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De mal en pis
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 02 - 2017

Le football national prend le toboggan. On se dispute sur le terrain pour titrer un penalty, un entraîneur est vite limogé, cas du Tunisien Sofiane Hidoussi et ce après la défaite subie, à Mohammadia, face à l'USM El-Harrach.
Le niveau de notre football poursuit sa chute comme cet avion qui perd de l'altitude. Comment et par quel discours allons-nous contredire ceux qui pensent que notre football national se porte à merveille. Non, de grâce, arrêtons de nous mentir à nous-même. Chaque week-end, on assiste impuissant à l'effondrement de notre cher football qui avait connu les meilleurs moments de son histoire...», s'écriait un membre d'un staff technique d'un club algérois. Avant d'ajouter, «il est en proie à une crise qui n'ose pas dire son nom, reconnaître, c'est admettre que rien ne vas plus. C'est-à-dire au moment de l'entame de l'ultime sprint pour le titre ou la lutte pour le maintien, assombrit toute une saison footballistique qui tangue au rythme du bien vouloir de Messieurs les gestionnaires.» Le prix à payer est désormais très cher car c'est la remise en cause totale de ses fondements tant il s'est avéré que ses fondations sont fragiles. Le professionnalisme dont on a beaucoup parlé cette saison et lors des précédentes saisons paraît comme un leurre tout comme l'aspiration d'une amélioration de l'état des lieux de ce sport fétiche. «Commençons d'abord par faire le ménage et balayons devant les portes de nos clubs et de nos respectables instances de fortune (ou d'infortune) avant de projeter des rêves mirobolants», nous disait récemment un ancien entraîneur. Comment percer au haut niveau dans un sport où la discipline n'existe pas, où les valeurs sont absentes, où l'argent se fait roi dans les esprits de quelques joueurs. Comment réussir à sauver son club lorsque l'on assiste à une valse de ces derniers, sans que les joueurs ne soient incriminés ? Quel gâchis de temps, d'énergie et d'argent ? On le disait, dans l'une de nos dernières éditions. «Si nul n'est infaillible, l'erreur est admise et pardonnée en sport quand elle émane de la bonne foi de son auteur, mais dès qu'elle se drape du voile de la partialité manifeste elle affiche une certaine volonté de triche contraire à toute éthique. Et toute religion.» Que dire ? Et si des dirigeants faisaient valoir ce qui leur resterait comme conscience... ! Dans une émission télé, consacrée au football, un consultant ne dénonçait pas que «des joueurs avaient été approchés pour faciliter la victoire de l'adversaire contre des arguments sonnants et trébuchants. Et à force de se nourrir et se gaver de vœux pieux, certains clubs n'ont jamais pu décoller pour connaître un développement harmonieux et durable. Enfin, nous avons recensé quelques avis d'entraîneurs que nous vous proposons : Gérard Dreyfus, journaliste sportif à RFI, est l'encyclopédie vivante du football africain, disait récemment «est-ce que c'est l'entraîneur qui a demandé à ses joueurs de rater des occasions et de ne pas marquer des buts ? A mon avis non. Je pense qu'il faut chercher le mal ailleurs et laisser les entraîneurs faire leur travail... qui accepte la défaite ? Qui accepte les défaillances collectives et individuelles des joueurs ? Le public grogne après un échec, le public réclame des têtes et le premier à trinquer est toujours l'entraîneur. Le meilleur entraîneur du monde qui échoue est un mauvais entraîneur... Le football n'est qu'un jeu. Il faut savoir en accepter les règles fondamentales : un vainqueur et un vaincu, parfois un match nul. Faut-il en cas d'échec que cet échec tourne au drame ? Poser la question, c'est y répondre. Riadh Bennour, président de la section football de l'Espérance de Tunis explique, «la pression sur les entraîneurs est importante, et puisqu'on ne peut pas changer toute une équipe, c'est le coach qui est en première ligne si les objectifs ne sont pas atteints». Tout en plaidant pour le «fameux choc psychologique» que peut provoquer l'arrivée d'un nouveau technicien. Pour Pierre Lechantre s'interroge, «comment voulez-vous développer un vrai projet technique avec une équipe si trois entraîneurs se succèdent dans la même saison ?». Et de conclure : «Se séparer d'un coach au bout de trois matchs, cela n'a pas de sens. L'obligation de résultat est une chose. Mais je prône la patience. D'autant qu'en Afrique, il y a de bons joueurs et une vraie ferveur autour du football...» Quant à François Bracci, il ne contredit pas son confrère français «que l'entraîneur soit local ou étranger, cela ne change rien. Moi, on m'a viré au bout de trois matchs du Club africain de Tunis. Il y a peut-être plus d'exigences par rapport à un étranger qui est payé plus cher», avance cependant le Corse. Bracci a également dirigé Constantine et le MC Alger (avec qui il a remporté la Coupe d'Algérie en 2006 et le championnat national en 2010). Une seule question s'impose. Quand et comment faire pour sauver notre football des griffes qui n'ont rien compris à ce sport ?

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