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Photographe ou anthropologue de Podor ?
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 03 - 2016

Au Sénégal, le petit monde de la photographie est en deuil. Le portraitiste Oumar Ly est décédé lundi 29 février mais sa disparition n'a été annoncée que mercredi 2 mars. Originaire de Podor, commune située en bordure du fleuve Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie, Oumar Ly a débuté la photo en 1963. Il a ensuite passé son temps à photographier les habitants de sa ville dans son studio comme ceux de la brousse.
Les portraits d'Oumar Ly sont des témoignages uniques sur une région, celle de Podor, où il a vécu quasiment toute sa vie, mais aussi sur une époque. Quarante années d'histoire qui ont débuté en 1963 lorsqu'il ouvre le Thiofy studio. Dans la veine du Malien Malick Sidibé, il immortalise les populations de sa ville et de la vallée du fleuve Sénégal, dans leur diversité et dans leur modernité. Aux côtés des nobles en boubous, il photographie les jeunes yéyé, les filles à la mode, et les sapeurs de province. Ce fils de commerçant découvre la photographie en regardant les colons français utiliser leurs appareils. Il économise et s'achète un Kodak d'occasion. Mais il devra patienter quelques années avant d'ouvrir son propre studio. Le destin lui donne alors un coup de pouce. Le Sénégal, devenu indépendant, veut fournir des papiers aux populations. L'administration l'embauche et l'envoie silloner la brousse pour tirer le portrait des citoyens. Il peaufine sa technique et attire bientôt de nombreux clients dans son studio. En quarante ans, Oumar Ly a réalisé plus de 5 000 clichés. Une mine d'information unique sur une région et sur ses mutations. Il voit son talent reconnu tardivement, en mai 2009, lorsqu'une première exposition de son travail est organisée à Dakar.

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