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«Harakat al-bina al-watani» agréé en violation de la loi ?
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 08 - 2014

L'article 42 de la Constitution interdit la création de partis fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe, corporatiste ou régionale. Malheureusement, le parti islamiste «Harakat al-bina al-watani» vient d'être agréé en violation des lois de la République, notamment l'article 42 de la Constitution régissant les partis politiques.
Il semble que le 16 septembre 1989, le jour où l'ex-Fis dissous a reçu son agrément, n'a pas servi de leçon par l'administration qui vient une nouvelle fois de violer les lois de la République. Comment expliquer alors que l'agrément soit octroyé à un mouvement qui instrumentalise la religion à des fins politiques ? Si cela n'est pas une violation des lois de la République, c'est quoi alors ? L'erreur qui a été commise en 1989 a été payée très cher par le peuple algérien. Afin de corriger l'erreur commise par l'administration de l'époque, la justice a pris la décision de dissoudre le FIS qui a été agréé en contradiction avec les lois de la République. Les conséquences de cet état de fait a coûté la vie à des dizaines de milliers d'Algériens alors que des milliers sont portés disparus sans compter les pertes subies par l'économie. L'agrément octroyé à ce nouveau parti qui instrumentalise la religion pour arriver au pouvoir pourrait ramener le pays aux années 1990 à n'importe quel moment. Il est de même pour les trois autres mouvements qui continuent toujours d'exercer illégalement en politique. Imaginons un peu si l'un de ces partis arrive à remporter les élections, législatives ou présidentielles, que va faire l'Etat ? Est-ce qu'il sera permis à ce parti de s'accaparer le pouvoir pour fonder un état théocratique «douala islamiya» ou le processus électoral sera-t-il encore une fois interrompu avant de demander aux services de sécurité d'intervenir pour sauver la République, comme ce fut le cas en 1992 ? Jusqu'à quand les Algériens et l'Algérie vont-ils demeurer «otages» de ces mouvements qui normalement n'ont rien à voir dans le champ politique. Jusqu'à quand les forces armées et le peuple algérien payent-ils de leur vie les erreurs commises par l'administration ? Ce n'est qu'en Algérie que l'administration ne respecte pas les lois de la République. Est-ce que le peuple algérien est toujours condamner à croiser les doigts à chaque échéance électorale afin qu'un mouvement islamiste ne remporte pas les élections ? Certains représentants de la société civile commencent à avoir des doutes et montrent du doigt certains hauts responsables, les accusant de vouloir délibérément porter atteinte à l'intégrité et la sécurité du pays. «N'importe quel haut responsable qui viole les lois de la République au détriment du pays et du peuple devrait être en principe poursuivi pour atteinte à la sûreté de l'état», ont-ils conclu.

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