne sont pas à la hauteur», explique le politologue algérien Mustapha Bakhouch, et professeur à l'université du roi Faycal en Arabie Saoudite. Il dira qu'aujourd'hui les régimes politiques arabes sont tous pareils dans la forme comme dans le fond, «ils se nourrissent du despotisme, leur continuité dépendra du degré de la satisfaction des services rendus aux pays occidentaux, plus précisément aux Etats-Unis». «Ce n'est un secret pour personne que leur légitimité est venue de l'extérieur et non pas de l'intérieur, tandis que les affaires de la nation censées être des lignes rouges à ne pas franchir sont par ailleurs vendues à prix bas dans le marché de la politique internationale.» Dans le même sillage, le politologue se dit très étonné de voir les connotations politiques inversées, il s'agit d'un nouveau processus de gestion des conflits, tout d'abord la question palestinienne s'est réduite à une affaire ghazaouie, le conflit arabo-israélien lui aussi s'est transformé en une guerre contre le Hamas et le terrorisme, et la résistance a été vidée de son sens, elle est devenue dans le dictionnaire politique une menace qu'il fallait éradiquer. A ce propos, l'écrivain algérien se pose beaucoup de questions sur les changements opérés dans le Moyen-Orient depuis 1948, jusqu'à nos jours, les choses ont en effet connu des dérapages regrettables. «Je peux plus au moins accepter qu'une victime devienne un criminel, et la colonisation soit un droit, mais c'est que je ne comprends pas comment est-il possible que certaines plumes arabes traitent l'agression israélienne sur la bande de Ghaza comme une vengeance et un règlement de compte avec le Hamas, et à travers cette fausse lecture, ils sont en train de crédibiliser les opérations terroristes et les crimes de guerre commis par les sionistes dans l'enclave de Ghaza, qui est devenue le théâtre des forces d'Israël, et cela est loin d'être logique et rationnel», s'interroge-t-il. D'un point de vue géopolitique, et loin de toutes les idéologies, le Hamas reste l'emblème de la résistance palestinienne, l'abandonner dans cette période ne va pas seulement être une tache noire, mais aussi plus d'humiliation, dont le leadership politique dans le monde arabe est lui seul responsable.

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