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La situation des insuffisants rénaux en débat
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2015

18 000 patients souffrant d'insuffisance rénale sont sous hémodialyse alors que 15 000 autres n'ont pas encore trouvé de place au niveau des centres spécialisés, surtout au sud du pays.
Tels sont les chiffres avancés, hier, par le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), Mustapha Boukheloua, lors d'un point de presse. Selon l'orateur, 18 personnes de Bordj Badji-Mokhtar dont sept femmes, sont obligées de parcourir 800 km trois fois par semaine pour leur dialyse. Parlant des chiffres, le président de la FNIR indiquera que l'Algérie enregistre 3 000 nouveaux cas d'insuffisance rénale chaque année. Il rappelle qu'en 2010, le nombre de centres spécialisés est passé à 237 structures, assurant des soins à 13 000 patients alors que 18 000 malades sont pris en charge au niveau de 300 centres de dialyse en 2013. Actuellement, les patients sont partagés entre deux genres de dialyse. Le premier porte sur l'hémodialyse alors que le second est destiné à la dialyse péritonéale qui concerne 4 000 autres cas. Le troisième traitement del'insuffisance rénale est la greffe. «Grâce à la greffe rénale,l'espérance de vie a augmenté comparativement aux années précédentes d'autant que la dialyse s'est nettement améliorée en termes de prise en charge grâce aux progrès enregistrés dans la recherche médicale», se félicite Boukheloua. «Tout ce qui se fait en Europe se fait chez nous en Algérie», affirme-t-il. Et d'ajouter : «Le coût de la prise en charge a baissé de 40% dans la mesure où l'Algérie fabrique les consommables de dialyse depuis 1992. L'Algérie compte un nombre considérable de centres spécialisés dans l'hémodialyse mais les hôpitaux sont dépourvus de services spécialisés en néphrologie mis à part ceux d'Alger.» A ce titre, M. Boukheloua rappelle qu'il y a eu une seule promotion de médecins spécialistes ayant été formés aux techniques de dialyse en 1999. «Depuis, il n'y a pas eu d'autres», regrette-t-il. Pis encore, les centres spécialisés sont encadrés par des médecins généralistes. «C'est ce qui fait que la qualité de la prise en charge ne soit pas au top», ajoute le président de la FNIR. Le porte-parole de la FNIR, Mohamed Boukhors, indique, pour sa part, que la greffe rénale coûterait à l'Etat 130 millions de centimes par patient, alors qu'une séance d'hémodialyse est de l'ordre d'un million de centimes par semaine pour chaque patient. «Il est impératif d'inculquer la culture du don d'organes pour atténuer un tant soit peu les souffrances des malades», plaide Boukhors. Dans ce contexte, il annonce que l'année 2015 sera celle de la sensibilisation sur l'importance du don d'organes. A cet effet, le même responsable s'est interrogé sur le retard qu'accuse la mise en service de l'Institut national du rein de Blida, ainsi que de l'Agence nationale des greffes qui ont été inaugurés au mois de janvier 2014 par le Premier ministre. «Si les centres en question, qui ont coûté a l'Etat plus de 500 milliards, sont mis en service, on pourra répondre aux attentes des patients, car la santé n'a pas de prix», dira-t-il.

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