Depuis New York, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a évoqué le mécanisme africain de coopération policière (Afripol), appelant à l'intégrer dans les actions de coopération de l'ONU. En marge du sommet des chefs de police à New York auquel prenait part le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, il a été évoqué l'institution africaine de police dont la base est née à Alger. Dans ce sens, Abdelghani Hamel a demandé au secrétaire général de l'ONU d'«intégrer Afripol dans ses plans et actions futures de coopération internationale». Le directeur général de la Sûreté nationale, qui exposait les axes importants de la proposition algérienne relative à la réorganisation de la police des Nations unies (Unpol), a indiqué qu'Afripol «constituait un nouvel instrument de coopération régionale pour un continent qui reste confronté à de multiples «facteurs de déstabilisation contre lesquels nous luttons ensemble». Dans ce sens, il a jugé ces menaces importantes auxquelles il faut des réponses globales, réfléchies et contrées entre les Etats membres de l'ONU. En détaillant sa proposition pour valoriser et mettre à niveau les forces d'Unpol, Abdelghani Hamel a précisé qu'elle reposait sur trois axes importants, liés à la gestion des effectifs, à la logistique et à l'aspect opérationnel. Dans ce contexte, le premier responsable de la Sûreté nationale a précisé que le nombre des effectifs de la police des Nations unies, qui dépasse les 13 000 éléments, est appelé à augmenter du fait des besoins grandissants en matière de sécurité et de maintien de la paix dans le monde. A ce titre, il a signalé qu'avec «13 000 policiers, la courbe restera certainement croissante au regard des conflits de basse intensité que connaît la société internationale ». Selon lui, «il est temps de valoriser davantage la normalisation au profit de ces unités constituées pour fixer exactement le volume, l'organisation et le fonctionnement de ces forces de police». A ce propos, il a proposé «l'élaboration d'un code de conduite pour éviter les déviances et les dérapages lors de l'exécution des missions et pour mettre à l'abri ces soldats de la loi». Le directeur général de la Sûreté nationale a estimé, que « la réorganisation de la police des Nations unies exige également une mise à niveau des intervenants (dans les opérations de maintien de la paix) par la formation et l'entraînement pour juguler les disparités existantes entre les différentes polices et renforcer leurs capacités opérationnelles». Sur le plan logistique, il a précisé qu'il serait juste d'imposer les dotations organiques de ces unités avant leur déploiement sur le terrain et de mettre sur pied une chaîne logistique qui répond aux impératifs de l'autonomie et de l'anticipation pour une prise en charge réelle et effective».