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Rôle et enjeux dans le Moyen-Orient
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 12 - 2015

Cette région à toujours attiré la convoitise des puissances conquérantes et colonialiste, liée surtout à sa situation géographique très stratégique, et qui a connu différentes civilisations et dynasties. Carrefour commercial de première ordre durant des siècles, peuplée par des composantes ethnique et religieuse aussi différentes que diversifiées, elle était surtout un exemple de cohabitation pacifique inter-religieux et ethnique pendant des siècles durant, par diverses composantes religieuse et confessionnelle, musulmans entre sunnites et chiites, chrétiens et juifs, et aussi ethniques principalement Arabes, Kurdes et Perses. Elle a aussi connu des turbulences qui étaient limitées dans le temps et d'espace et qui finissaient toujours vers une issue pacifique, pour diverses raisons qui étaient surtout liées à la tolérance qui régissait leur mode de vie ancestrale et de leur cohabitation pacifique qui a fait ancrer une mentalité peu encline à l'appartenance religieuse ou ethnique, ce qui fait la particularité de cette région par rapport à d'autres, mais le colonialisme européen a détruit ces fondements et a joué un rôle néfaste à des fins hégémoniques en provoquan volontairement des fractures aux conséquences qu'on connaît aujourd'hui, aussi et principalement l'avènement de la création de l'Etat d'Israël dans le cœur même de cette région la fait basculer dans des tensions incessantes et de conflits armés qui a induit à l'émergence de régimes totalitaires qui s'appuient et consolident leur pouvoir sur le communautarisme, religieux ou ethnique ; comme en Irak et en Syrie, et qui s'est répercuté de facto sur d'autres composantes avec son lot de persécutions et d'exclusions durant des décennies comme c'était le cas pour les Kurdes, ceci a provoqué des fractures irréversibles entre ses communautés ethnique et religieuse qui se sont arrivés malheureusement à l'affrontement armé avec l'appui d'intervenants extérieurs, comme c'était le cas de l'Irak après la chute de Saddam, et celui de la Syrie aujourd'hui.
Mais avant d'en arriver là, au conflit sanglant interconfessionnel et communautaire, en Irak, puis en Syrie. Ces deux dernier pays avaient des régimes totalitaires fondés sur des idéologies qui représentent une menace pour les Américains et leurs alliés dans la région qui était les monarchies du Golfe d'un côté, et Israël de l'autre côté, et les principaux instigateurs pour changer le régime de Saddam étaient bien sûr les Américains et les Saoudiens, et en ce qui concerne la Syrie c'était principalement l'Arabie saoudite et le Qatar ; et le rôle de l'Iran dont notre sujet traite n'était à aucun cas un instigateur ou élément déclencheur de l'invasion de l'Irak et le début des hostilité en Syrie, mais qui finit, comme on le sait tous, à s'ingérer activement dans la région , en soutenant un régime dépourvu de toute légitimité en Syrie, et en appuyant politiquement et matériellement ses partisans coreligionnaires à prendre le pouvoir en Irak. Donc au premier plan d'intervenant indirect dans la région on trouve l'Iran, Etat théocratique, au potentiel militaire avéré et ayant des objectifs précis et bien définis dans la région, outre celle du leadership régional, au terme idéologique et politique bien entendu ; et c'est la principale raison de l'intervention indirect iranienne en Irak après la chute de régime de Saddam et qui se poursuit même à ce jour à priori pour maintenir sinon renforcer les acquis politiques de ses partisans, qui sont aujourd'hui majoritaires au Parlement irakien, au terme correcte asseoir son emprise sur toutes les décisions politiques intérieur ou extérieur de l'Irak, et à long terme d'imposer totalement son influence idéologique sur ce pays qui il faut préciser à majorité chiite , et du coup contrecarrer le plan saoudien ; qui faut-il le souligner, qui soutenait au départ plutôt l'émergence d'un régime laïque qui seul pouvait être un rempart contre l'expansionnisme idéologique iranien en direction des pays limitrophes sous-estimant ainsi la capacité des Iraniens à mener à terme leur principale objectif qui était une prise de pouvoir totale de ses partisans coreligionnaire et idéologique; les Saoudiens ont vite déchanté face au front chiite en Irak qui avait des capacités de nuisance même à l'intérieur du royaume saoudien; ce qui a induit au changement radical de leur politique en direction de ce pays et laissé champ libre aux Iraniens et on voit le résultat aujourd'hui. Au final les Iraniens sont parvenus à la plupart de leurs objectifs en Irak , au premier lieu celui du retrait des troupes américaines stationnées en Irak et l'émergence dans ce pays de courants politique et idéologique totalement acquis aux Iraniens, et l'Irak actuel ne représente aucun danger et crainte pour la poursuite du plan iranien au Moyen-Orient, et à long terme tous les observateurs avisés prévoient une prise de pouvoir totale de ses partisans dans ce pays ,et c'est le principale objectifs des mollahs iraniens, mais pourquoi les Iraniens on agit ainsi en Irak ? La réponse se trouve au concept même de leur idéologie d'essence religieuse basée sur la pensée chiite qui est en conflit permanant avec celui des sunnites, fondamentalement différents au terme dogmatique. Mais aussi d'événements ayant marqué l'existence même du régime des Mollahs depuis leur prise de pouvoir en 1979 , faite d'affrontements comme celui du conflit avec l'Irak de Saddam, et de tensions avec les régimes des pays voisins qui ont des politiques et modes de gouvernance totalement différents de celui des Iraniens, et d'affrontements idéologiques permanant avec ces même pays voisins qui aspirent à le voir disparaître et qui à leurs yeux représente une menace permanente pour leur stabilité intérieure et leur sécurité nationale ; vu la présence d'une communauté chiite non négligeable en nombre dans leur territoire qui aspire à une participation politique et partage de pouvoir et une opposition très active d'Iraniens à l'intérieur de l'Iran et à l'extérieur qui multiplient des tentatives pour faire changer du régime , avec bien sûr l'appui de certaines puissances étrangères. Ces différentes tentatives ont échoué, ont fait produit l'effet inverse et ont fait consolider sa capacité à rester en place; le renforçant ainsi avec une politique agressive envers ses opposant idéologique et une stratégie d'apaisement envers des initiatives intérieures qui prônent des réformes économique et sociale. Aussi ,doit-on souligner que les performances enregistrées dans divers secteurs comme celui de l'économie en dépit des sanctions internationales, et l'attitude intransigible des Mollahs en ce qui concerne la légitimité des Iraniens à avoir accès à l'énergie atomique a fait en sorte de consolider son appui populaire ainsi ces tentatives pour faire chasser les Mollahs du pouvoir en Iran a fait provoquer une nouvelle stratégie de défense que le régime iranien excelle en ces temps qui court. Ils appliquent tout bonnement la notion qui dit que la meilleure défense c'est l'attaque; au lieu de rester dans la défensive et rester passive aux événements qui touchent les pays voisins avec son lot de risque de voir des régimes anti- iraniens s'émerger. Les Mollahs passent donc à l'offensive en appuyant son atout principal qui est la composante chiite avec la possibilité de les voir à long terme prendre le pouvoir, le régime iranien excelle aussi dans l'intox et la tromperie, en légitimant ainsi, aux yeux du peuple, leur devoir d'ingérence pour sauver les Chiites des pays limitrophes, ce qui s'est produit bien sûr; leur stratégie de s'immiscer dans les conflits qui touchent les pays voisins est devenu plus qu'une nécessité , mais un devoir, afin de se prémunir de toute tentative de prise de pouvoir des courants anti- chiites soutenus et alignés sur la politique des régimes des monarchies du Golfe; au premier lieu l'Arabie saoudite qui prône un Islam sunnite et de conception différente de celui pratiqué par les Chiites ; donc ce qui porte préjudice à leur principale objectif qui est le leadership dans la région au terme idéologique qui veut dire aussi religieux, qui sont indissociables du point de vue des Mollahs. Donc si on analyse de plus près le résultat de l'intervention indirect iranienne en Irak on aperçoit que leur mission est presque accomplie, donc cet acquis a donné plus d'assurance à leur politique d'intervention en Syrie ; en soutenant politiquement et militairement un régime en perte de vitesse ; dépourvu de toute légitimité populaire. Pour les Iraniens , pas question d'entendre parler d'une nouvelle Syrie tournée vers l'Arabie saoudite ou la Turquie, c'est pour cela que les Iraniens ont pesé tout leur poids pour que le régime de Bachar el Assad reste, et les partisans de leur idéologie dans ce pays gagnent plus terrain, pour que leur poids pese sur la balance en cas de négociations de paix et la formaton d'un gouvernement de transition, presque même scenario à l'irakienne. Leur engagement en Syrie en dit long sur leur motivation avec un appui franc au régime et aux milices chiites de Hezbolllah libanais donc il faut s'attendre à un conflit long et complexe. En conclusion , l'isolement imposé par les pays occidentaux pour affaiblir le régime des Mollahs au départ, et fléchir ses ambitions à l'accès au nucléaire par la suite n'a fait que renforcer sa légitimité populaire et radicaliser ses positions ; et les tentatives faites pour le déstabiliser n'a fait que renforcer sa capacité à se défendre et provoquer le changement de sa politique étrangère qui ne se contente plus à défendre son espace vital et ses acquis internes , mais a œuvré activement à l'émergence d'un bloc idéologique d'essence chiite englobant toute une sous-région au Moyen-Oorient. La seul option possible pour parvenir à l'entente avec ce régime c'est l'arrêt des tentatives de sa déstabilisation orchestrés par les Américains en premier lieu et l'ouverture d'un dialogue franc avec ses voisins du Golfe à leur tête le royaume saoudien cela peut s'avérer fructueux pour trouver un dénuement rapide pour le règlement du conflit en Syrie ; qui est devenu presque un conflit inter-religieux , et celui des tensions interconfessionnels en Irak et aussi celui du Yémen aussi puisque les Iraniens sont presque partie prenante dans l'échiquier du confit inter-yéménite avec leur appui politique et militaire pour les Houthis; donc toutes les solutions à ces conflits sont entre les mains des Iraniens, qui malheureusement, sont peu enclins à faire des concessions ; d'ailleurs lors de négociations concernant leur dossier nucléaire avec les puissances occidentales, à moins d'avoir l'assurance totale que leur régime sera fréquentable dorénavant y compris par toutes les monarchies du Golfe et les Américains.

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