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Il faut se préparer pour l'après-pétrole
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 09 - 2014

L'actualité socioéconomique revient au premier plan dans un environnement dominé par des mouvements de protestation politique et sociale et la tripartite qui s'est tenue le 18 septembre 2014, qui a réuni le gouvernement avec ses partenaires, à savoir le patronat et l'UGTA.
Cette tripartite, qui a sûrement examiné le rapport du comité national de suivi des engagements pris dans le cadre du pacte national économique et social de croissance signé le 23 février 2014, issu de la 16e tripartite et entre autres : le nouveau code des investissements, le foncier, l'amélioration du climat des affaires et enfin, l'abrogation du 87 bis du code du travail et la signature d'une convention dans le domaine de la formation professionnelle entre les partenaires économiques et sociaux. Le pacte de croissance est celui de stimulateur et de régulateur dans les domaines de production, productivité, salaire, prix et celui de l'entreprise de devenir performante. Auquel toutes les compétences du pays ne peuvent qu'adhérer, si l'on sait que c'est la décennie de l'ultime chance, selon nos éminents économistes MM.Lamiri, Benbitour, A.Mebtoul et le cercle des experts de NABNI (notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées). L'Algérie a besoin aujourd'hui d'un nouvel ordre socio-économique d'une conception mondiale qui permet de lever les blocages qui continuent d'entraver l'initiative et l'action économique en Algérie comme étant une réorientation économique qui est imposée dans ce quinquennat 2014-2019 est une affaire des grandes décisions de choix économique. Il s'agit de se préparer pour l'après-pétrole ou subir encore pour l'Algérie. Ceci dit, cette rencontre revêt à notre humble avis le rendez-vous économique et social des défis pour une Algérie nouvelle dans son deuxième cinquantenaire de l'indépendance aux grands enjeux de la stratégie d'ouverture sur le monde économique, car ce pacte national économique et social en question verra-t-il un début de régénération de l'économie algérienne pour s'engager dans une vraie voie de la relance économique et sortir de la crise? En effet, la situation que vivent les entreprises et les freins que connaît la relance de la croissance économique en Algérie ne prête pas à l'optimisme face à une économie d'entreprise en totale déroute qui continuent de subir au lieu de s'imposer ou de se préparer,et qui laisse aussi apparaître que l'esprit d'entreprise et les valeurs du travail ne se manifestent guère en Algérie. Et par conséquent n'ont plus grand-chose à offrir ou à contribuer rapidement en matière d'emploi ou de croissance et l'activité industrielle faible ou très insuffisante en particulier. Et dans tout cela, l'Algérie ne dispose pas encore d'un système bancaire, boursier et managérial industriel qui soit en mesure de s'impliquer efficacement dans une économie de croissance. Par conséquent ne permettent pas des objectifs ambitieux tel que celui d'un taux de croissance annuel de 7% dont s'est fixé le gouvernement pour la période 2015-2019 au moment où notre pays reste une petite économie et exagérément centrée à près de 90% sur le commerce et les services et un pays structurellement importateur .Ce qui est anormal dans une économie de marché comme c'est le cas de l'Algérie, qui a laissé apparaître aujourd'hui un besoin de pas moins de deux millions d'entreprises de taille PME/PMI et une croissance à deux chiffres pour faire face aux bouleversements socio-économiques actuels que vît aujourd'hui l'Algérie. En outre, les taux de croissances réalisés au cours de ces deux dernières décennies restent inférieurs aux potentialités du pays et tirés pour l'essentiel par les marchés publics de l'Etat où l'économie de marché était la plus grande absente du développement économique. A cet égard, nous estimons qu'on doit d'abord mettre l'accent sur la situation économique, sociale et managériale actuelle de nos entreprises qui sont le maillon fort des politiques publiques en matière de création de richesse, d'emploi, de pouvoir d'achat pour conforter le budget de l'Etat notamment celles de la fiscalité ordinaire et de la balance des paiements en devises fortes. Il s'agit d'un côté, une économie administrée omniprésente qui empêche l'Algérie de réduire sa dépendance où l'entreprise algérienne suscite encore, des inquiétudes et des préoccupations quant à son dysfonctionnement et ses affaiblissements constatés dont l'entreprise algérienne reste très peu recomposée dans l'économie nationale et dans la nouvelle vision du monde de l'économie qui persiste et posent la problématique de son difficile développement économique où notre économie continue à fonctionner au rythme d'une économie de rente. Parce que nous n'avons pas su gérer notre futur, effectivement d'avoir cru dans la manne des pétrodollars qui demeure notre base économique et la principale source de financement de l'économie nationale sans pour autant que cette manne s'est transformée dans l'économie réelle notamment en opportunités d'affaires. Les causes sont multiples, parmi les plus importantes demeurent les modes de gouvernance, la compétence des hommes et d'une législation économique surchargée tantôt de droit public, tantôt de droit privé sont sérieusement posés à l'heure où nous demeurons donc toujours dans une gestion économique provisoire et coûteuse. De l'autre, le moment est venu de remettre enfin, les pendules à l'heure notamment de mettre fin à privilégier l'argent au dépens des compétences des hommes ou des valeurs humaines en général, effectivement, l'heure est plus que jamais aux choix rationnels et durables, mais non populistes ou choix électoraux. En effet, l'Algérie, un pays aussi riche en ressources naturelles et diversifiées ainsi le plus vaste dans le continent africain doit avoir à sa tête de grands hommes c'était ça, la seule alternative qui devait être assumée et partagée par les différents gouvernements passés avec les partenaires économiques et sociaux. En effet, combien de ministres et de PDG sont passés aux commandes de l'économie sans que cela ait apporté un quelconque redressement économique, sans pour autant on a évalué les ressources humaines en tant que capital, puisque tout pays ou toute entreprise doit se bâtir sur des hommes de compétences et du savoir capables de créer la richesse, l'emploi et d'ouvrir de grandes perspectives pour les jeunes ou les futurs générations ,mieux avoir aujourd'hui entre les mains la technologie et le savoir-faire (know-how) que d'argent. Pourquoi ? Parce qu'on a détruit les motivations de notre élite intellectuelle, nos cadres et travailleurs. Oui on a pas développé une politique de commerce extérieur dont notamment des milliers d'importateurs ont vu le jour sur la base d'un simple registre de commerce et de facilités bancaires au dépens du processus de l'industrialisation du pays des années 1960-1970 qui a été bloqué au milieu des années 1980 et qui occupe à ce jour une place importante dans de nombreux secteurs notamment dans la mécanique, la sidérurgie, la pharmacie, l'électronique, le ciment, le plastique, la pétrochimie et l'énergie, l'agro-alimentaire. Ainsi l'Algérie vient de perdre ses meilleurs cadres et artisans du développement national qui ont su concevoir et développer une expérience et d'expertise profitables et par lesquelles ,ils ont été au devant de la scène de l'Algérie future de l'horizon 1980 «H 80». En effet, cette expérience a permis rapidement à faire fonctionner les institutions , les sites pétrolier, gazier, minier, les grandes sociétés nationales, qui a contribué dans le passé à une croissance entre 18% et 25% contre 5% actuellement, voire la réalisation de grands projets oléoduc par les cadres et travailleurs Sonatrach et l'emploi s'est vu multiplié par cinq, l'émergence d'une classe moyenne dominante et productive dont notamment l'Algérie était économiquement, socialement et culturellement plus avancée qu'aujourd'hui et qui allait être le moteur de notre développement économique futur . Oui, l'Algérie s'est placée après l'Espagne et l'un des premiers pays industriels du continent africain. L'université algérienne était classée parmi les plus performantes dans les pays du tiers monde et permettait la formation de cadres haut niveau, voire même des cadres de la nation des Etats d'Afrique et de multiplier des effectifs dans toutes les spécialités pour notre développent national où nous avons aujourd'hui à travers le monde les meilleurs chercheurs, les meilleurs médecins, les meilleurs professeurs, les meilleurs économistes, les meilleurs journalistes, les meilleurs financiers, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs littéraires. Le résultat aujourd'hui on connaît : le chômage et l'emploi précaire, la pression grandissante des besoins sociaux, importations de plus de 70% de nos besoins ,faible taux d'investissement en IDE, la part de la production industrielle représente moins de 5% du PIB et un taux d'intégration à moins de 20%, les exportations ne dépassent guère 2% du PIB, une monnaie fortement dévaluée sur le marché avec un cours de change 150 DA pour un euro, le financement de l'économie dont 90% des crédits proviennent des banques publiques, près de 45% de la masse monétaire est dans les circuits de l'informel, la chute chaque année de près de 10% du pouvoir d'achat, une démographie et un marché du travail en augmentation constante et plus poussés vers nos villes où le taux d'urbanisation a atteint près de 65% et près de 70% de la population algérienne vit aujourd'hui de la rente. La fiscalité ordinaire et l'exportation hors hydrocarbures qui posent de sérieux problèmes et suscitent des inquiétudes en matière de consolidation et de perspectives budgétaires à moyen terme , une explosion sociale persistante( grèves, émeutes, violence sociale...) et enfin, nous demeurons donc toujours dans une gestion économique provisoire et coûteuse à la charge du budget de l'Etat pour ne pas dire du contribuable où le niveau d'équilibre budgétaire par référence au prix du baril se situe à un seuil préoccupant, notamment passant de 37 dollars à 75 dollars pour atteindre près de 100 dollars dont les performances restent encore faibles à l'égard des besoins d'une économie de marché dont l'Algérie est faiblement intégrée dans la division
internationale du travail. Ces ratios nous renseignent que la consommation intérieure est importante à même d'absorber la croissance de 7%, dont s'est engagé notamment le gouvernement dans le plan d'action 2015-2019. Malgré ce constat amer, on continue à perdre de vue que le développement économique a pour fondements : le marché, l'initiative économique, la liberté d'action, les idées et l'homme à valeur H. L' entrée future de l'Algérie à l'OMC , la tripartite doit tenir compte de cet ensemble d'éléments notamment d'entamer le plus rapidement que possible une réforme profonde de l'entreprise face à son marché dont notamment ,les stratégies des entreprises seront plus élaborées sur les règles de jeux de l'économie de marché et plus adaptées aux exigences de la mondialisation de l'économie et de la finance. En effet, notre économie ne sera plus protégée par une politique protectionniste et l'Etat ne peut plus continuer à subventionner et assainir à répétition le secteur public économique dont les capitaux sont aujourd'hui marchands et enfin à tolérer encore et pour toujours une économie de rente au dépens du travail, de la production et de l'initiative économique au moment où le marché local est pourtant porteur et important pour une évolution de nos entreprises. C'est la raison pour laquelle on n'arrive ni à développer l'offre, ni à produire suffisamment, ni parvenir à créer suffisamment de richesses et d'emplois durables. S'agit-il d'un manque de culture économique ou de compétence des hommes ? Le gouvernement et les partenaires économiques et sociaux sont aujourd'hui plus que jamais amenés à prendre en compte la rente pétro-gazière comme une source de production et de technologie aux grands enjeux de la stratégie d'ouverture sur le monde afin de conquérir les espaces géoéconomiques susceptibles de garantir l'avenir du pays et de ses enfants ainsi des générations futures. (A suivre)


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