Beaucoup de gens ne savent pas que la ville de Boufarik a acquis sa notoriété grâce à son marché, qui a existé plusieurs années avant la colonisation. Mais avec l'introduction des cultures maraîchères et arboricoles, la localité s'est métamorphosée pour atteindre le niveau qui est le sien aujourd'hui. Dans un entretien qu'il a accordé aux journalistes lors du forum organisé par l'association des journalistes de la wilaya de Blida, le président de l'APC, Kamel Othmani, a saisi l'occasion pour souligner les étapes à franchir dans le cadre du développement local. Conscient de ce qui l'attend, le chef de l'exécutif communal a évoqué les dossiers qu'il a ouverts depuis qu'il est à la tête de la commune, et ceux en étude, afin de donner à sa commune la place qui lui est due. A cet effet, M. Othmani a indiqué que dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, d'importantes enveloppes ont été consacrées, ce qui a permis d'engager des travaux ou encore relancer certains projets en instance. Ainsi, dira t-il, «depuis l'arrivée du nouveau wali, la plupart de nos projets ont connu une relance ce qui nous a permis de ressentir un nouveau rythme dans nos projets.» Tout en soulignant que certains projets avaient connu une stagnation. Pour ceux qui connaissaient la ville de Boufarik, cette dernière montre aujourd'hui un visage plus radieux et plus dynamique. L'enveloppe consacrée à l'amélioration du cadre de vie porte sur environ notamment 20 milliards de centimes, ce qui permettra d'entreprendre les travaux de réfection des trottoirs, l'installation de feux tricolores, le bitumage des rues de la ville notamment, sans oublier les différentes actions à mener au niveau du stade à travers la réhabilitation des vestiaires et les sous-gradins notamment. La situation de la salle le Colisée a été également au centre de la discussion. A ce propos, il dira que cette salle réalisée en 1930 et qui a fait le bonheur de plusieurs générations mérite d'être prise en charge. «Le budget consacré à la réhabilitation de la salle existe, il est de l'ordre de 7,5 milliards, mais on ne peut entamer les travaux pour cause d'occupation d'une partie des issues de secours.» En effet, les citoyens se remémorent des activités que cette salle a abritées. «Le colisée, ce joyau mytique restera à jamais pour les anciens Boufarikois, un lieu où ils ont célébré leur mariage ou assisté à un spectacle culturel ou sportif et qu'il y a lieu de réhabiliter», dira le président de l'APC. Rappelant la visite de travail effectuée par le wali de Blida, notre interlocuteur dira que le chef de l'exécutif de la wilaya s'est montré stupéfait par l'état de la salle en question avant d'instruire les élus à prendre sérieusement le cas de la salle. C'est surtout l'occupation d'une partie de la salle par la famille d'une ancien SG de l'APC de Boufarik, qui avait profité de la conjoncture en 1990 pour apporter des transformations à une partie relevant de la salle en un logement. «Je veux rendre la salle homologable, avec des issues de secours et pour le faire, l'actuel occupant d'une partie de la bâtisse doit libérer les lieux», a-t-il précisé. Questionné par les journalistes à propos du marché de gros, le président de l'APC, dira que dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie et de l'environnement, il est envisagé de déplacer le marché de gros vers Ben Hamdani, un site qui pourrait répondre aux ambitions de la commune. «Si l'actuel marché est implanté sur un site d'une superficie de 4 ha, le futur marché sera réalisé sur 40 ha», a-t-il expliqué. Sachant que la commune qu'il gére connaît un problème de foncier, il précisera que le projet en question mérite d'être réalisé, en raison du développement de la ville. Au cours de la rencontre, Kamel Othmani dira que réellement la commune de Boufarik connaît une véritable dynamique à travers de nombreuses actions.