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Evaluation de la reconstruction ou simple test électoral ?
élections législatives en Irak
Publié dans La Tribune le 09 - 03 - 2010

Plus de 19 millions d'Irakiens se rendront aux urnes pour élire un nouveau gouvernement, dans le cadre des deuxièmes législatives depuis la chute de Saddam Hussein en 2003. Selon l'ONU, les résultats préliminaires ne seront connus que le 18 mars et les résultats définitifs à la fin du mois. Quels que soient les résultats des élections irakiennes, l'Irak pourrait ne pas trouver la stabilité requise si sa classe politique n'arrivait pas à un partage équitable du pouvoir, des territoires et des ressources du pays, estime Joost Hiltermann, directeur adjoint programme Moyen-Orient à l'ICG.Comme prévu, les élections ont commencé avec une série d'attentats. La branche irakienne d'El Qaïda avait menacé de mort quiconque participerait au scrutin et a proclamé un «couvre-feu» pour tenter d'intimider les Irakiens, notamment les sunnites, afin d'éviter une participation massive qui marginaliserait encore le réseau extrémiste sunnite. Pour tenter de parer aux violences, un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place. A Baghdad, 200 000 policiers et soldats sont déployés et les frontières et aéroports sont fermés. La plupart des blocs confessionnels et ethniques ont éclaté, laissant souvent la place à de grandes listes comprenant cette fois des membres de toutes les confessions. Ce scrutin législatif devrait consacrer l'hégémonie chiite sur le pays, mais, fait nouveau, on note le retour des sunnites dans le jeu politique après avoir boudé les premières législatives de 2005. Cette communauté minoritaire a dominé pendant 80 ans l'État irakien indépendant. Plus d'un million d'Irakiens en exil, majoritairement sunnites, vont pouvoir aussi voter.
Les forces politiques en présence
Plus de 6 000 candidats, dont 1 800 femmes, sont en lice pour pourvoir les 325 sièges du nouveau Parlement irakien. Quatre listes principales sont en compétition. L'Alliance nationale irakienne est constituée du Conseil suprême islamique irakien d'Ammar El Hakim, du Mouvement de Moqtada Sadr, du parti Fadhila, du Courant de la réforme nationale de l'ancien Premier ministre Ibrahim Jaafari et de la Conférence nationale irakienne d'Ahmed Chalabi
(547 candidats dans 15 provinces). L'Alliance pour l'Etat de droit du Premier ministre Nouri El Maliki comprend 40 mouvements et courants politiques, des membres des communautés chiite et sunnite, tout comme des indépendants (400 candidats dans 15 provinces). Vainqueur du scrutin provincial de 2009, le chef du parti religieux Dawa, Nouri El Maliki, est revenu en Irak en 2003 après un exil en Iran et en Syrie. Il est devenu chef du gouvernement en mai 2006 à l'apogée des dissensions confessionnelles. Il affronte ces élections en étant affaibli par de récentes vagues d'attentats à Baghdad.La troisième liste, le bloc irakien de l'ancien Premier ministre chiite laïque Iyad Allaoui, est constituée de personnalités sunnites et du Front du dialogue national de Saleh El Motlaq (530 candidats dans 15 provinces). Iyad Allaoui a été Premier ministre du premier gouvernement après l'invasion de 2003. Il est adulé dans les régions sunnites après avoir été longtemps honni par cette communauté pour son offensive contre le bastion rebelle de Fallouja (juin 2004-avril 2005). Il dirige le Bloc irakien qui compte des personnalités sunnites comme le vice-président Tarek El Hachemi ou le ténor du Parlement Saleh El Motlaq, exclu des élections. Ce médecin laïque a appartenu au Baas, l'ancien parti de Saddam Hussein, de 1961 à 1971, avant de se brouiller avec lui et de s'exiler en Grande-Bretagne où il a échappé à une tentative d'attentat. Il s'oppose à la «débaassification».Quant à l'Alliance kurde irakienne, elle est constituée, comme son nom l'indique, de partis kurdes. Il s'agit des deux partis traditionnels -l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) du président Jalal Talabani et du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, en plus d'une dizaine de groupes politiques islamistes (365 candidats dans 11 provinces).
Chalabi de retour : l'opportunisme irakien
Pas moins de six chiites convoitent le poste de Premier ministre et leurs ambitions risquent de rendre difficile la formation du gouvernement après les législatives. Parmi ceux-ci, citons le vice-président Adel Abdel Mahdi, dirigeant du Conseil supérieur islamique d'Irak (CSII), qui cherche à obtenir sa revanche. En 2006, lors d'un vote au sein de la coalition chiite pour désigner le candidat au poste de Premier ministre, il avait été battu d'une voix par Maliki. Le ministre des Finances Baqer Jaber Solagh a également des ambitions. Membre du CSII, il a vécu en Iran et en Syrie et a été ministre de l'Intérieur d'avril 2005 à mai 2006. Des sunnites l'ont accusé d'avoir créé des «escadrons de la mort» au sein de la police, ce qu'il a démenti. Le ministre de l'Intérieur Jawad Bolani, laïque, veut tourner la page de la «débaassification» et espère être le candidat du compromis. Et puis il y a le retour controversé d'Ahmed Chalabi. C'est l'un des artisans de l'invasion en 2003 et il avait été complice de la mascarade relative aux preuves sur les armes de destruction massive de Saddam Hussein. Aujourd'hui, virage à 180°, il est membre de la liste chiite de l'Alliance nationale irakienne et pourrait être le candidat du chef radical Moqtada Sadr au poste de chef de gouvernement, grâce à sa capacité à rallier d'autres groupes pour former un gouvernement de coalition qui pourrait séduire les sadristes. Numéro trois sur la liste de l'Alliance nationale irakienne, la plus puissante coalition chiite religieuse du pays, il est pratiquement assuré de remporter un mandat de député. Beaucoup parient qu'il sera au prochain gouvernement, car aucune des trois grandes coalitions politiques qui s'affrontent aux élections du 7 mars ne semble en mesure de remporter la majorité requise pour former seule le gouvernement.Il fait partie du comité qui a interdit à près de 500 candidats sunnites de se présenter au scrutin, en les accusant de liens avec l'ancien parti Baas de Saddam Hussein, suscitant la colère des sunnites et menaçant la fragile réconciliation nationale.Le libéral pro-américain s'est transformé en chiite traditionnaliste et populiste, promettant du travail, des logements, une meilleure
éducation, la lutte contre la corruption et la transparence au gouvernement. Il a également promis la réintégration des fonctionnaires qui avaient perdu leur poste sous Saddam Hussein parce qu'ils étaient chiites ou considérés comme des opposants. Chalabi n'a, semble-t-il, pas oublié qu'en 2004 les Américains lui avaient préféré son rival chiite Ayad Allaoui, nommé Premier ministre, et que, peu après, ils l'avaient accusé d'avoir fourni des secrets militaires américains à Téhéran. Considéré comme l'un de ces exilés ignorant des réalités de la population parce qu'il avait surtout vécu aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne depuis les années 1950, il a entamé sa traversée du désert après une humiliante défaite aux premières élections législatives post-Saddam Hussein en décembre 2005.Il est devenu la bête noire des Etats-Unis qui le considèrent comme un agent de l'Iran. Ont-ils raison ? Le candidat Chalabi propose de «rendre son indépendance à la politique irakienne, réduire l'influence américaine et construire une alliance régionale durable avec l'Iran, la Syrie et la Turquie». Pour certains, il s'agit d'un aveu a posteriori du double jeu que Washington l'accuse d'avoir mené avec brio pendant une dizaine d'années jusqu'à l'invasion de mars 2003 qui a bénéficié à l'Iran. Pour Ryan Crocker, l'ambassadeur américain à Baghdad jusqu'en 2009, «il serait faux de penser que Chalabi est l'agent de l'Iran ou de quiconque. C'est un opportuniste et un nationaliste qui usera de n'importe quel moyen ou plateforme pour faire avancer ses projets».
La carte pétrolière
Au mois de février 2010, les exportations de pétrole de l'Irak ont atteint leur plus haut niveau depuis 1990. Elles ont franchi la barre des deux millions de barils par jour pour atteindre 2,4 mbj et 85% des recettes de l'Etat. A terme, l'Irak, qui possède les troisièmes réserves du monde (115 milliards de barils), devrait produire 10 à 12 mbj par jour, ce qui fera de ce pays l'égal des plus grands.Le chef du gouvernement sortant se targue de pouvoir développer le pétrole irakien du sud, négligé depuis plus de 30 ans, et d'en tirer des milliards de dollars pour l'économie et la reconstruction du pays. Le gouvernement compte produire plus de 12 millions de barils par jour d'ici 2017, ce qui représenterait une manne de plusieurs centaines de milliards de dollars pour un pays qui tire 95% de ses revenus du pétrole. Le vote de la province de Bassorah est crucial pour Nouri El Maliki, car la région fournit 70% du brut national et possède la seule ouverture sur le golfe arabo-persique. Sa Coalition de l'Etat de droit a largement remporté les élections provinciales en 2009 à Bassorah et dans d'autres zones du Sud à majorité chiite, grâce à ses succès contre l'insurrection armée. Mais les conditions de vie dans ces provinces ainsi que les derniers contrats pétroliers font que la popularité du Premier ministre est en chute. Ainsi des partis chiites rivaux tels que le mouvement de l'imam radical Moqtada El Sadr, le Parti Fadhila et les nationalistes l'accusent-ils d'avoir tout simplement vendu la richesse du pays aux intérêts étrangers. A titre d'exemple, le britannique BP et la China National Petroleum ont remporté les appels d'offres à Rumaila et comptent augmenter sa production de 10% d'ici la fin de l'année et à 2,85 millions de barils par jour d'ici à 2017. Même si l'atout relatif au pétrole du Sud est relativisé par les experts, qui jugent optimistes les projections annoncées sur l'augmentation de la production, Nour El Maliki l'utilise comme un atout électoral. Rappelons que les infrastructures sont dans un piètre état et que la violence persistante entraîne des sabotages et des dépenses de sécurité supplémentaires. Un autre problème, de taille, est le pétrole du Kurdistan. La production de pétrole y est à l'arrêt depuis la mi-octobre en raison d'un différend entre Baghdad et Erbil sur le paiement des compagnies étrangères qui exploitent les gisements. Le Kurdistan irakien avait commencé le 1er juin 2009 à exporter du pétrole pour la première fois de son histoire, malgré le fait que Baghdad dénie à sa province du Nord le droit de signer des contrats sans son aval. Le gouvernement central a refusé de reconnaître les contrats pétroliers conclus par le Kurdistan avec des sociétés étrangères et a exigé l'application de contrats de service, rémunérant les compagnies pétrolières au baril extrait plutôt que par un partage des bénéfices tirés de l'exploitation des ressources. Un accord serait proche.
L'ingérence des puissances
«L'Etat irakien reste si faible, sa souveraineté si perméable et sa classe politique si divisée que c'est presque une invitation à l'ingérence», souligne l'International Crisis Group (ICG). Pour l'ICG, l'influence de l'Iran est bien supérieure à celle des Etats arabes. La diplomatie, le commerce, les contrats de gaz, l'aide à la reconstruction, les dons religieux en Irak et les partis politiques, sont autant de canaux d'influence. D'ailleurs, certains estiment que la commission contrôlée par les chiites, qui a interdit à un demi-millier de candidats sunnites de se présenter pour liens présumés avec l'ancien régime baassiste de Saddam Hussein, est sous l'influence de l'Iran. Pour d'autres, l'alliance électorale entre deux mouvements chiites rivaux : les partisans de l'imam radical Moqtada El Sadr, qui serait désormais installé en Iran, et le Conseil suprême islamique irakien (CSII), est aussi le fruit de l'influence iranienne. Pour rappel, les sadristes, apparus en 2003, étaient auparavant les ennemis jurés du CSII, et les partisans des deux camps se sont combattus jusqu'en 2008. Les Iraniens auraient
également fait pression pour que Nouri El Maliki rejoigne la nouvelle alliance. En vain. Le gouvernement El Maliki estime que les Américains et les Iraniens se livrent une bataille par procuration. D'ailleurs, des miliciens chiites, financés et entraînés par des forces loyales au régime des mollahs iraniens, ont tué des centaines de soldats américains en Irak, affirme l'homme politique sunnite Osama El Noujaifi. Les autres Etats de la région veulent un Irak stable, compte tenu des conséquences possibles d'une implosion, mais surtout pas d'un Etat puissant. Des soupçons d'ingérence étrangère ont également été nourris par la visite, fin février 2010, de l'ancien Premier ministre chiite laïque, Iyad Allaoui, à Riyad. Il a été reçu par le roi Abdallah et le chef du renseignement saoudien. Le roi Abdallah a toujours refusé de recevoir Maliki et Allaoui, dénonçant l'attitude des chiites qui veulent couper l'Irak de leurs voisins arabes. Certains religieux saoudiens soutiendraient la guérilla sunnite financièrement, mais, selon l'analyste irakien basé à Dubai Mustafa Alani, le gouvernement de Ryad lui-même évite de s'ingérer. Bien évidemment, l'Arabie, qui se veut le bastion de l'islam sunnite, s'inquiète de l'influence grandissante de l'Iran en Irak depuis l'invasion de 2003.S'agissant de la Turquie, Marc Delteil estime qu'elle craint surtout les aspirations des Kurdes irakiens. La Syrie défend l'«identité arabe» de l'Irak et dément les accusations irakiennes et américaines selon lesquelles elle constitue la base arrière des mouvements armés. L'idéal pour la Syrie c'est un Irak laïque, arabe mais qui lui permette de préserver son alliance avec l'Iran.Reste le rôle des Etats-Unis. Ces élections interviennent également à quelques mois du retrait des troupes de combat américaines. Le gouvernement Maliki a réussi à s'imposer malgré l'omniprésence américaine. Kevin Schwartz relève qu'il a réussi à établir des relations politiques et économiques cordiales avec l'Iran, à ralentir le processus de privatisation économique lancé par les dministrateurs néoconservateurs envoyés à Baghdad en 2003, et s'est instauré lui-même comme le principal employeur du pays. Il semble réticent dans son rôle désigné comme hôte possible à long terme pour une force de frappe militaire américaine au Moyen-Orient. Il rappelle également que Maliki a fait pression sur l'administration Bush pour qu'elle signe un accord de statut des forces (SOFA) en 2008 qui incluait un retrait complet de l'armée américaine d'ici la fin de 2011. Ainsi a-t-il exigé et obtenu la promesse de libérer les cinq énormes bases militaires «durables» que le Pentagone avait construites, avec leurs installations complexes, peuplées de dizaines de milliers d'hommes, dont pratiquement aucun Irakien. De véritables «villes américaines» en état de fonctionnement. Or, ces villes disparaîtront-elles réellement après le retrait du gros des troupes américaines ? Ensuite, la stabilisation de l'Irak sera-t-elle facilitée par ce retrait, sachant que d'autres puissances y exercent leur influence ? Autant de questions auxquelles ces élections n'apporteront pas de réponse.
L. A. H.


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