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Le train du développement est en panne !
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 01 - 2018

Avant de parler du problème de developpement dans cette localité, il faut tout d'abord rendre à César ce qui appartient à César afin de dire que c'est une ville qui est à l'arrêt. Bordj Menaïel est une ville réputée autrefois par son commerce, son équipe de football, son theatre, ses scénaristes, ses comédiens, son équipe de jongleur, ses intellectuels, ses écrivains, malheureusement il se mue de plus en plus en un véritable mouroir urbain pour ses habitants.
Ces derniers veulent mieux vivre et dire que la situation géographique de cette agglomération qui est distante de 70 km de la capitale d'Alger, de 35 km de Tizi-Ouzou, de 80 km de Bouira et de 17 km du chef- lieu de wilaya de Boumerdès et d'un littoral favorable pour son expansion : Zemmouri, Cap-Djinet, Dellys, Afir, Corso, Figuier et autres villes et villages. Cette ville peine à retrouver ses repéres et cherche un second souffle, car dés dix huit heures, les magasins baissent le rideau et les rues commencent à se vider et dés la tombée de la nuit, Bordj Ménaïel devient une ville morte. Elle ressemble à une ville fantome, une réalité qui remet en cause cette situation de laisser aller qui n'en finit jamais et dire que juste à quelques kilomètres, dans la localité des Issers, c'est le contraire qui s'offre à nous la localité qui a vu naitre le saint Abderahmane el Thaalibi s'éveille totalement tous les soirs que le bon Dieu fait, les commerces sont ouverts, la preuve il faut venir pour voir et croire puis constater de visu les restaurants, les fast-food, les chawarmates, les cafés et autres qui travaillent jusqu'à une heure très tardive ! Bordj-Ménaiel a beaucoup changé, elle n'est plus cette charmante localité hospitaliére et accueillante pour la simple raison qu'elle n'a rien à offrir. A L'instar de plusieurs villes du pays en géneral, et de la wilaya de Boumerdès en particulier, la situation socioéconomique, socio commercial, socio sportive, y est très mauvaise, touchant de plein fouet cette ville du saint Sid Ahmed Bel Abbés qui peine à suivre le rythme de la marche imposée par la société et ses aspirations de croissance. L'éclairage public y fait défaut et enrégistre aussi des insuffisances alarmantes, l'assainissement demeure quant à lui, l'un des points noirs dans ce patelin ou l'evacuation des eaux usées y quasiment inexistants. L'aménagement urbain laisse à désirer et il n'est pas logé en meilleure enseigne, ainsi, ces derniers jours la boue et les flaques d'eau pluviales ont envahis les rues en tapissant les differents chemins restés àl'etat de pistes. Bordj Ménaïel ne coule plus des jours heureux comme autrefois, la population ne sait plus à quel saint se vouer, quelque chose cloche quelque part sinon comment décrire la désolation et le désinterressement de la municipalité concernant les routes défoncées au niveau du centre ville, à proximité de l'hopital, devant le palais de justice, l'avenue colonel Amirouche à partir de l'entrée Est allant vers Bousbaa, rien ne va plus, un probléme auquel sont confrontés les automobilistes chaque jour : trottoirs délabrés, immondices entassés çà et là, il y'a aussi les problèmes sociaux qu'affronte la population de Bordj Ménaïel où le marasme l'emporte sur la quiétude- Concernant l'hygiéne du milieu, il suffit d'une petite virée dans les rues et ruelles de la ville, pour s'apercevoir que Bordj Ménaïel est devenu un véritable dépotoir, les causes sont connues, la gestion catastrophique, lemanque croissant de moyens humains et matériels des services municipaux et l'incivisme des citoyens. En effet des ordures s'entassent à meme le sol, à proximité des commerces, des arrêts de bus, des écoles, des quartiers, des fosses censés évacuer les eaux de pluies mais qui sont bouchés par les ordures ménagéres sans oublier qu'aucun espace n'échappe à l'insalubrité qui gagne du terrain chaque jour. Du côté du marché, le bialn d'hygiéne est toujours aussi sinistre, à cause des déchets aux relents nauséabonds et l'absence d'une véritable poissonnerie conforme aux régles de salubrité. Bordj Ménaïel est confinée dans une situation d'isolement et une multitude de problémes liés au cadre de vie de ses citoyens ne cessent de s'accroitre au fil des ans. Une nouvelle approche de la gestion des affaires de la commune qui necessite des efforts importants pour relancer le developpement local et améliorer le quotidien laisse les citoyens de la commune sceptiques. A Bordj Ménaïel il y'a une insuffisance de projets de developpement. La question qui se' pose : qu'à t-on fait pour améliorer les conditions de vie des ménailis. A qui profite le pourrissement de la situation malgré l'effort de quelques bonnes volontés qui n'acceptent plus de voir la ville se transformer ainsi et qui attendent les pouvoirs publics pour réagir et redonner à cette localité son lustre d'antan , celle de la ville des coquelicots, de Ain Bouharrou, de chracher, de lalla Aicha, de l'ex Vasara durant la période romaine. Le cadre de vie se dégrade, des tas d'ordures qui s'amoncellent partout, des espaces verts envahis par les herbes sauvages et des voies d'accés dégradées, c'est horrible à voir- Bordj Ménaïel réputée d'être la localité des Imnayel (les cavaliers) ou annila (couleur bleue) allusion faite au fort bleutée durant la période turque et qui aujourd'hui par inadvertance fait office d'une polyclinique. Bordj Ménaïel est loin de mériter son nom, on l' a dénudée de tout ce qui se rapporte à l'histoire. A qui la faute : aux responsables locaux qui se sont succédés de 1962 à ce jour et qui n'ont été que des parasites ayant contribué à la destruction des symboles de la ville de Bordj- Menaïel et personne ne viendra nous dire le contraire : pourquoi a-t-on détruit l'ancienne mairie, un veritable joyau architectural hérité de la colonisation, idem pour l'ancienne eglise qui aurait pu devenir une mosquée, le monument aux morts symbole de l'independance lui aussi a été détourné de sa vocation. Aussi la seule solution pour voir Bordj Ménaïel sortir de son laxisme et désolation est d'aspirer à devenir une wilaya déléguée !

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