L'engagement d'Afripol à poursuivre la coopération avec l'ensemble des polices africaines et internationales en vue de prévenir les conflits et d'œuvrer à la consolidation de la paix a été l'objet d'une intervention du directeur général de la sûreté nationale, le Général-major Abdelghani Hamel, jeudi à New York. Le Dgsn qui s'exprimait à l'occasion de la tenue des travaux du deuxième sommet des chefs de police aux Nations unies, a «réitéré l'engagement d'Afripol à poursuivre la coopération pour agir en harmonie avec l'ensemble des polices africaines et les organisations policières internationales dans la mise en œuvre de stratégies respectives visant à prévenir les conflits et à soutenir la paix». Dans ce contexte, Abdelghani Hamel a déclaré : «Je peux vous assurer de notre détermination et de mon entière disponibilité à œuvrer ensemble pour le renforcement des liens de coopération policière africaine et mondiale dans le cadre des missions d'Afripol, pour contribuer aux efforts de la communauté internationale en matière de paix et sécurité». Aussi, c'est dans le sens de cette dynamique pertinente se rapportant à la prévention des conflits et le soutien à la paix, compte tenu de l'évolution préoccupante des menaces internationales qui impactent le processus de développement durable, notamment au niveau du continent africain, que les chefs de police se sont réunis. En d'autres termes, les services chargés de l'application de la loi doivent œuvrer ensemble sur la base d'une coopération opérationnelle, solidaire pour prévenir toutes les formes de violence, d'extrémisme et de radicalisation afin de répondre efficacement aux aspirations pour un monde sur et prospère. A ce propos, le Dgsn a assuré : «Je voudrais les assurer en cette circonstance de mon total engagement à la mise en œuvre de la feuille de route de l'Union africaine et de son plan d'action en matière de consolidation de l'architecture de paix et sécurité». Ainsi, la promotion de la coopération internationale reste-t-elle primordiale du fait que les services chargés de l'application de la loi restent confrontés aux mêmes défis criminels nécessitant la mise à niveau des capacités de prévention et de lutte pour une réponse collective, coordonnée et efficiente. «Ceci est d'autant plus valable pour le continent africain qui fait face à des préoccupations majeures en matière de sécurité eu égard aux mutations induites par la mondialisation de la menace et l'émergence de nouvelles formes de criminalité et de radicalisation», a relevé le président d'Afripol qui a également, rappelé à l'occasion la déclaration du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en sa qualité de coordinateur de l'Union africaine dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent qui avait affirmé «que l'action à mener durant les années à venir se doit de mettre l'Afrique et ses peuples à l'abri de la menace terroriste sous ses différentes formes». Et c'est dans cet esprit, a enchainé, renchérit le Dgsn, que «la volonté de l'Afrique de s'attaquer aux conflits et son engagement infaillible à relever le défi de la paix et de la sécurité, sont clairement exprimés dans les stratégies de l'Union africaine en matière de lutte contre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme». Enfin, pour ce qui est du plan d'action d'Afripol 2017-2019, les priorités inscrites demeurent en premier lieu, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui selon le Dgsn nécessitent une prise en charge des vulnérabilités en termes de consolidation des données inhérentes à la menace par la mise en place de la plateforme d'échange d'information et de communication entre les polices africaines (Afsecom), la création de bureaux de liaison d'Afripol et le développement des capacités policières.