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Les histoires des Prophètes
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 06 - 2016

Mais Dieu savait déjà quelle allait être leur conduite : «Surveille-les donc et sois patient», c'est-à-dire persévère face à leur mal, car les choses ne tarderont pas à s'éclaircir. «Et informe-les que l'eau sera en partage entre eux (et la chamelle) ; chacun boira à son tour» (54, 28). Lorsque cette situation se prolongea, les notables de Thamûd se réunirent et décidèrent de tuer la chamelle pour garder l'eau pour eux seuls, et le diable enjoliva ce projet dans leurs esprits.
Dieu dit : «Ils tuèrent la chamelle, désobéirent au commandement de leur Seigneur et dirent : «Ô Sâlih, fais-nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés.» (7, 77) Ce fut leur chef, Qadâr, fils de Sâlif, fils de Jundu' qui tua la chamelle, mais son crime fut attribué à l'ensemble des négateurs de Thamûd parce qu'il avait eu leur approbation. Ibn Jarîr ainsi que de nombreux exégètes ont rapporté que deux femmes parmi le peuple de Thamûd ont eu une grande responsabilité dans la mise à mort de la chamelle. L'une d'elles, répondant au nom de Saddûq fille d'al-Muhayyâ, fils de Zuhayr, fils d'al-Mukhtâr, une femme très riche et d'une famille de noble lignée, était mariée à un homme qui avait suivi Sllih. Elle quitta son époux et demanda à son cousin Masda', fils Muharrij, fils d'al-Muhayyâ de tuer la chamelle s'il voulait l'épouser.
La deuxième femme, 'Anîza fille de Ghanam, fils de Mujliz, surnommée Umm 'Uthmân, était une femme âgée et une négatrice invétérée ; elle avait quatre filles de son époux Dhu'âb fils de 'Amrû, l'un des notables de Thamûd. Elle proposa à Qadâr fils de Sâlif de choisir celle qu'il voulait d'entre elles s'il mettait à mort la chamelle. C'est ainsi que ces deux hommes décidèrent de tuer la chamelle et qu'ils invitèrent les Thamûd à les aider et les soutenir dans leur tâche : sept hommes répondirent à leur appel. Ils devinrent ainsi neuf comme le mentionna Dieu : «Et il y avait dans la ville un groupe de neuf individus qui semaient le désordre sur terre et ne faisaient rien de bon» (27,48). Ils incitèrent le reste de la tribu à les suivre et purent les convaincre de la nécessité de leur crime.
Une fois d'accord, ils partirent guetter la chamelle sur le chemin qu'elle empruntait habituellement ; dès qu'elle apparat, Masda' lui décocha une flèche qui la fit fléchir sur ses genoux. Aussitôt, les femmes se mirent à crier et inciter les autres à participer à la mise à mort de la chamelle. Qidâr fils de Sâlif s'acharna alors sur elle avec son épée jusqu'à ce qu'elle tomba par terre en poussant un seul et terrible cri qui fit fuir son petit qui se trouvait non loin de là ; Qidâr lui asséna un autre coup dans le cœur qui l'acheva.
Son petit courut alors vers une montagne inaccessible en poussant trois cris terribles. 'Abdurrazzâq a rapporté, d'après al-Hasan que «le petit de la chamelle a crié : "Ô Seigneur ! Où est ma mère ?" avant d'entrer dans un rocher où il disparut». On a dit aussi qu'il fut poursuivi et tué à son tour. Dieu dit : «Puis ils appelèrent leur camarade qui prit le couteau et tua la chamelle. Comment furent donc Mon châtiment et Mes avertissements !» (54, 29-30) ; «Lorsque le plus misérable d'entre eux se leva (pour tuer la chamelle). L'Envoyé de Dieu leur avait dit : "La chamelle de Dieu ! Laissez-la boire." Mais ils le traitèrent de menteur, et la tuèrent Leur Seigneur les détruisit donc, et Dieu n'a aucune crainte des conséquences.» (91, 12-15)
L'imam Ahmad a rapporté d'après 'Abdullâh Ibn Zam'a que l'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a fait un sermon où il parla de la chamelle et de l'homme qui la tua. Il dit : « Lorsque le plus misérable d'entre eux se leva (pour tuer la chamelle) » puis ajouta : «Celui qui s'est levé (pour la tuer) était un homme violent et puissant dans son peuple, tout comme l'est Abu Zam'a ». Dieu dit également : «Ils tuèrent la chamelle, désobéi¬rent au commandement de leur Seigneur et dirent : "Ô Sâlih, fais-nous venir ce dont tu nous menaces, si tu es du nombre des Envoyés» (7, 77).
Les Thamûd firent preuve d'une mécréance manifeste et d'une négation des bienfaits et des signes de Dieu ; car non seulement ils ont contrevenu à l'ordre de Dieu et Son Envoyé de ne pas faire de mal à la cha¬melle, signe de Dieu prouvant la sincérité de Sâlih, mais aussi ils défièrent leur Messager de hâter le châtiment dont il les menaçait. Dieu dit : «Ils la tuèrent. Alors, il leur dit : "Jouissez (de vos biens) dans vos demeures pendant trois jours (encore) ! Voilà une promesse qui ne sera pas démentie."» (11, 65) On rapporte aussi que lorsqu'ils tuèrent la chamelle, Qidâr fils de Sâlif fut le premier à la frapper de son épée. Il la frappa aux jarrets et quand elle tomba par terre, les autres s'acharnèrent sur elle avec leurs épées. Son petit, qui ne se trouvait pas loin, s'enfuit alors vers la montagne où il poussa trois cris terribles. C'est pour cela que Sâlih leur a dit : «Jouissez (de vos biens) dans vos demeures pendant trois jours (encore)» (11,65).
Ils ne l'ont pas cru davantage et, le lendemain, ils tentè¬rent même de le tuer ; «Ils dirent : "Jurons par Dieu que nous l'attaquerons de nuit, lui et sa famille."» (27, 49) ; c'est-à-dire que nous allons le prendre par surprise dans sa demeure et le tuer, lui et sa famille, puis nous nierons cela si ses parents veulent venger sa mort. C'est pour cela qu'ils ont dit : «Ensuite nous dirons à celui qui est chargé de le venger : "Nous n'avons pas assisté à l'assassinat de sa famille, et nous sommes sincères » (27, 49) ; «Ils ourdirent une ruse et Nous ourdîmes une ruse sans qu'ils s'en rendent compte. Regarde donc ce qu'a été la conséquence de leur stratagème : Nous les fîmes périr, eux et tout leur peuple. Voilà donc leurs maisons désertes à cause de leurs méfaits. C'est bien là un avertissement pour des gens qui savent. Et Nous sauvâmes ceux qui avaient cru et étaient pieux.»
(27, 50-53) En effet, Dieu envoya sur ceux qui avaient tenté de tuer Sâlih des pierres qui les firent périr avant leur peuple. Le jeudi matin, premier jour de l'ultimatum, les visages des Thamûd étaient livides craignant les menaces de Sâlih, sur lui le salut. Mais le soir, ils s'écrièrent qu'un jour de l'ultimatum était passé sans que rien ne se soit produit. Le lendemain, leurs visages virèrent au rouge mais le soir, ils s'écrièrent de nou¬veau que le deuxième jour de l'ultimatum était passé sans que le châtiment n'arrivât.
Le surlendemain, c'est-à-dire le samedi, leurs visages devinrent noirs, et le soir, ils s'écrièrent encore que les trois jours de l'ultimatum s'étaient écoulés sans que rien n'advînt. Dimanche matin, ils se regroupèrent, orgueilleux, en attente du châtiment annoncé par le prophète Sâlih sans en connaître la nature ni d'où il allait venir. Mais dès que le soleil apparat, un grand et terrible cri venant du ciel se fit entendre et une puissante secousse les ébranla causant leur mort immédiate, La mort sévit, la vie cessa, le silence régna, et la vérité s'avéra :«[...] Et les voilà foudroyés dans leurs demeures ».
On rapporte qu'il ne resta en vie qu'une femme paralysée du nom de Kalba fille d'Assalq, qui nourris-sait une grande animosité pour Sâlih. En voyant le châtiment s'abattre sur les siens, elle se mit à marcher et à courir comme le plus agile des êtres. Arrivée au territoire d'une tribu arabe qui habitait la région, elle leur raconta ce qui venait d'arriver à son peuple et demanda à boire, elle tomba ensuite raide morte. Dieu dit : «En vérité, les Thamûd n'ont pas cru en leur Seigneur. Que périssent les Thamûd !» (11, 68)
L'imam Ahrnad a rapporté, d'après Jâbir, que lorsque l'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, passa près d'al-Hijr, il dit à ses compagnons : «Ne demandez pas de signes, car le peuple de Sâlih l'a fait et la chamelle lui a été envoyée. Elle venait de ce col et y revenait, mais les Thamûd désobéi-rent au commandement de leur Seigneur et la tuèrent ; elle s'abreuvait de leur eau un jour et ils buvaient de son lait un jour. Le cri venant du ciel les surprit et les extermina tous, à l'exception de l'un d'entre eux qui était dans le temple sacré de Dieu". Ils lui dirent : "Qui est-il ô Messager de Dieu ?" 11 dit : "il s'appelle Abu Rughâl ; lorsqu'il sortit du territoire sacré, il fut anéanti comme les siens."»
Dieu dit ensuite : « Alors il se détourna d'eux et dit : "Ô mon peuple, je vous avais communiqué le message de mon Seigneur et vous avais conseillé sincèrement. Mais vous n'aimez pas les conseillers sincères !"» (7, 79) ; c'est-à-dire qu'après l'arrivée du châtiment, Sâlih quitta les terres de son peuple en disant : « Je vous avais communiqué le message de mon Seigneur et vous avais conseillé sincèrement. Mais vous n'aimez pas les conseillers sincères» ; autrement dit : j'ai tout fait afin de vous orienter vers la vérité en employant tous les moyens en ma possession : paroles, actes et mes intentions étaient bonnes. «Mais vous n'aimez pas les conseillerssincères» ; c'est-à-dire que vous n'acceptez pas la vérité. Et c'est ce qui causa votre perte et vous fit mériter le châtiment douloureux qui sera éternel. Je ne puis plus rien pour vous et je suis dans l'incapacité de lever le supplice qui est le vôtre. J'ai accompli ma mission avec fidélité et je n'ai jamais cessé de vous faire de bonnes recommandations. Mais Dieu fait ce qu'il veut.
L'imam Ahmad a rapporté, d'après Ibn 'Umar ; « Lorsque l'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, fit halte, l'année de Tabûk, à al-Hijr près des demeures des Thamûd, les gens puisèrent de l'eau dans les puits des Thamûd et s'en servirent pour faire de la pâte et préparer à manger. L'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, leur ordonna alors de tout jeter, et la pâte fut donnée aux chameaux. Il les conduisit ensuite jusqu'au puits où s'altérait la chamelle, et il leur interdit d'en¬trer dans les demeures des peuples qui ont été châtiés. Il leur dit : "Je crains que ne vous touche ce qui les a touchés, n'entrez donc pas chez eux." »
Toujours selon l'imam Ahmad qui cite le même compagnon : « Quand l'Envoyé de Dieu, sur lui la grâce et la paix, a dit alors qu'il se trouvait à al-Hijr : "N'entrez pas dans les demeures de ces gens que l'on a tourmenté, à moins que ce soit en pleurant, si vous ne pleurez pas n'y entrez pas de peur que ne s'abatte sur vous ce qui s'est abattu sur eux." »
L'histoire d'Ibrahim, l'ami intime du Miséricordieux
Il s'agit d'Ibrâhîm Ibn Târikh (250), fils de Nâhûr (148), fils de Sârûgh (230), fils de Râghû (239), fils de Fâligh (439), fils de 'Âbir (464), fils de Shâlikh (433), fils d'Arphakshad (438), fils de Scm (600), fils de Noé, sur lui le salut. Cette généalogie a été établie par les gens du Livre dans leurs ouvrages. J'ai mis derrière chaque nom la période qu'il vécut d'après les calculs des gens du Livre, à l'exception de celle de Noé, dont nous avons déjà parlé.
Ibn 'Asâkir a rapporté, d'après plusieurs voies, selon 'Ikrima, ce qui suit : "Abraham, sur lui le salut, était sur-nommé Abu ad-Dayfân (le père des hôtes). Il était né lorsque Târikh avait atteint l'âge de soixante-quinze ans ; ce dernier avait deux frères Nâhûr et Hârân, le père de Loth. Abraham était le cadet de la famille." 'Ikrima a ajouté que Hârân mou¬rut dans la terre natale de ses parents, le pays des Chaldéens, à savoir Babylone, du vivant de son père.
Cette version est la plus plausible qu'historiens, biographes et chroniqueurs ont pu rapporter. Ibn 'Asâkir a authentifié cette version. On rapporte qu'Abraham épousa Sara mais n'eut pas d'enfants d'elle, car elle était stérile. Târikh trépassa à l'âge de deux cent cinquante ans, à Harân dans le pays des Cananéens ; il était accompagné de son fils Abraham, l'épouse de celui-ci ainsi que de Loth fils de Hârân. Ce qui prouve qu'il n'est pas né à Harân, mais bel et bien en terre chaldéenne, qui comptait entre autres localités Babylone et ses environs. Abraham, Sara et Loth restèrent quelques temps à Harân avant de continuer leur chemin vers le pays des Cananéens où se trouvait le tem-ple sacré de Jérusalem.
(A suivre)


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