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«La faille du ciel» de Mohamed Magani
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 03 - 2015

Hommes et femmes de tous âges s'agitent pour un mieux-être dans une agglomération urbaine. C'est la vie dans toute sa diversité et les phénomènes de société à l'image de la réalité.
On connaît les rêves, désirs, vertus ou vices de chacun dans un ensemble organisé et guidé par les mêmes règles de moralité ou convenances sociales. La diversité peut aussi être mise en évidence par les comportements : les individus peuvent être nonchalants, vifs, timides, indécents, respectueux, intéressés et la liste est longue. On apprend à les connaître en les côtoyant. Jugez-en par ces quelques extraits du livre : « Les plus jeunes bondissaient sous l'averse », « Mon fils, mon mari m'a quitté. J'ai cinq enfants », « une mendiante dans un haïk sale et trempé surgit d'un couloir sombre » (relevés des trois premières pages du roman). Les spécificités de la société On dit que c'est dans la société qu'on retrouve le génie du peuple. Apparemment, tous les groupes sociaux ressemblent. On y retrouve des coutumes, des traditions agricoles, culturelles, artisanales. Les sentiments : de solidarité, de compassion, de tout ce qui fait l'esprit humaniste y étaient bien installés chez tout le monde. Mais étant donné le vide qui a toujours été la bête noire de chacun, un changement ou un événement ne tarde pas à se savoir dans la journée. On dit communément que l'épicerie de hadj s'est transformée en pâtisserie, que de l'argent a été ramassé pour que le mariage de Omar, le pauvre, se fasse, que Abdelkader s'est remarié, après avoir divorcé avec une fille d'El Asnam, qu'une telle fille qui a pourtant fait des études a épousé un garçon de café, que Ahmed se présentera aux élections, que Hamid frère d'Abdelkader se trouve dans la perspective d'un futur mariage avec Hassina et qu'il est fortement sollicité à Sidi Lakhdar, alors qu'il vit à Alger. Et comme nous sommes dans une petite localité, Sidi Lakhdar domine dans le décor du roman. Aussi, l'information selon laquelle le directeur général a invité Salima, fille du pays, à venir rejoindre à Florence pour y passer un séjour. L'homme en question marié et père de famille, commet un acte condamné par l'administration, la morale sociale et la religion. Une œuvre enfin retrouvée Il s'agit d'un manuscrit écrit par Abdelkader et tapé à la machine ; il a disparu et il a fallu un phénomène naturel et une visite forcée pour que les feuilles imprimées apparaissent. L'auteur, Abdelkader, est quelqu'un d'atypique. Il a fait des études primaires et il a appris à bien écrire. C'est à ce titre qu'il a pu se faire recruter comme secrétaire de mairie. De plus, c'est quelqu'un qui a beaucoup voyagé dans le temps et l'espace. Il est allé même en France. C'est à son retour de France qu'il a divorcé pour se remarier. Par la suite, il est tombé malade de tuberculose. Ceci, avant d'aller à El Asnam, El Attaf n'est pas loin de cette grande ville. On a cherché à retrouver ses traces pour récupérer les écrits qu'il s'était donné la peine de composer. Pour la famille, on le considère comme un bien commun. Hamid est devenu le gardien des lieux et le responsable qui insiste sur la nécessité d'offrir un pèlerinage à ses parents. Il cherche à retrouver les traces d'Abdelkader, son frère aîné qui était mort en laissant un enfant et une femme qui s'était remariée. A la suite d'un tremblement de terre à El Asnam, il est allé voir si son oncle qui vivait dans cette ville était en bonne santé. C'est en lui rendant visite qu'une faille dans le sol a laissé voir un paquet de feuilles bien ficelé. C'était celui de son frère Abdelkader qui vivait à cet endroit avec sa femme et son petit garçon, bien avant le séisme qui avait touché El Attaf, probablement lieu de cachette qui s'est miraculeusement ouverte à Hamid. Le titre « faille du ciel » était peut-être venu de là. Etait-ce là le journal du frère qui avait vécu une odyssée ? Un roman intéressant à lire et qui s'est terminé là. «La faille du ciel», Mohamed Magani, roman Enag Editions, 197 page, 2014.

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