Un climat de tension a prévalu hier dans la paisible daïra des Ouled Rechache. A l'origine de ce mécontentement populaire, la fermeture du centre de l'Algérienne des eaux du chef-lieu de daïra par le premier responsable de l'unité. Plusieurs représentants de la société civile ont condamné la fermeture du centre de l'Algérienne des eaux. «Nous nous demandons si le centre de l'ADE est une institution ou une propriété privée», ont-ils indiqué. Ces mêmes représentants ont ajouté qu'ils avaient empêché des citoyens à manifester dans la rue. «Nous avons rencontré le président de l'APC et les autorités locales afin qu'ils interviennent pour trouver une solution définitive à ce conflit», ont-ils conclu. Selon des sources généralement bien informées, c'est un conflit opposant le directeur de l'unité avec un responsable du syndicat qui est à l'origine de cet état de fait. Le refus du secrétaire général du syndicat d'être muté de Zoui vers Khenchela n'a pas été digéré par le directeur qui n'a pas trouvé autre que de fermer la porte du centre, ont indiqué les mêmes sources. Cette information a été quelque peu confirmée par un communiqué émanent du représentant des travailleurs du centre. Par le biais d'un communiqué, ce dernier a informé le directeur de l'Algérienne des eaux à Alger, le wali de Khenchela et les autorités locales sur la fermeture du centre par le premier responsable de l'unité. Dans une copie du communiqué adressé à la rédaction, le représentant syndical a dénoncé une décision anarchique prise par le directeur de l'unité de l'Algérienne des eaux. Ce dernier s'est interrogé sur la décision de la fermeture prise par une simple décision du directeur d'un centre alors que l'ouverture de ce centre a eu lieu à la suite d'un arrêté ministériel en date du 1er janvier 2013. Face à ce conflit et à la colère des citoyens, une réunion urgente a regroupé le chef de daïra et le président de l'APC de Zoui, au niveau du siège de la commune des Ouled Rechache. Quelques minutes seulement avant le début de cette réunion, le président de l'APC a indiqué qu'il n'accepterait pas que les citoyens de sa commune redeviennent «otages» d'un conflit opposant un syndicaliste avec le responsable de l'unité. Cet état de fait intervient après qu'une grève générale des travailleurs a été annulée à la suite d'une commission dépêchée par le directeur générale à Khenchela. Au cours d'une réunion organisé au niveau du siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), les envoyés du directeur général de l'ADE ont réussi à convaincre les travailleurs à renoncer à cette grève. Cet état de fait n'aurait pas eu lieu sans l'annulation des décisions prises par directeur de l'unité à l'encontre des cadres syndicales. En somme, la situation demeure toujours tendue entre d'une part les travailleurs, les cadres syndicales et de l'autre le directeur de l'unité et ce malgré les efforts de M. Aït Mansour et de son staff dirigeant. Ces derniers n'ont ménagé aucun effort pour trouver des solutions adéquates et de mettre fin aux conflits qui entravent la bonne marge de cette entreprise étatique.
