Larbaoui chargé de transmettre au président de la République les salutations des présidents kenyan et mauritanien    Constantine: une affluence notable au Salon international du tourisme et des voyages "Cirta Siyaha 2024"    Oran/exportation: signature de quatre conventions entre le secteur du commerce et des entreprises publiques de transport    Participation de l'APN à la réunion périodique du Groupe Technologie et Innovation du PA à Amman    Lancement prochain d'une vaste opération d'ensemencement d'alevins en eau douce dans les barrages    Signature d'un accord-cadre de partenariat entre les ministères de l'Environnement et de la Culture    Machaâl Echahid commémore le 20e anniversaire de la disparition du moudjahid Rabah Bitat    Oran: ouverture du 4ème Salon international du recyclage "Recycling Expo"    Entretien téléphonique entre Attaf et son homologue sénégalaise    Ouargla: le nouveau wali prend ses fonctions    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Portugal à Alger    «Faire avorter les plans et menaces qui guettent l'Algérie sur les plans interne et externe»    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste passe à 34.488 martyrs    Un avion d'affaires utilisé par le Mossad a atterri à Riyad    Le président de la République décide d'attribuer à certains magistrats à la retraite le titre de «Magistrat honoraire»    «Le haut commandement attache un grand intérêt au moral des personnels»    Arrestation de plusieurs individus lors d'une vaste opération    L'adhésion de l'Algérie à la Nouvelle banque de dévelop-pement sera bientôt finalisée    Des expériences de première main et les dernières innovations    Trois nouvelles médailles pour l'Algérie    Le développement entravé par 1.120.392.119 DA d'impayés    Exemples de leurs faits et gestes d'amour !    La Russie a fourni à l'UNRWA une plate-forme    Vingt nouveaux établissements scolaires    165 étudiants participent à la 14ème édition de la manifestation nationale universitaire « Marcher en Montagne »    Des pluies à partir de lundi soir sur plusieurs wilayas    Ligue de diamant 2024 : L'Algérien Slimane Moula sacré sur 800 m à Suzhou    Les favoris au rendez-vous    Valoriser le patrimoine architectural du vieux Ksar    Conférence sur «130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques»    Plusieurs monuments historiques proposés au classement    Tiaret: lancement prochain du projet de réaménagement du centre équestre Emir Abdelkader    Coupe de la CAF : RS Berkane continue dans sa provocation, l'USMA se retire    Festival du film méditerranéen : "une occasion rêvée de fidéliser le public au cinéma"    Armée sahraouie : nouvelles attaques contre les positions des forces de l'occupant marocain dans les secteurs d'El Mahbes et El Farsia    Ligue 1 Mobilis : le MCO bat le CRB et respire pour le maintien    Megaprojet de ferme d'Adrar : « elmal ou Etfer3ine »    ALORS, MESSIEURS LES DIRIGEANTS OCCIDENTAUX : NE POUVEZ-VOUS TOUJOURS PAS VOIR LES SIGNES ANNONCIATEURS DUN GENOCIDE A GAZA ?    Témoignage. Printemps Amazigh. Avril 80        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'Algérie face aux nouveaux enjeux sécuritaires mondiaux
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 01 - 2017

La situation mondiale actuelle devrait conduire à de profondes reconfigurations socio-économiques, technologiques mais également sécuritaires, objet de cette présente contribution. En effet, privilégiant en premier lieu ses intérêts stratégiques propres, partie prenante du dialogue méditerranéen (DM), l'Algérie agit en fonction d'un certain nombre de principes et à partir d'une volonté avérée de contribuer à la promotion de la sécurité et de stabilité dans la région.
Lors de la réunion de Reykjavik, tenue en mai 2002, les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Otan décident de renforcer les dimensions politique et pratique du dialogue méditerranéen, notamment en menant des consultations avec les partenaires méditerranéens sur des questions de sécurité d'intérêt commun, y compris en rapport avec le terrorisme. Mais c'est surtout le sommet de l'Otan qui s'est tenu le 29 juin 2004 à Istanbul, mettant l'accent concrètement sur l'urgence de l'approfondissement, qui a ouvert le dialogue méditerranéen de l'Otan en le transformant en véritable partenariat et de lancer l'initiative de coopération avec certains pays du DM, dialogue qui se poursuit à ce jour. A cet effet, l'intensification des relations politiques peut se faire selon plusieurs formules notamment les réunions à 19+1 et à 19+7. Nous avons une autre formule, émanant du Conseil de l'Atlantique Nord, les réunions au niveau des Ambassadeurs des pays de l'Otan et du DM (NAC+1 et NAC+7) que se tiennent depuis octobre 2001. 3.-Qu'en est-il de la politique de défense et de sécurité de l'Europe ? La fin de la guerre froide, les velléités d'émancipation de l'Europe de la tutelle américaine - particulièrement en matière de défense et de sécurité - et la volonté de construire avec les pays de la région des relations économiques privilégiées accroît de manière significative cet intérêt. Qu'il s'agisse en effet de crises régionales, de scissions d'Etats, de prolifération d'armes de destruction massives ou de conflits internes (ethniques, religieux, culturels ou autres), l'Otan est perçue par les Européens comme une organisation incapable de réagir à ces nouveaux types de menaces. C'est pourquoi va revenir à la surface le vieux rêve d'Europe de la défense que caressaient un certain nombre de pays du vieux continent. Aussi les Européens se mettent à la recherche d'une alternative à l'Otan et à l'Union de l'Europe Occidentale (UEO) laquelle, pour d'autres raisons, ne pouvait prétendre combler le ‘'vide de sécurité'' en question. Il convient aussi d'ajouter que la traduction en termes concrets de la subordination juridique de l'UEO à l'Union européenne rencontre des difficultés qui laissent présager un avenir incertain de l'UEO en tant que «bras armé de l'Union» : la non appartenance à l'Union européenne de pays classés comme «membres associés» et l'attachement à l'Otan ou la neutralité de pays observateurs. Par ailleurs, l'UEO est non seulement absente du théâtre européen mais aussi, elle connaît un phénomène d'«otanisation» qui rend difficile son autonomie et son usage donc en tant qu'instrument au service d'une politique européenne de sécurité et de défense autonome. Ces atermoiements se retrouvent dans le traité de Maastricht qui jette de manière timide, les bases de ce que certains Européens souhaitent être une politique commune de sécurité et de défense. Les divergences ne vont pas manquer entre les trois principales puissances européennes, en l'occurrence la France et l'Allemagne d'un côté et le Royaume-Uni de l'autre. Pour la France et l'Allemagne, l'UEO peut être réactivée en fonction des nouvelles données et des missions qu'elle serait appelée à mener. Elle deviendrait le «bras armé de l'UE». Le Royaume-Uni, quant à lui, défend l'idée de mettre en place «un pilier européen de l'Alliance Atlantique» Ces divergences vont se retrouver dans le texte du traité qui stipule, d'un côté que «la politique étrangère et de sécurité inclut l'ensemble des questions relatives à la sécurité de l'Union européenne, y compris la définition à terme d'une politique de défense commune, qui pourrait conduire, le moment venu, à une défense commune» ; de l'autre que «la politique de l'Union au sens du présent article n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains Etats membres du traité de l'Atlantique Nord». Par ailleurs, le traité mentionne clairement que l'UEO est une «composante de défense de l'Union européenne et un moyen de renforcer le pilier européen de l'Alliance atlantique». Autant dire donc que ces deux dispositions d'un même article et l'annexe qui accompagne le traité contentent à la fois la position franco-allemande et celle de la Grande-Bretagne. Dans ce contexte, quel cadre tracer pour un partenariat euro-méditerranéen en matière de défense et de sécurité d'autant plus que les résultats de ce partenariat, issu du processus de Barcelone, sont mitigés à travers le dialogue des 5+ 5. En effet, des tentatives sont faites pour redynamiser le dialogue euro-méditerranéen avec deux initiatives : d'une part, la politique européenne de voisinage ; d'autre part, le partenariat stratégique entre l'Union européenne d'un côté et la Méditerranée et le Moyen-Orient de l'autre. D'ailleurs la stratégie de l'Union pour la Méditerranée, a le même objectif stratégique bien que se différenciant sur les tactiques, de relance du partenariat méditerranéen, sous tendant une zone tampon de prospérité Europe -Afrique via la méditerranée pour freiner l'émigration massive notamment de l'Afrique subsaharienne avec comme tampon pilier le Maghreb. D'une manière générale, sur le plan militaire et géo- stratégique c'est à travers les activités du groupe dit des «5+5» que peut être apprécié aujourd'hui la réalité d'une telle évolution. C'est que la lecture que font les Européens des menaces et défis auxquels le monde et notre région sont confrontés repose essentiellement sur la nécessité de développer ensemble une stratégie de riposte collective et efficace concernant notamment le terrorisme international, le trafic des êtres humains et la criminalité organisée à travers la drogue et le blanchissement d'argent. Par ailleurs, selon la commission de Bruxelles et le parlement européen entre l'Europe et le Maghreb, et plus globalement l'Europe et la zone méditerranée, il s'agit de faire bloc, de rapprocher les Européens et leurs voisins immédiats. Pour le cas du Maroc, de la Tunisie et de l'Algérie qui ont qui a signé l'Accord de libre-échange avec l'Europe, en matière de défense et de sécurité, des consultations relatives a la mise en place d'un dialogue entre le Maghreb et l'Union européenne ont eu lieu sous forme de consultation informelles et de réunions formelles. Mais il serait souhaitable des clarifications portant sur deux questions jugées fondamentales. D'une part, la valeur ajoutée de cette offre de dialogue par rapport au dialogue méditerranéen de l'Otan, d'autre part, la coopération en matière de lutte contre le terrorisme entre le Maghreb et l'UE dans le cadre de la PESD. Tout cela demande d'importants moyens ce qui m'amène à traiter du montant de la dépense militaire ? Professeur Abderrahmane Mebtoul expert international (A suivre)

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.