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L'Algérie passe de la 100e à la 88e place sur la liste des pays les plus corrompus
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 01 - 2016

Classée à la 100e place sur une liste comprenant 175 pays en 2014, l'Algérie gagne 12 places pour se classer à la 88e place sur 168 pays en 2015. Selon le dernier classement de Transparency international (TI) de perception de la corruption dans le secteur public (IPC) pour l'année 2015, rendu public hier, l'année 2015 a démontré qu'en œuvrant ensemble, il est possible de gagner la bataille contre la corruption.
Le président de TI a indiqué que «la corruption peut être éliminée si nous œuvrons tous ensemble. Pour éradiquer les abus de pouvoir et les pots-de-vin et faire la lumière sur les accords secrets, les citoyens doivent, ensemble, dire à leurs gouvernements que cela suffit. L'indice de perception de la corruption 2015 montre clairement que la corruption demeure un fléau partout dans le monde.
Cependant, 2015 a également été une année où les citoyens sont encore une fois descendus dans la rue pour protester contre la corruption. Les populations à travers le monde ont envoyé un signal fort à leurs dirigeants, à savoir qu'il est grand temps de s'attaquer à la grande corruption».
AACC : «L'Algérie n'enregistre aucun progrès»
Selon l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), «l'Algérie obtient encore une fois, et ce n'est pas une surprise, une très mauvaise note de 3,6 sur 10 et la 88e place, soit le même score que celui des années 2014 et 2013, mais avec une remontée de 12 places s'expliquant uniquement par un nombre moins important de pays dans le tableau de cette édition et sept pays «ex-æquo» à la 88e place ! L'Algérie occupe les très peu reluisantes 17e place en Afrique et 9e dans la région du Maghreb et Moyen-Orient (MENA)».
Pour l'AACC, «ce très mauvais score confirme l'absence de volonté politique du gouvernement algérien» et que «la ratification par l'Algérie en 2004 de la Convention des Nations unies contre la corruption et la promulgation de la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption n'auront servi à rien».
«L'Algérie ne peut pas améliorer son score actuel dans l'Indice mondial de perception de la corruption tant que le pouvoir continue d'organiser des procès judiciaires sur les gros scandales de corruption où les principaux commanditaires sont épargnés et protégés en toute impunité ; tant que la justice ne sera pas indépendante ; tant que l'on continuera à réprimer les dénonciateurs de la corruption ; tant que la très mauvaise loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption ne sera pas révisée et ne sera pas réellement conforme à l'esprit et à la lettre de la Convention des Nations Unies contre la corruption ; tant que les associations libres et indépendantes du pouvoir seront interdites et réprimées ; tant que les institutions gouvernementales devant œuvrer pour la bonne gouvernance demeureront inertes, inefficaces, bureaucratiques et dépendantes de l'Exécutif, à l'image notamment de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), de l'Office central de répression de la corruption, de la Cour des comptes, de l'Inspection générale des finances (IGF) et de la Cellule du traitement du renseignement financier (CTRF)».


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