La présence d'Aedes albopictus, communément appelé moustique tigre, une espèce introduite en Europe dans les années 1990 et qui ne cesse de se propager d'un pays à l'autre, a été signalée depuis son apparition en Algérie en 2010 dans quatre wilayas : Tizi Ouzou, Oran, Alger et Jijel, indiquent les services spécialisés de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Le moustique tigre prolifère en zone urbaine, s'adapte facilement aux différents biotopes et ses œufs résistent longtemps à la dessiccation, c'est-à-dire l'action de dessécher le milieu dans lequel ils se trouvent. De plus, cette espèce est réceptive au virus du Chikungunya, de la dengue et du Zika, alertent les mêmes services. En Algérie, la présence fortuite du moustique tigre a été signalée pour la première fois, en juin 2010, à Larbaa-Nath-Iraten, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Un seul spécimen avait été capturé. Depuis, aucune activité de ce moustique n'a été signalée dans la région. En décembre 2015, suite à des plaintes des habitants d'une forte nuisance occasionnée par les moustiques, durant l'été, les entomologistes de l'IPA avaient confirmé l'introduction de cette espèce à Aïn Turk (Oran).