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La conjoncture arabe actuelle sur grand écran
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 08 - 2017

La quasi-totalité des longs métrages en compétition à la 10e édition du Festival international d'Oran du film arabe (Fiofa), qui prendra fin lundi soir, traitent de la conjoncture arabe actuelle sur les plans politique, social, sécuritaire et culturel.
Les contenus des onze films d'Algérie, Tunisie, Jordanie, Egypte, Liban, Maroc, Emirats arabes unis, Syrie et Irak, projetés dans le cadre du festival d'Oran, sont dominés par des sujets d'actualité, selon l'avis des critiques du 7ème art qui voient ce champ artistique tendre vers le «cinéma du présent», à l'instar de ceux traitant du devenir des révolutions nées du prétendu printemps arabe, du conflit de générations, du rôle de la femme et des jeunes. Cette tendance est remarquée notamment dans le film syrien «Le père» du réalisateur Bassil Khatib, qui représente un cri du peuple syrien qui endure l'insécurité. Le film tunisien «Ghadoua hai» (Demain vivant) de Lotfi Achour aborde les préoccupations actuelles du peuple tunisien au lendemain de la révolution du jasmin et la destitution du régime de Zine El Abidine Benali, concentrées notamment sur l'avenir des jeunes, l'indépendance de la justice, la liberté de la presse, la prolifération du commerce parallèle, entre autres problèmes. Le film libanais «Feuille blanche» de Henri Bargis relate l'histoire d'une femme qui verse dans la débauche et la toxicomanie, alors que le film égyptien «Derniers jours de la ville» de Tamer Said traite de la révolution au Caire. Le film de Karim Moussaoui (Algérie) «En attendant les hirondelles» propose trois histoires traitant des espoirs du jeune algérien, de ses ambitions et de la résistance de la famille aux courants extrémistes, entre autres. La plupart des longs métrages projetés à la 10ème édition du Fiofa abordent la relation entre le gouverneur et le gouverné, le pouvoir, l'autorité, comme c'est le cas notamment dans le film marocain «A la recherche de l'autorité perdue» de Mohamed Ahd Bensouda, alors que d'autres traitent de la réalité et sa relation avec le passé dont le film irakien «Made in Irak» de Djassem Mohamed Djassem, le film libanais «Mahbes» de Soufi Boutros qui aborde les effets des relations historiques entre le Liban et la Syrie. Par ailleurs, le film algérien «El Achik» de Amar Si Fodhil traite de la lutte algérienne contre l'occupation française dans un style dramatique. Le film algéro-tunisien «Augustinus, fils de ses pleurs» du réalisateur égyptien Samir Seif, très apprécié par le public, aborde, dans un style nouveau, l'histoire de ce personnage historique et sa similitude avec un jeune qui tente de réaliser un documentaire sur le philosophe «Saint Augustin». La 10ème édition du Fiofa a enregistré la projection d'autres films à fort contenu et autres à tendance controversée dont le film égyptien «Maoulana» de Magdi Ahmed Ali, qui traite des discours religieux et de la société en Egypte, ainsi que le film syrien projeté en ouverture, «Lilit» de Ghassan Chmeit, qui reproduit des images de souffrance du peuple syrien à l'ère de la crise actuelle.

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