Mohand Cherif Hannachi, le président de la JS Kabylie s'énerve : «Il ne reste plus rien de ce football. Il est en proie à une crise qui n'ose pas dire son nom.» Pour Hannachi, ce n'est plus un parfum de scandale dans le football, il dépasse toute spéculation... le foot est à la dérive. «Moi, je démissionne, j'en ai marre, la preuve, vous remarquerez qu'il n'existe aucun membre d'un club dans le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football trouvez-vous que cela soit logique ? Dans tous les compartiments, Fédération, Ligues, commissions de discipline, aucun président ne figure... Plus rien, ils ont tout démoli, ils l'on réduit jusqu'à ses cendres. Je démissionne. Ces personnalités qui pensent vouloir aller plus loin, soit au-delà de ce qu'ils ont détruit, se trompent. Hier, j'ai reçu un appel me disant qu'il ne fallait pas espérer une victoire... Ce n'était pas un arbitre qu'il fallait désigner pour cette partie, les joueurs ont perdu la notion de la rencontre, ils ne savaient plus quoi faire face à un arbitre lui-même bien chargé contre notre équipe... Ceux qui ont vu le match peuvent en témoigner. Le comportement de cet homme, qu'il faudrait balayer des listes des arbitres, a brillé par son incompétence ou par autre... Quant à moi, je quitte ce beau football devenu pas la force des choses insupportable». Ce n'est certainement pas, par un coup de tête, que le président de la JSK s'est exprimé, pour lui, tout vient de l'arbitrage, cet homme en noir qui déstabilise les rencontres de foot, les jeunes arbitres qui arrivent sont officiellement affectés à des rencontres, voire à des derbys comment stabiliser une rencontre, lui donner toute sa saveur pour que la violence cesse, pour que le football devienne réellement le sport roi. Les archives restent ouverts pour passer au peigne fin les déclarions des dirigeants de clubs qui dénoncent la mauvaise gestion de la Fédération, de la Ligue et autres structures relevant de ces institutions. Ainsi, au moment de l'entame de la saison, voilà que l'arbitrage est dénoncé et menace de porter atteinte à cette image de notre football, que nous souhaitons tous professionnelle. Comment faire pour éviter à ce que cette saison ne soit pas assombrie par des comportements que la conscience condamne. En fait, ce mal que l'on qualifierait de «forfait» serait comme l'arbre qui cachait la forêt, le mal de la désolation du football national, risque d'être incapable de corriger ces erreurs pour permettre aux clubs d'honorer convenablement leur saison et préserver à la compétition un semblant de régularité. Si seulement les arbitres pouvaient parler pour tout déballer. Si quelques joueurs décidaient de passer aux aveux. Et si des dirigeants faisaient valoir ce qui leur resterait argument pour solliciter une confrontation avec ceux qui gèrent notre football... ! Des joueurs n'avaient-ils pas déclaré haut et fort qu'ils avaient été approchés pour faciliter la victoire de l'adversaire contre des arguments sonnants et trébuchants. Un observateur nous déclarait «il faut savoir que les commissions régionales d'arbitrage ne forment pas suffisamment de referees à même de grimper tous les échelons pour rejoindre l'élite et certaines ligues ne respectent pas toutes les conditions d'élévation dans la hiérarchie pour favoriser les avancées des arbitres de leur zone. Et d'ajouter ce sport, ici ou ailleurs dans le monde est infesté de personne loin de contribuer à assainir ce «secteur» pourri d'où il a la triste réputation et ce ne sont sûrement pas ces fossoyeurs qui vont donner vie à un arbitrage propre. Tout comme quelques referees internationaux qui tireront leur révérence à la fin de cette saison. Après les stades, voilà que l'arbitrage s'accapare à son tour une place qu'il faudrait vite lui retirer.