S'exprimant dans une conférence de presse tenue conjointement avec Amar Ghoul, le Président de «Tajamoue Amel el Jazaïr» (TAJ), Djamel Ould Abbes, le secrétaire général du Front de libération national (FLN) a indiqué que l'ex parti unique est une institution de l'Etat qui a accepté de participer et d'activer en politique, respectant les lois de la république. En effet, le secrétaire général du Front de libération national s'est entretenu avec le Président du «Tajamoue Amel el Jazaïr» TAJ. Cette rencontre rentre dans le cadre du dialogue que mène M. Djamel Ould Abbes avec les différents mouvements et partis politiques. Comme d'habitude, les deux dirigeants ont tenu une conférence de presse à la fin de cette réunion. En réponse à une question d'un journaliste, le secrétaire général du Front de libération national a indiqué que le président de la République n'a pas besoin de gagner la sympathie ou l'amabilité de X ou Y. A ce sujet, Djamel Ould Abbes devait ajouter que le Front de libération national n'a pas l'intention d'exercer le monopole sur la personne de M. Abdelaziz Bouteflika qui reste le président de l'ensemble des Algériens. Djamel Ould Abbes a ajouté que M. Abdelaziz Boutéflika n'a pas besoin de campagne électorale pour remporter les élections présidentielles. A ce sujet, le secrétaire général du FLN n'a pas manqué de donner un bilan des 20 dernières années relatif au développement qu'a connu le pays sous la gouvernance de M. Abdelaziz Bouteflika. «Je pense qu'il n'existe aucun pays au monde qui pourrait réaliser un tel bilan en matière de construction de logements et d'universités. Toujours et en réponse aux questions des journalistes, Ould Abbes a déclaré que les partis qui souhaitent désigner un candidat pour les élections présidentielles sont libres de le faire, conformément à la constitution nationale. «Nous sommes des démocrates et nous acceptons la concurrence en politique», a-t-il souligné. Djamel Ould Abbes a fait savoir que le Front de libération nationale est une institution de l'Etat. «Nous nous sommes sacrifié pour libérer le pays et nous continuons à le construire et nul ne peut changer ce parti», a-t-il fait savoir. A une question d'un autre journaliste sur la hausse des prix de la viande, le secrétaire général du Front de libération national (FLN) a fait savoir qu'il refusait de parler de cet état de fait. «Ecoutez, je suis un végétarien par nécessité et je n'aime pas la viande congelée», a-t-il répondu. Contrairement au SG du Front de libération national, le président de «Tajamoue Amel el Jazaïr» (TAJ) a indiqué que son parti est déjà en campagne électorale. «Oui, nous sommes en campagne électorale et je suis fier de soutenir la candidature du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour briguer un autre mandat. A ce même sujet, Amar Ghoul devait répondre à un journaliste déclarant, je cite : «Nous n'avons pas reçu d'ordre d'en haut comme le laisse entendre certaines voix. Nous avons décidés de notre propre gré de soutenir son Excellence, le Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika.
