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Terrorisme, l'autre facette (I)
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 01 - 2015

Avec la lutte mondiale contre le terrorisme engagée depuis les événements du 11 septembre 2001, ce fléau a pris de l'ampleur où pratiquement presque tous les continents sont touchés. Toutefois si la plupart des médias s'accordent à stigmatiser les hordes criminelles qui prétendent agir au nom de l'Islam, n'omettons pas également de signaler d'autres facettes du terrorisme rarement abordées par les médias et les politiques.
« On a tort de penser que le terrorisme serait l'instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l'arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c'est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur. », disait Noam Chomsky, dans son article Terrorisme, l'arme des puissants (paru en décembre 2001 dans le Monde Diplomatique). « La guerre est le terrorisme des riches. », renchérit Peter Ustinov. « Le terrorisme moderne est le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu'il serait politiquement impossible de mener ouvertement... Le terrorisme est intrinsèquement une activité contrôlée par une faction du gouvernement, agissant probablement sous l'influence de groupuscules financiers qui sont généralement l'ultime source d'autorité sur notre planète mondialisée. », ajoute Webster G. Tarpley, dansson livre La Terreur fabriquée. Cela dit, il est beaucoup question de terrorisme depuis la fin des années 1960, et plus encore depuis le 11 septembre 2001. Tout le monde en parle, tout le monde appelle à combattre ce fléau. Mais qu'est-ce au juste que le terrorisme ? Les définitions ne manquent pas. Aux Nations-Unies, malgré des années de discussion en vue d'aboutir à une convention internationale, il n'a pas été possible de se mettre d'accord sur la signification de ce terme. Dire, comme le fait le Petit Larousse, qu'il s'agit de « l'ensemble des actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser le gouvernement établi », c'est ne prendre en compte qu'une partie du problème. Un des deux points de divergence au sein de l'ONU réside précisément dans la distinction à faire ou à ne pas faire entre organisations terroristes et mouvements de libération. L'autre a trait au terrorisme d'Etat, dont certains vont jusqu'à nier l'existence. Ainsi, la première utilisation du mot « terrorisme » - dans un sens assez différent de celui d'aujourd'hui - remonte à la révolution française, à Robespierre et à son régime de justice expéditive. C'est ce que le chef des Jacobins appelait lui-même « la terreur sans laquelle la vertu est impuissante », terreur à laquelle il finit lui aussi par succomber. S'agissait-il de terrorisme d'Etat ou de violence exercée par un groupe politique sur un autre afin d'imposer un changement radical ? On en a longuement débattu, on pourrait en débattre encore. Le phénomène s'est reproduit plus d'un siècle plus tard avec la révolution russe de 1917, en s'amplifiant considérablement. La « terreur rouge », élevée au rang de vertu révolutionnaire en réponse à la « terreur blanche », a longtemps survécu à cette dernière. (à suivre)

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