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Qui fabrique la terreur ?
Publié dans La Nouvelle République le 16 - 04 - 2013

«O n a tort de penser que le terrorisme serait l'instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l'arme des puissants.
Quand on prétend le contraire, c'est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur. », disait Noam Chomsky, dans son article « Terrorisme, l'arme des puissants »,paru en décembre 2001 dans le Monde Diplomatique. Dans le même sens abonde l'historien américain Webster G. Tarpley, dans son livre La Terreur fabriquée : « Le terrorisme moderne est le moyen par lequel les oligarchies mènent contre les peuples une guerre clandestine qu'il serait politiquement impossible de mener ouvertement... Le terrorisme est intrinsèquement une activité contrôlée par une faction du gouvernement, agissant probablement sous l'influence de groupuscules financiers qui sont généralement l'ultime source d'autorité sur notre planète mondialisée». Cela dit, chaque jour qui passe nous assistons à une recrudescence de la terreur, en Irak, en Libye et en Syrie, pour ne citer que ces trois pays dévastés par la bénédiction « démocratique » américaine. En contrepoint, les chantres de la « démocratie » assomment les masses avec leur rhétorique de la lutte antiterroriste. Alors qu'une frappe militaire contre l'Iran demeure une option réelle et que la pression s'accroît sur la Syrie, la guerre secrète s'est intensifiée, notamment sous la houlette de la présidence Obama. Selon l'ancien officier de la CIA Philip Giraldi, expert en lutte antiterroriste, la Maison Blanche a récemment communiqué plusieurs directives à la communauté du renseignement, autorisant des actions clandestines accrues contre Damas et Téhéran. « Compte tenu des opérations de renseignement majeures actuellement menées au Liban, cela s'assimile à une guerre secrète contre l'Iran et ses alliés au Moyen-Orient». Plus clair encore, cet ex-agent écrit sur le site anti-impérialiste américain antiwar.com : « les Etats-Unis considèrent les Gardiens de la Révolution iraniens comme une organisation terroriste », ce qui autorise l'assassinat de ses cadres, explique-t-il. Déjà, en 2003, l'administration Bush « autorisait à entraver l'activité de la Garde révolutionnaire dans les zones frontalières (...) en 2007, une directive émise par George W. Bush autorisait des attaques contre les équipements et les chercheurs iraniens associés au nucléaire, ainsi que le développement, coordonné avec les Israéliens, de virus informatiques ». Idem en; Syrie, malgré les mises en garde de la Russie et de la Chine, l'intervention étrangère est bien réelle, décrit-il, « par la mise en place d'un réseau clandestin de soutien à l'insurrection contre le gouvernement de Bachar al-Assad » : les mercenaires opèrent depuis la ville turque d'Iskenderun; ils sont approvisionnés en armes provenant des surplus libyens et directement transportés par l'aviation de l'OTAN; 600 combattants du CNT libyen les formeraient à la guérilla; les forces spéciales françaises et britanniques seraient également présentes sur le terrain; les Etats-Unis fournissent de l'équipement de communication et des renseignements aux rebelles, tandis que les cadres de la National Endowment for Democracy dispensent leurs fameuses litanies : « comment construire la démocratie »...

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