Des clubs professionnels à la réputation établie et au palmarès garni sont à la traîne malgré les moyens conséquents dont ils disposent. Ils n'arrivent pas à suivre l'exemple des clubs structurés ni à se mettre à leur diapason. Ils fonctionnent au jour le jour, pataugent et s'enlisent dans l'incertitude. L'exemple de la JSK, l'USMH et le MCO sont édifiants à plus d'un titre. L'un et l'autre se sont enfoncés dans le bricolage et dans une indescriptible anarchie aux conséquences fâcheuses. Le départ de Hannachi n'a semble-t-il pas eu l'effet escompté ni rétabli le calme et la quiétude dans une équipe qui en a grandement besoin. Sadmi, le sauveur, le messie, est lui aussi dans la tourmente et son projet italien tarde à voir le jour. L'espoir de voir la JSK sortir de la crise s'est effondré comme un château de cartes et le président fraîchement installé risque fort d'être à son tour éjecté. C'est du moins, ce qui ressort des derniers évènements où des membres du directoires sont montés au créneau pour exercer des pressions sur le nouveau président. L'USM El Harrach, club banlieusard de la capitale, jouant souvent les premiers rôles, peine à trouver une sérénité perdue dans les dédales de sombres luttes intestines. Pas une seule année ne passe sans que ces luttes viennent troubler son bon fonctionnement. Et comme le malheur n'arrive jamais seul, l'USMH est la traîne dans le championnat. Le MCO, club phare de l'ouest du pays, n'a manifestement pas appris les leçons des années sombres qu'il a vécue depuis l'instauration du professionnalisme. Il n'arrive pas à trouver sa vitesse de croisière et ne semble pas recouvrer sa notoriété perdue depuis des lustres. Les raisons du déclin sont connues mais au fil des années le club El-Hamri s'enlise dans d'inextricables problèmes. Il ne fait plus référence en matière de gestion et est plongé depuis dans les mêmes luttes que connaissent pratiquement tous nos clubs. Tout cela se répercute bien évidemment sur les résultats de ces clubs. Leur classement respectif dans le championnat reflète on ne peut mieux toutes ces assertions et allégations.
