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La France continuera d'appuyer l'action de Horst Kôhler
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 05 - 2018

La France continuera d'appuyer l'action de l'Envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Horst Kôhler dans le règlement du conflit au Sahara occidental, a déclaré le Quai d'Orsay qui a salué la résolution 2414 du Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la Minurso de six mois.
«La France salue l'adoption par le Conseil de sécurité, le 27 avril, de la résolution 2414, qui renouvelle le mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation du referendum au Sahara occidental)», indique un communiqué du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères publié lundi sur son site internet, ajoutant qu'elle «apporte tout son soutien à cette mission, qui joue un rôle essentiel en faveur de la paix et de la stabilité dans la région».
«La France continuera d'appuyer à cette fin l'action de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies, M. Horst Kôhler», affirme le Quai d'Orsay. Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, vendredi dernier, la résolution 2414 qui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et appelle les deux parties au conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, à des négociations «sans conditions préalables et de bonne foi», menées sous les auspices du Secrétaire général de l'ONU.
Il a appelé les deux parties au conflit à «reprendre dans les meilleurs délais, leurs négociations directes» et exprimé son appui à l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour organiser ces négociations, renouvelant le mandat de la MINURSO pour une période de six mois.
De ce débat tenu au Conseil de sécurité, plusieurs points saillants ont été relevés. Il y a lieu d'abord de noter «un soutien massif des Etats membres à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental». Le Sahara occidental occupé par le Maroc, dernière colonie en Afrique, est inscrit par l'Onu en 1963 dans la liste des territoires non autonomes, donc éligible à un processus d'autodétermination.
Le 20 décembre 1966, l'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution 2229 (XXI) sur la question du Sahara occidental, réaffirmant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination. Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de justice a rendu un avis consultatif dans lequel elle n'établit l'existence d'aucun lien de souveraineté entre le Sahara occidental et le Maroc, rappelle-t-on.
Entretiens à Berlin entre Kohler et une délégation sahraouie
Une délégation sahraouie conduite par le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Secrétaire général du front Polisario, Brahim Ghali, a été reçu jeudi à Berlin (Allemagne) par l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, en vue des prochaines discussions bilatérales, sur le conflit au Sahara occidental, avec les deux parties au conflit et les pays voisins.
La rencontre entre M. Kohler et les Sahraouis est intervenue trois jours après l'annonce de l'envoi, par l'émissaire onusien, d'invitations au président Ghali et au ministre des Affaires étrangères marocain ainsi qu'aux ministres des Affaires étrangères algérien et mauritanien dont les pays sont observateurs. Les entretiens, qui ont eu lieu dans le bureau de M. Kohler en prévision de la tenue, dans la capitale allemande, des discussions bilatérales entre les parties en conflit sur le Sahara occidental, comme annoncé par l'ONU, seront les premières après plus de cinq ans de suspension des négociations.
Ces consultations s'inscrivent dans le cadre de l'application des résolutions du Conseil de sécurité et des efforts des Nations unies en vue de permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance. Le président sahraoui a été accompagné à Berlin d'une délégation comprenant Khatri Addouh, membre du secrétariat national du Front Polisario et président du Conseil national sahraoui, M'Hamed Khaddad, membre du secrétariat national du Front et coordinateur avec la MINURSO, Fatma Elmehdi, membre du secrétariat national du Front et SG de l'Union nationale des femmes sahraouies et Mohamed Ali Zerouali, membre de la délégation sahraouie en charge des négociations.
Entraves marocaines et tension à El guergarat
Les nouvelles consultations sur le Sahara Occidental interviennent dans un contexte de crise, marqué par un regain de tension dans la zone tampon d'El guergarat, situé entre « le mur de séparation» marocain et les territoires sahraouis libérés. Le Maroc s'est opposé à l'envoi d'une mission onusienne pour examiner les moyens de résoudre cette crise.
La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc s'étaient rencontrés autour de la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis. Depuis le processus de paix lancé par l'ONU se trouve dans l'impasse en raison des entraves dressées par le Maroc pour empêcher le règlement du conflit sur la base des principes de la légitimité internationale qui garantissent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
En mars 2012, à l'invitation de l'ancien Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, les délégations du Maroc et du Front Polisario avaient participé pour la dernière fois à des pourparlers informels à Greentee, Manhasset aux Etats-Unis.
Les discussions s'étaient déroulées dans le cadre de la Résolution 1979 du Conseil de sécurité. L'Algérie représentée par une délégation avec celle de la Mauritanie, avaient également pris part à ces discussions dans le but de trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.
Dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies, les deux parties n'ont pas réussi à s'entendre sur les propositions, rejetant chacune d'entre elles la proposition de l'autre comme base unique des négociations à venir.
Les parties avaient également discuté lors de ces assises sur le déminage, les ressources naturelles et l'environnement, sans préjudice au statut définitif du territoire.
Pas d'avancées précédentes sur le fond
La réunion de Manhasset, n'avait pas relevé de progrès notoires sur le fond, selon les observateurs. Des rencontres informelles devaient se tenir quelques mois après mais celles-ci n'ont jamais eu lieu. A l'issue de cette rencontre, l'Envoyé personnel devait effectuer, avec le concours des parties et Etats voisins, une tournée régionale prévue la même année, y compris une visite étendue au territoire du Sahara occidental, mais celle-ci ne s'est effectuée que cinq années plus tard par son successeur Horst Kohler.Christopher Ross avait démissionné, huit ans après une mission marquée par des tensions entre le Maroc et l'ONU. Le Maroc avait exprimé son mécontentement en 2016 après une visite de l'ancien Secrétaire général de l'ONU Ban Ki moon aux camps des réfugiés lors de laquelle il avait parlé d'»occupation» du Sahara occidental.
Après sa prise de fonctions, l'Emissaire de l'ONU avait effectué sa première tournée dans la région en octobre 2017 dans l'objectif de relancer les négociations, dans l'impasse depuis plusieurs années. Il avait commencé sa visite par Rabat, passant par Alger, Nouakchott pour ensuite la terminer dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. M. Kohler avait, à cette occasion, exprimé, lors de sa visite aux camps des réfugiés sahraouis son optimisme quant à l'avenir des négociations dans le cadre du plan onusien de règlement du conflit sahraoui.
«Je suis confiant quant à l'avenir des négociations dans le cadre du plan onusien de règlement du conflit au Sahara Occidental», avait déclaré M. Kohler, ajoutant que l'objectif de sa visite dans la région était d'écouter les deux parties au conflit et de s'enquérir de la situation dans les camps de réfugiés et de relancer le processus de règlement du conflit au Sahara Occidental.


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