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Flambée des prix au vu et au su des responsables concernés
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 03 - 2017

C'est une nouvelle opération à peine voilée au mépris du pouvoir d'achat du citoyen. Loin de toucher le salaire décent, les consommateurs sont littéralement touchés de plein fouet par la nouvelle hausse des prix des produits de première nécessité ainsi que la folie mercuriale des fruits et légumes, qui connaît une hausse vertigineuse, et ce, depuis le mois de janvier dernier. Subséquemment, des distorsions de concurrence inacceptables et surtout déloyales sont observées.
Un mandataire, qui a voulu entretenir l'anonymat, s'exprimera en ces termes : «On ne veut pas d'intermédiaires et on réclame plus de considération vis-à-vis de notre profession et à notre égard contre ces importunes irascibles personnages sans scrupules. C'est à l'état de séparer le bon grain de l'ivraie. Ici, je parle en connaissance de cause, car c'est trop ! Trop même !» Dans cette comédie en trois temps à la Vaudeville, on parle sur le dessus de la problématique qui perdure et qui demeure sur la question de la gestion du marché, et ce vu la non-concertation des professionnels sur le devenir de ces sites qui se comptent sur les doigts de la main au niveau de la wilaya de Mascara, dont on dit qu'elle est à vocation agricole.
L'ancienne Cofel de Tizi, qui dispose d'une importante superficie, d'ailleurs, abandonnée depuis l'époque des Souk El Fellah, et qui demeure fermé, peut en tout cas remédier à l'organisation de cette profession de mandataire livrée aux quatre vents. La Coopsem, sise à Tizi, est un autre atout vital, qui demeure négligé. Malgré l'existence de ces sites capables de palier les insuffisances, on remarque un certain non-conformisme dans ces actions vitales de la part de ce qui sont censés gérer la vie active de la wilaya. Les moyens ne manquent pas, mais c'est les idées qui font cruellement défaut dans une wilaya pilote.
Dans la foulée, on pointe du doigt les différents intermédiaires qui flambent le marché du gros, vu la faiblesse des rendements qui ont sérieusement touché l'Ouest algérien cette saison, le tout enveloppé dans une opacité totale, d'où la flambée des prix qui a fini par toucher tous les produits existants sur les étals des commerçants, y compris chez les vendeurs à la sauvette, qui sont constamment mis à rude épreuve par les services de police, et qui franchement accompagne tant bien que mal les petites bourses.
Cette énième augmentation, et qui ne sera assurément pas la dernière a touché les fruits et légumes, les légumes secs, la viande rouge, blanche, les poissons en particulier, les produits détergents, etc. pouvoir d'achat de la troisième couche baisse de plus en plus, les produits de première nécessité ont connu une hausse spectaculaire à l'exemple des pois chiches, lentilles, haricots, sans compter les stockages organisés pour reproduire les pénuries, comme au bon vieux temps.
Au-delà de ces raisons, si l'on observe la courbe éhontée de la mercuriale, le marché ou les marchés sont totalement incontrôlables, avec une fluctuation des prix hors atteinte et dont le légume national, qu'est la pomme de terre, est cédé entre 50 et 65 DA le kilogramme selon la qualité et le calibre mis sur le marché, les oignons à 50 DA, la tomate carrément à 150 DA, les poivrons à 150 DA, les haricots verts à 200 DA, les aubergines vendus entre 120 à 140 DA, le concombres à 110 DA, les carottes à 45 DA et les navets sont coordonnés à 80 dinars le kg.
Les fruits, il vaut mieux ne pas manipuler vu les prix affichés, spécialement les produits dits de 1er choix a l'exemple de la pomme golden à 400 DA, la banane à 900 DA, les oranges importés frauduleusement du Maroc à 250 dinars, y compris les fraises importées dans les mêmes conditions à 400 dinars la boîte, des produits de luxe que la plupart des Algériens ne peuvent pas se permettre. Dans le chapitre des légumes secs, c'est la débandade, et ce, compte tenu d'une situation sociale sensible, l'anarchie a prévalu sur un pouvoir d'achat qui n'existe plus.
Plusieurs produits ont été signalés comme étant indisponible dans les divers commerces, et ce, vu les ruptures de la chaîne de distribution ‘organisé' par des barons intouchables. Par contre, chez certains commerçants, le prix des légumes secs qui sont allèchements exposés sont hors de la portée des ménages, selon le calibre, le pois chiche se monnaye à 350 DA, les lentilles à 200 DA, les haricots blancs à 220 DA le kilogramme et même les pois cassés n'ont pas échappé à cette incroyable hausse des prix, où le prix varie entre 200 à 260 dinars.
Une situation qui a fortement déstabilisé les cours des légumineuses. Le même constat pour la viande rouge congelée qui est taxé au vu et au su de tout le monde à 900 dinars le kilogramme et 1.200 dinars la viande importé dite fraîche, d'ailleurs de très mauvaise qualité. Le poulet vide, instable et fluctueux quant a lui s'est envolé avec des prix qui varient entre 300 à 330 dinars le kilogramme et enfin le baromètre du pauvre, qu'est la sardine a vu son prix affiché à 400 dinars le kilogramme, et pour le poisson rouge, qui n'est pas largement commercialisé au chef-lieu de la wilaya, demeure un fruit défendu et hautement chère pour les bas salaires.
Parole d'un vendeur de poissons à la criée sur la place publique, qui nous dira en ces termes : «C'est quoi 400 dinars pour vous le kilogramme de sardine, vous qui toucher 50.000 dinars et des rappels.» Bref, notre ami le vendeur à la sauvette qui était un peu éméché se trompe peut être de casquettes. Peut-être, dans un certain contexte, que notre bonhomme dit vrai, c'est quoi 400 dinars le kilogramme de sardine pour un salaire de 50.000 dinars et des rappels à la pelle. Que les bas salaires baissent la tête, surtout quand des responsables se font servir par camion entier de fruits et légumes, le peuple est tout nu. Jusqu'à quand ces inégalités ?
(Suite et fin)


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