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Les autorités locales refusent de recevoir les Bousselham
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 06 - 2017

23 années après l'assassinat de notre confrère Bousselham Kaddour, qui a quitté ce bas monde de l'injustice. Plus exactement durant la nuit du 29 au 30 octobre 1994, quand des terroristes de la commune de Hacine, à leur tête l'émir sanguinaire Slimani, natif de l'endroit en question, s'exhibaient ostentoirement avec armes et bagages durant la décennie noire, feront une descente musclée a la tente de fortune destiné aux sinistrés où Bousselham croupissait avec sa petite famille.
Pour rafraîchir la mémoire à certains responsables qui vivent dans le luxe de l'Etat providence, la population de cette région sinistrée pansait à peine ses blessures du terrible tremblement de terre du 8 août 1994, qui a fait 172 morts et plus de 400 blessés et des dégâts matériels considérables. La capitulation des élus, la fuite des responsabilités et la négligence qui a prévalu a l'époque ont été propices aux divers groupes terroristes de la région pour se marchander le leadership du terrain conquis, où la population s'est retrouvée livrée a elle-même. Les quelques confrères qui n'ont aucune étiquette politico-islamiste qui ont été témoins de ces abus, via des affirmations des populations de la wilaya, peuvent en témoigner de la barbarie de la horde sauvage, de crimes contre l'humanité et de genocide qui ont été commis dans cette région profonde de l'Algérie, à l'instar des autres wilayas du pays. Le kidnapping du défunt Bousselham Kaddour, dont l'affaire a été toujours ceinturée d'énigmes sur les véritables desseins d'une bande criminelle sous la batte de l'émir Slimani en relation avec une entreprise terroriste opérant dans cette région, en plus de l'information à sens unique des autorités de l'époque, ont fait en sorte de renvoyer les investigations plus détaillées aux calendes grecques. Contrainte d'élever seule ses cinq enfants, la femme de notre défunt confrère Bousselham Kaddour a été pour elle une étape douloureuse, et ce, pour construire une autre fidélité au disparu, et qui a souffert de ce regard des autres, mais aussi de cette indifférence, elle qui tue a petit coups, surtout quand on crèche dans une petite bourgade, où il est interdit de s'exprimer librement sa douleur qui s'apparente à un tabou vu les mentalités rigides. La peine occasionnée par le rapt de Bousselham Kaddour, un grand Monsieur qui était si cher et en même temps si modeste pour cette malheureuse famille, s'est enchevêtré souvent avec colère et résignation d'avoir été abandonné. Au fil des jours, des semaines, des mois et des années, la douleur s'estompa pour laisser place à un sentiment de nostalgie, bien plus supportable, dans une famille conservatrice qui pratique le culte du disparu. Signe d'amour envers une personne qui a énormément souffert de l'injustice des hommes, à l'exemple de cette rencontre, un certain mois de juin 1994 avec le wali de Mascara de l'époque, Ould Ameur, où étaient présents cinq confrères, le défunt Bousselham Kaddour a imploré le premier responsable de la wilaya de l'aider à trouver un gite. Une hypocrite indifférence. Une évocation des plus déplorables venant pourtant d'un wali consciencieux, qui avait pourtant distribué généreusement des F4 et autres F5 à des cercles restreints qu'ils les ont refilés juste après son départ. En vain, à l'exemple de ce qui se fait actuellement. Vingt-trois années années après, le ménage Bousselham essaye de colmater les brèches pour subvenir à sa petite famille qui est devenue grande. Des directeurs de journaux qui ont voulu garder l'anonymat, des associations caritatives d'Alger, ont contribué selon les moyens du bord à des aides symboliques pour procurer la joie aux enfants de Bousselham. Le Syndicat national des journalistes (SNJ), dont le secrétaire général par intérim, est assuré par notre confrère Kamal Amarni et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) a l'époque ont soutenu des actions malgré les maigres moyens de bord, avec conscience et sans ostentation, pour trouver des initiatives dans la dignité et loin des basses spéculations, qui d'ailleurs, n'ont pas privé. La famille Bousselham, d'une consolation et répit moral que matériel a courte durée pour une famille brisée par tant d'injustice et d'inégalités. Aussi, il y a lieu de souligner que des journalistes et autres correspondants de la presse qui exercent dans la wilaya de Mascara vivent pour la plupart dans un état de pauvreté à la limite de l'inacceptable, se sont qui n'ont jamais quémandé ou bénéficié durant la décennie noire des lots de terrain et autres logements. Des malins, qui ont grâce à des présidents de la délégation exécutifs communales (DEC) ou autres walis se sont sucrés à outrance aux bigarrés gourmandises distribués sous table. On se refuse à étaler des noms par principe d'impératif d'éthique, pour ne pas en faire un thème de propagande servi gratuitement sur un plat de souffrances! Que le wali de la wilaya, pour séparer le bon grain de l'ivraie, doit savoir la vérité sur la situation des journalistes et correspondants accrédités dans la wilaya de Mascara en poste et ce, depuis la décennie noire qui n'ont jamais fait dans la magouille et autres arrangements contraires à la profession, à l'exemple de la famille Bousselham qui a survécu honnêtement aux divers tentations, mais aussi aux autres confrères toujours en exercice, qui n'ont jamais fait dans le culte des cercles restreints et autres salons calfeutrés ont amplement altéré la profession pour des considérations alimentaires. Malgré plusieurs appels à l'ex-wali de la wilaya de Mascara, Ouled Salah Zitouni pour des actions en faveur des journalistes et correspondants de la presse qui souffrent dans le silence a fait en sorte que rien n'a été concrétisé sauf une décision' verbale donnée au directeur de santé et de la population par intérim pour arc-bouter un cas sur deux, le problème qu'endure la famille Bousselham, et ce, contrairement à ce qui a rapporté par la wali au cours de la navrante journée nationale de la presse, le 3 mai dernier. Le petit geste de l'ex-wali Ouled Salah Zitouni, quoique symbolique pour la famille Bousselham, nous va droit au cœur. Cependant, dans notre pays, tout le monde sait que les paroles s'en vont, et les écrits restent...En vain. Pour parer à cette éventualité en relation à une bureaucratie rampante dans cette wilaya, qui exige du concret pour toutes instructions prises verbalement. Idem, pour l'actuel wali, Salah Affani qui a donné son accord de principe pour, paraît-il, faire prétexte d'aider cette déshéritée famille, dont le chef du cabinet du wali n'a voulu accorder une quelconque pensée, et ce, selon les filles de Bousselham, qui nous rendus visite à la maison de la presse ne savent à quel saint se vouer. Enfin, nous avons de notre côté fait notre devoir d'alerter qui de droit pour essayer d'aider dans la mesure de notre possible ceux qui sont vraiment dans le besoin, ceux qui ont été pressés et spoliés par ceux qui ont toujours su impunément manier la carotte et le bâton dans cette région profonde de notre pays et dans le jargon demeure des promesses non tenues ou pratiquement toute les portes demeurent fermées par les garants de la République. Pour conclure, les auto ités de la wilaya de Mascara doivent savoir, que notre journal La Nouvelle République est un quotidien national d'information libre et indépendant, n'obéissant ni à une quelconque association budgétivore, ni à un autre assemblage utopique, et ce, spécialement à ce qu'on a constaté dans les invitations qui n'obéissent à aucune convention digne d'une communication institutionnelle. Le reste est baliverne. Rêvons d'une prise de décision plus humaine et d'un engagement sans duperie ni artifice de la part de certains responsables qui se sont spécialisés dans les modifies serments non honorés pour des considérations médiatiques.

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