Le directeur général de la Sûreté nationale «Notre détermination et notre disponibilité à oeuvrer ensemble pour le renforcement des liens de coopération policière africaine et mondiale dans le cadre des missions d'Afripol...» Forte de par son expérience dans la lutte antiterroriste, la mise en oeuvre de stratégies respectives visant à prévenir les conflits et le maintien de l'ordre public, la police algérienne, citée en exemple par les organisations et ONG internationales, n'a pas manqué d'exposer sa philosophie en matière de concrétisation des stratégies, des plans d'exécution, des codes et des lois-types et d'orientation relatifs aux différents aspects de la coopération sécuritaire. Le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel, a réitéré avant hier, à New York, l'engagement d'Afripol à poursuivre la coopération avec l'ensemble des polices africaines et internationales en vue de prévenir les conflits et d'oeuvrer à la consolidation de la paix. Lors des travaux du deuxième sommet des chefs de police qui se tient aux Nations unies, le général-major a réitéré «l'engagement d'Afripol à poursuivre la coopération pour agir en harmonie avec l'ensemble des polices africaines et des organisations policières internationales dans la mise en oeuvre de stratégies respectives visant à prévenir les conflits et à soutenir la paix». Le Dgsn, qui est intervenu lors d'une session du sommet consacrée au rôle de la police des Nations unies dans le maintien de la paix, a réaffirmé la détermination d'Afripol à renforcer cette coopération. «Je peux vous assurer de notre détermination et de mon entière disponibilité à oeuvrer ensemble pour le renforcement des liens de coopération policière africaine et mondiale dans le cadre des missions d'Afripol, pour contribuer aux efforts de la communauté internationale en matière de paix et sécurité», a déclaré Hamel. Le président d'Afripol a indiqué que les chefs de police se sont réunis à l'occasion de ce sommet pour débattre d'une thématique à la dimension pertinente, se rapportant à la prévention des conflits et au soutien à la paix, compte tenu de l'évolution préoccupante des menaces internationales qui impactent le processus de développement durable, notamment au niveau du continent africain. Il a relevé que ce sommet coïncide avec des profondes mutations dans le monde, notamment sur le plan sécuritaire, où nous sommes face à des menaces sécuritaires multiformes générées par la prolifération des armes, la résilience des groupes terroristes, le retour des combattants étrangers, la cybercriminalité, les crises migratoires et les connexions entre les activités terroristes et la criminalité transnationale organisée. D'où la nécessité, a-t-il recommandé, de prendre des mesures efficaces à même de préserver la sécurité des Etats et leur intégrité territoriale. Dans ce même contexte, le général-major a souligné que la situation actuelle exige des mesures efficaces pour lutter contre toute forme de criminalité. Pour lui, les services chargés de l'application de la loi doivent oeuvrer ensemble sur la base d'une coopération opérationnelle, solidaire pour prévenir toutes les formes de violence, d'extrémisme et de radicalisation et répondre efficacement aux aspirations pour un monde sûr et prospère. «Je voudrais les assurer en cette circonstance de mon total engagement à la mise en oeuvre de la feuille de route de l'Union africaine et de son plan d'action en matière de consolidation de l'architecture de paix et sécurité», a indiqué le Dgsn au nom d'Afripol. Dans le même sens, et lors de ses rencontres avec ses homologues, le Dgsn a passé en revue l'expérience de la police algérienne au service du citoyen et de la sécurité de ses biens, à travers l'intérêt porté au facteur humain en termes de formation et de mise à niveau et le recours aux moyens technologiques modernes et développés, tout en veillant à l'accomplissement des missions dans le cadre du respect des principes des droits de l'homme et des lois de la République. Par ailleurs, il est important de souligner, que la promotion de la coopération internationale est primordiale du fait que les services chargés de l'application de la loi restent confrontés aux mêmes défis criminels nécessitant la mise à niveau des capacités de prévention et de lutte pour une réponse collective, coordonnée et efficiente. Il a également rappelé, dans ce contexte, la déclaration du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en sa qualité de coordinateur de l'Union africaine dans la prévention et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, qui avait affirmé «que l'action à mener durant les années à venir se doit de mettre l'Afrique et ses peuples à l'abri de la menace terroriste sous ses différentes formes».