, en acceptant la mise en œuvre des résolutions de l'ONU et de l'UA, a soutenu le ministre sahraoui délégué chargé de l'Amérique latine et des Caraïbes, Omar Mansour. «Le Maroc doit renoncer à sa politique expansionniste et se conformer au droit international, en acceptant la mise en oeuvre des résolutions de l'ONU et de l'UA qui appellent à la décolonisation du Sahara occidental, à travers un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui», a affirmé le ministre délégué auprès du ministère sahraoui des Affaires étrangères chargé de l'Amérique latine et des Caraïbes, Omar Mansour, cité dimanche par l'agence de presse sahraouie SPS. Il a également souligné que les autorités d'occupation marocaines doivent «permettre l'accès aux organisations internationales, mettre un terme aux violations des droits humains et le pillage des ressources naturelles, notamment au moment où le Conseil de sécurité des Nations Unies se prépare à examiner la situation au Sahara occidental et d'adopter une nouvelle résolution sur la relance du processus de négociations». «La nouvelle stratégie du Maroc d'ouvrir des ambassades au côté de celles de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Afrique, et d'autres pays et maintenant à Cuba est un signe de consolidation de la reconnaissance de l'Etat sahraoui au plan international», a affirmé le diplomate sahraoui, indiquant que c'était également «un témoignage supplémentaire de l'échec de la politique de boycott menée par la monarchie avec tous les pays ayant reconnu la République arabe sahraouie démocratique». «Le rétablissement de relations avec Cuba, témoigne de l'échec de la politique de chantage menée par ce pays colonialiste (Maroc) contre plus de 80 pays qui maintiennent des relations diplomatiques avec la RASD», a-t-il souligné. «Nous exprimons à l'Union africaine et tous ces pays notre gratitude pour leur défense du droit des peuples à l'autodétermination, l'indépendance et la décolonisation, ainsi que leur attachement et fidélité aux principes directeurs de leurs politiques étrangères, et notre gratitude à l'héroïque peuple cubain, dont les positions de soutien et de coopération avec la juste cause du peuple sahraoui demeure ferme», a indiqué M. Mansour. Le Conseil de sécurité doit agir avec détermination pour une solution juste Le Suédois Hans Corell, ancien sous-secrétaire général aux Affaires juridiques et conseiller juridique des Nations Unies, a soulevé l'impératif que le Conseil de sécurité, dans le traitement de la question du Sahara occidental, agisse avec «autorité» et «détermination» pour garantir une solution juste et équitable permettant l'organisation d'un référendum d'autodétermination de ce territoire occupé par le Maroc depuis 1975. «Comment cela devrait être fait est une question politique que le Conseil doit simplement traiter. Dans le même temps, toute solution doit être conforme au droit international. Dans ce processus, le Conseil doit maintenant examiner des options plus radicales que celles appliquées dans le passé», a suggéré M. Correl, proposant trois options, publiées à Washington par l'Académie internationale de la magistrature, avec l'aide de la Société américaine de droit international. «Une option est de transformer la Minurso (Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental) en une opération similaire à celle de l'Administration transitoire des Nations unies au Timor oriental (UNTAET), dotée d'une responsabilité générale pour l'administration du Timor oriental et habilitée à exercer tous les pouvoirs législatifs et exécutifs, y compris l'administration de la justice».