«Le ministère de la Justice annonce le lancement officiel de l'exploitation de ce nouveau mécanisme, portant sur la rectification électronique des erreurs contenues dans les actes de l'état civil pour les citoyens résidant en Algérie, à partir du 23 août 2016». Selon un communiqué du ministère de la Justice, ce nouveau service permettra à tous les citoyens résidant au niveau national, le dépôt des demandes de rectification électroniques des erreurs contenues dans les actes de l'état civil par internet, soulignant que qu'afin «de bénéficier de cette prestation à distance, l'intéressé doit se présenter une seule fois auprès du tribunal pour s'inscrire». Il est également annoncé que «les citoyens qui se sont inscrits pour bénéficier du service de retrait d'un certificat de nationalité et/ou d'un casier judiciaire, peuvent accéder avec le même compte pour bénéficier de cette nouvelle prestation de rectification électronique des erreurs contenues dans les actes de l'état civil par le site web du ministère de la Justice». Le ministère de la Justice rappelle que «la poursuite des réformes profondes que connaît le secteur de la justice est l'un des objectifs principaux du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». Par ailleurs, la session de formation en Droit international des droits de l'Homme et en Droit international humanitaire (DIH) a débuté mardi à Alger, avec la participation de magistrats, d'experts et d'étudiants magistrats. La session qui traitera de plusieurs thèmes dont «Le Droit international humanitaire (DIH) et les droits de l'Homme» tend à «diffuser et ancrer la culture du droit qu'il s'agisse du Droit international humanitaire ou du Droit international des droits de l'Homme». Les organisateurs de cette session à savoir le Comité national du DIH et du Droit international des droits de l'Homme et le Centre de la recherche scientifique et le Comité international de la Croix-Rouge visent à «renforcer et relancer la coopération commune». Par ailleurs, les conférences s'articuleront autour des contenus du Droit international des droits de l'Homme en termes de catégories et de mécanismes de protection et du Comité national du DIH, institué en vertu du décret présidentiel du 4 juin 2008 présidé par le ministre de la Justice, garde des Sceaux. Les participants se pencheront également sur d'autres thèmes liés essentiellement au DIH et aux mécanismes de protection des catégories concernées outre le rôle du comité international de la Croix-Rouge dans la mise en exécution de ce droit. L'encadrement de cette session de formation de deux jours a été confié à des enseignants universitaires et à des experts en droit international de la mission du Comité international de la Croix-Rouge à Alger et du comité du DIH.