Dans le cadre du concours de recrutement des enseignants prévu le 29 juin qui prévoit 10 000 postes dans le cycle primaire, moyen et secondaire, pas moins de 500 000 candidatures sont retenues par le ministère de l'Education, a informé, le responsable des Ressources humaines Fayçal Fadhel. Cité par le site électronique d'Algérie 1, le même responsable a expliqué dans ce sillage que des milliers de demandes ont été rejetées pour dossiers incomplets, ajoute ce responsable. Les recours adressés seront étudiés par la commission ad hoc qui doit achever son travail le 3 juin. Outre les enseignants pour les trois paliers, 4 617 postes sont prévus pour les personnels administratifs. La date du concours pour les épreuves écrites est fixée pour le 29 juin, alors que pour l'oral, on sait juste qu'il aura lieu début juillet. Selon Fayçal Fadhel, les postulants au concours sont tous titulaires de diplômes supérieurs, comme le master, la licence, diplôme d'étude supérieur. Ce qui est un gage de qualité pour ces futurs enseignants qui sont appelés à remplacer ceux qui prendront leur retraite à partir de cette année. Reste à savoir si pour les enseignants contractuels, qui passent le concours, les années d'expérience seront prise en considération. Il est à rappeler que la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, qui a été reconduite jeudi passé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a occupé tout au long de sa carrière professionnelle, plusieurs postes de responsabilité dans les domaines de la recherche scientifique, du développement technologique et de la connaissance outre la coordination de projets de recherche sur l'école et l'éducation. Nommée ministre de l'Education nationale, en mai 2014, dans le gouvernement de l'ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Mme Benghabrit était auparavant directrice du Centre national de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc). Mme Benghabrit était membre du Conseil supérieur de l'éducation de la commission nationale des programmes de l'éducation, présidente du conseil d'administration de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet) et vice-présidente du conseil d'administration de l'Institut africain de la gouvernance dont le siège est à Dakar (Sénégal). Elle a été aussi membre élue représentant l'Algérie au conseil associatif de l'Agence universitaire de la francophonie (2005-2009), présidente du comité scientifique arabe du Forum de l'Unesco pour l'enseignement supérieur, la recherche et la connaissance et membre élue pour l'Afrique du Nord (Maghreb+Egypte) du comité exécutif du conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (Codesria) pour deux mandats électifs. Mme Benghabrit était, également, membre de plusieurs commissions aux ministères de la Justice, de la Famille et de la Condition féminine et de la Santé et de la Réforme hospitalière, outre responsable de plusieurs projets de recherche au sein du Crasc dont «Processus de construction du couple et problématique du mariage», «Ecole-Famille, complémentarité, ignorance et divergence» et «Femmes et projet de vie».