Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a indiqué à Mascara que la loi de Finances complémentaire (LFC) 2015 vise à soutenir et à diversifier la production nationale. La LFC 2015 vise à soutenir et à diversifier la production nationale, a précisé M. Sellal dans une déclaration à la presse en marge de la visite de travail dans la wilaya de Mascara soulignant que les réserves de change de l'Algérie seront «prudemment exploitées». L'objectif de l'élaboration de la LFC, selon M. Sellal, était de «faire face à la chute des prix du pétrole». Le gouvernement, a-t-il dit, devra revoir à la baisse, à travers la LFC, certains impôts et taxes à l'image de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) et l'impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) écartant une hausse des prix du carburant. «Selon les experts, les cours du pétrole devront osciller en 2016 entre 50 et 70 dollars le baril et si les prix restent stationnaires il n'y aura pas de problèmes», a rappelé M. Sellal. Par ailleurs, le Premier ministre a assuré que les prix des produits de consommation subventionnés ne connaîtront pas de hausse durant le mois de Ramadhan. «Le gouvernement ne cherche pas à acheter la paix sociale», a-t-il dit, soulignant que l'Etat algérien a été «fondé sur une politique socio-démocratique et c'est aussi la vision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Le passage à une économie de production nécessite du «temps et de la persévérance» Sellal, a affirmé que le passage d'une économie basée sur les hydrocarbures à une économie de production nécessitait du «temps et de la persévérance». «Il faut savoir que le passage d'une économie de rente à une économie de production prend beaucoup de temps afin de préparer l'après pétrole. Actuellement, il est nécessaire de parler de production et d'intégration dans les marchés étrangers, et cela exige beaucoup de temps. Donc il faut être persévérant et avancer», a-t-il souligné. Concernant sa visite à la wilaya de Mascara, le Premier ministre a expliqué qu'"elle consistait à encourager les projets notamment dans les domaines de l'agriculture, des hydrocarbures et de l'industrie, ce qui cadre parfaitement avec la ligne du gouvernement». Revenant sur le mois du Ramadhan, M. Sellal a indiqué qu'il n'y a pas de «tension» sur les produits de consommation et que le marché connaîtra, les trois premiers jours seulement, un engouement particulier, spécifique aux traditions de ce mois.
