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Rivalité politique ou confrontation idéologique ?
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 01 - 2016

Depuis l'accord trouvé entre la communauté internationale et le régime iranien à propos de son dossier nucléaire et la levée substantielle des sanctions internationales, l'Arabie saoudite a senti le danger mortel des Mollahs qui n'hésiteront plus à intensifier leurs activités dans la région du Moyen-Orient en général et à l'intérieur du royaume en particulier. Le royaume s'est retrouvé presque acculé et seul pour faire face à l'ogre iranien et lâché par un soutien politique de l'administration Obama qui apparemment joue sur cette crainte saoudienne pour lui soutirer le maximum d'argent au profit du complexe militaro industriel américain qui est enraciné dans les orientations stratégiques globales des Etats- Unis d'Amérique et aussi pour des calculs purement stratégiques de la Maison-Blanche.
Pour le nouveau Roi de l'Arabie saoudite, l'Iran est l'ennemi numéro Un, et il sait qu'elle fera tout pour le déstabiliser, une guerre ouverte et directe entre les deux pays étant exclue par la simple logique que le royaume est sous protection américaine, mais les coups bas et les manœuvres de déstabilisation vont s'intensifier à l'intérieur du royaume ce qui explique clairement le durcissement de la politique intérieure de l'Arabie juste après l'accession au trône du Roi Salman, par crainte et par précaution. Cette approche sécuritaire du nouveau Roi ne fait pas l'unanimité au sein de l'élite saoudienne avec des nouvelle réglementations qui limitent les activités politiques et l'activisme sociale et la multiplication des arrestations. D'ailleurs rien qu'en septembre 2015, les forces de sécurité saoudiennes ont procédé à l'arrestation de 1 500 Saoudiens et plus de 300 étrangers pour suspicion de connections avec Daech. Il faut dire que le Roi se méfie de tout , et voit le danger partout, surtout un danger qui vient de l'intérieur de son royaume, ce qui explique sa méthode rigoureuse et ferme pour éliminer les facteurs de nuisance qui peuvent toucher au premier lieu la famille royale, et en deuxième lieu la sécurité et la stabilité de son pays. Officiellement, l'administration Obama s'est engagée avec le gouvernement actuel saoudien pour un partenariat stratégique qui touche principalement la sécurité régionale et la stabilité économique, et en contrepartie le gouvernement saoudien devra procéder à quelques reformes qui touchent principalement la politique et les droits de l'Homme, en principe les officiels américains sont tenus de ne pas critiquer la politique interne de l'Arabie saoudite dans leur discours donc les reformes promises restent du domaine d'engagement diplomatique privé. Les relations bilatérales sont solides et diversifiées, et touchent presque tous les secteurs économique et social, y compris l'éducation. L'Arabie saoudite tient à sa coopération très étroite avec les Américains pour bâtir une économie forte, et un système éducatif fiable qui répond aux besoins de son économie qui est actuellement totalement dépendante des hydrocarbures, le défit est de taille pour une population jeune mais les restreints budgétaires liés surtout à la baisse des cours de baril et aussi des dépenses militaires faramineuses qui progressent crescendo peuvent compromettre toutes ces aspirations. Un tableau peu reluisant pour l'un des pays les plus riches de la planète, avec son fonds souverain des plus faramineux, l'explication se trouve dans ses errements économiques et politiques avec un mode de gouvernance centralisé dénué d'expertise necessaires; toutes les décisions stratégiques passent par la famille royale qui est trop encline à satisfaire ses propres caprices extravagant qu'à celui des attentes populaires, aussi un mode de gouvernance où prime le secteur de la sécurité et la défense au détriment d'autre secteurs stratégiques et un partage inéquitable des richesses basé sur des principes féodales avec sa disparité sociale à peine voilée, aussi un laxisme flagrant envers les dérives d'une certaine catégorie sociale aux avantages régaliens, qui a provoqué moult remous à cette nation à l'exemple du soutien aux groupes extrémistes à travers le monde qui est en faite une démarche personnelle de quelques personnalités proches de la famille royale et aussi de personnes fortunées qui ne peut à aucun cas assimiler à des activités étatiques, et bien d'autres faiblesses qui caractérisent ce régime qui a compris tardivement que le seul garant de la stabilité du trône c'est celui d'établir un Etat de droit en procédant à des reformes, d'autant plus que ses voisins immédiats à l'image du Kuwait, le Qatar, et les Emirats arabes unis ont déjà procédé à des reformes constitutionnelles et le royaume saoudien ne peut pas rester à l'écart de cette dynamique nécessaire qui est le seul gage de stabilité du moins sociale. Le régime iranien et ses motivations politiques en Moyen-Orient. Pour les dignitaires religieux iraniens, leur pays est en soit même une cause,révolutionnaire et religieuse, et le fondement de leur politique extérieure est basé sur l'exportation de cette cause et cette révolution, l'article 124 de la Constitution de la République islamique d'Iran affirme explicitement que : l'exportation de la révolution est une responsabilité constante de la République islamique, le guide de la révolution le Grand Ayatollah Ali Khamenei a affirmé peu après l'accord sur le nucléaire iranien, que cet accord ne changera en rien la politique extérieure iranienne et qu' il n'y aura pas de compromis autour de cette constante , qui est bien sûre celle de l'exportation de la révolution. Pour les Iraniens tous les maux qui ont touché leur pays depuis leur révolution de 1979 sont liés à l'Arabie saoudite, directement ou indirectement, comme la guerre Iran-Irak où la royaume saoudien a soutenu l'Irak de Saddam et a supporté financièrement et d'une façon considérable l'effort de guerre. Pour le régime iranien L'Arabie saoudite a toujours œuvrée pour le maintenir dans l'isolement international; cette escalade de tensions du moins politique pour le moment est en quelque peu une réponse du berger à la bergère, la crainte des dirigeants saoudiens s'est accentuée crescendo depuis l'accord signé entre l'Iran et la communauté internationale sur la maîtrise de son nucléaire qui inclut la levée de certaines sanctions ce qui permettra certainement au régime iranien de trouver toutes les ressources financières nécessaires et de se donner les moyens conséquents pour parvenir à ses objectifs en Moyen-Orient qui occupe une place centrale et prépondérante dans sa conception de l'exportation de sa révolution islamique, Les manœuvres d'ingérence avérée dans les affaires internes des pays limitrophes qui lui sont inférieurs ne cadrent pas avec le discours officiel, l'Iran pratique déjà une expansion idéologique en s'appuyant sur son atout majeur qui est la composante chiite qui se trouve dans la majorité des pays du Moyen-Orient, et finance pratiquement tous les facteurs de nuisance qui perturbent la stabilité institutionnelle des ces pays et qui a provoqué des fractures irréversibles entre les communautés qui, jadis ont vécu dans une certaine symbiose et cohabitation l'exemple de l'Irak, la Syrie, le Yémen, le Liban. Sujets de discorde entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. Le Royaume cherche avant tout à assurer sa sécurité et à contribuer à la stabilité régionale toute en maintenant sa relation privilégiée avec son protecteur américain, et sa politique extérieure est basée sur ce principe, du point de vu saoudien, mais de point de vu du régime iranien les structures politique et économique du royaume saoudien va à l'encontre même de ses fondements et ses objectifs et met en danger sa survie; les sujets de discorde entre les deux régimes sont multiples; le régime iranien idéologiquement est basé sur la pensée chiite, qui est en conflit historique avec celui prôné par l'Arabie Saoudite, et leur politique extérieure est totalement divergente aussi la politique de l'exportation de la révolution iranienne a provoqué des fractures irréversibles sur des espaces de cohabitation interconfessionnels dans les pays limitrophes, et s'est répercutée négativement sur la stabilité du royaume avec la montée incessante des contestations chiites à l'est du royaume ; toutes ces activités iraniennes dans la région ont poussé l'Arabie saoudite à réagir constamment pour démanteler les manœuvres iraniennes pour établir des régimes sectaires pro-iraniens, sans omettre l'accusation iranienne contre l'Arabie saoudite qui la soupçonne d'inonder le marché mondial du pétrole et d'être derrière la chute du prix du baril en vue d'aboutir à l'effondrement de l'économie iranienne, ce qui est totalement absurde, tout simplement parce que les experts expliquent cette baisse par une décrue de la demande du marché américain qui s'est répercutée sur les prix , et aussi d'autres facteurs purement conjoncturels liés à l'économie mondiale presque en récession, donc des accusations non fondées qui relèvent plutôt de la provocation (Suite et fin)

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