Abasourdis, ébouriffés, médusés, le CR Bélouizdad (CRB), ce prestigieux club algérois est écrasé, et, a été tout simplement, pour la première fois de son histoire, frappé d'une interdiction de jouer son premier match face à l'ASAM. Un fait inédit dans l'histoire de Laâqiba qui voit ainsi perdre son match par forfait à domicile, de surcroit en raison de la non-qualification de la plupart des joueurs, ainsi que l'insuffisance des joueurs espoirs. Le non- paiement des arriérés des joueurs et des dettes du club envers la LFP, estimés à 4,9 milliards de centimes. «Ses dettes envers la CRL dépassent les 13 milliards de centimes. Pourquoi ? Tout simplement parce que les dettes sont comptabilisées à l'année civile et non pas par rapport à la saison sportive, en plus d'un échelonnement mis en place dans le but de donner du temps aux clubs endettés...rapporte un confrère, qui explique que les 4,9 milliards de dettes actuelles sont relatives à tous les contentieux d'avant-juin 2017. Depuis cette période, le club a enregistré plus de 8 milliards de centimes de contentieux !» Ce qui met le club dans une situation inexplicable. Plus que fragile. Chentouf réagira en s'interrogeant sur le rôle qu'il doit jouer en sa qualité de président du CSA/CRB dans ce club ou la communication est quasiment interdite «Les gents évoquent notamment comme un refus de ma part de mettre les 4 milliards que m'a remis le wali récemment, destiné au club... il m'était impossible de mettre ces 4 milliards à disposition du club pour la simple raison que tous les comptes bancaires du CRB sont bloqués. Je ne vais donc pas prendre le risque de mettre une telle somme dans une situation complètement incertaine.» Ce qui explique ce samedi, que la situation a atteint son paroxysme chez les Belourtois, qui ne cessaient de dénoncer la très mauvaise gestion de leur club. Chaque supporter déverse ses informations et ses confidences, allant du simple fait au climat qui caractérise la gestion du club. Le président Bouhafs était en tête de mire, puisque «c'est lui qui serait responsable de cette situation. Lui seul a mis le CRB dans cette marre. Nous n'avons jamais, au plus grand jamais vécu une telle histoire, même pas dans un rêve...Que faire maintenant ?», déclare un septuagénaire. «Qui aurait cru un seul instant que le CRB allait se retrouver sur un tapis ? Qui ? Dites-nous qui ? Le président Bouhafs, c'est lui l'ennemi de ce club, nous voulons que tout le monde quitte ce club nous voulons une autre équipe, composée d'enfants de Belouizdad.» On veut le départ de tout le monde. On ne veut dorénavant voir ni Bouhafs, ni Chetouf, ni tous les autres. Ils ont tous une part de responsabilité dans tout ce qui se passe au club actuellement. Nous ne lâcherons pas cette équipe...» Le président du CSA a affirmé devant les caméras qu'il s'est déplacé pour procéder a un versement, mais ce vendredi, personne n'était a la CRL. Nous militerons pour éviter le pire a ce club.» Sept joueurs seulement disposaient de leur licence, cela ne pouvait donner droit au club d'entamer leur premier match de saison, et perd ainsi trois précieux points au classement. Une cellule de crise sera installée incessamment pour faire éviter le pire au CRB. Mais lorsqu'on déroule les faits de l'histoire on remarquera que la FAF, a alerter l'ensemble des clubs depuis janvier 2018, dont les dettes dépasseraient la somme d'un milliard de centimes risqueraient de lourdes sanctions, allant jusqu'à les interdire d'obtenir les licences de toutes leur nouvelles recrues. Le président de la LFP avait quant a lui et encore tout récemment, lors du dernier forum organisé par l'association des Journaliste sportifs évoqué le cas du CRB en signalant que, le président du CRB, Mohamed Bouhafs, semble ne pas prendre en considération cette alerte, qui risquerait de pénaliser son club. «Au moment ou je vous parle personne ne s'est présenté a la CRL pour régularisera la situation» Alors, le Président du CRB, était-il entrain de torpiller cette exigence ? croyait-il que les choses, ressembleraient a celles des années écoulées. Face aux micros des chaines de teles et de radio, Cherif El-Ouazzani, abattu par ce qui arrive au CRB, a eu du mal à livrer ses impressions ; Entraîneur actuel du CRB n'a pas écarté son éventuel départ du club. «Je ne sais plus quoi faire face à cette situation. J'avoue que je suis complètement perdu», a-t-il déclaré, avant d'ajouter : «Si la situation n'est pas réglée, que voulez-vous que j'y fasse ? J'essayerai d'être optimiste, c'est tout ce qui me reste à faire.» Comment sauver le CRB ? C'est la question qui est posée naïvement par ce jeune de 12 ans à un agent de sécurité ? «Le CRB ne sera pas lâché par ses enfants», lui répondit-il.
