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Des membres du parti seraient à l'origine des assassinats politiques !
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 10 - 2018

Les assassinats de plusieurs dirigeants politiques en Tunisie refont surface ces derniers jours. Sans aucune surprise, les doigts qui étaient dirigés auparavant vers le parti islamiste d'Ennahda demeurent toujours pointés en direction des leaders et des militants de ce mouvement. Les choses se sont accélérées durant cette semaine lorsque le collectif des avocats de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi a accusé Ennahda d'être impliqué dans les deux assassinats.
Cette semaine, la presse tunisienne a longuement commenté la conférence de presse animée par le collectif du comité de la défense de Chokri Belaid et Mohamed Brahimi. Le comité persiste et signe, il détient des preuves tangibles impliquant la formation de Ghanouchi dans les assassinats politiques. Selon, la presse Tunisienne, les deux assassinats politiques des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi demeurent les évènements ayant le plus secoué la scène nationale. Les deux crimes, toujours non élucidés constituent jusqu'à aujourd'hui une zone d'ombre et un véritable mystère. Bien que le Front populaire ait, inlassablement, clamé l'implication du mouvement islamiste, la justice n'a toujours pas rendu son verdict et les deux affaires traînent encore dans les tribunaux. Selon la même presse, ce n'est qu'en ce mardi 2 octobre 2018 que le Front populaire décide d'exposer des documents concrets prouvant l'existence d'une organisation secrète relevant du parti islamiste lors d'une conférence de presse.
Une conférence à l'issue de laquelle tous les documents ont été remis aux médias. A en croire la même presse, tout a commencé un certain 19 décembre 2013, au moment où une citoyenne s'est présentée au poste de police de Mourouj 3, pour alerter les autorités à propos d'un certain Mustapha Khedher, locataire d'un local qu'il exploite en tant qu'auto-école. Ce dernier a refusé de remettre à la propriétaire les clés conduisant aux toits. Lorsqu'elle a constaté qu'on n'a pas prêté attention à sa plainte, elle a précisé qu'il cache une grosse machine qu'il utilise le soir pour détruire des documents. C'est à ce moment qu'il fût convoqué au poste de police. Interrogé, il a présenté des signes d'anxiété en tentant de sortir par tous les moyens sans se séparer de ses clés. Il a passé plusieurs coups de fils pour qu'on intervienne en sa faveur. En enquêtant davantage, il a reconnu qu'il a fabriqué cette machine avec l'aide d'un ami s'appelant Abdelaziz Doghzni.
Cela dit, cette machine n'a jamais été saisie. Sur le même sujet, la presse a expliqué qu'en accédant au bureau de Mustapha Khedher plusieurs documents ont été saisis. Il s'agit de documents du ministère de l'Intérieur répartis dans 14 cartons, outre les appareils électroniques et autres gadgets. Le tout a été enregistré dans le PV de saisie. Sauf qu'une grande partie de ces cartons a disparu du PV de remise au ministère de l'Intérieur. Seuls 4 cartons ont été reçus par le sous-officier adjoint Mohamed Zouaoui. En effet, lorsque Khedher était au poste de police et après avoir passé ses coups de fils, 4 voitures administratives se sont déplacées au siège de l'auto-école pour prendre une grande partie des documents sur ordre du directeur général des services spécialisés à l'époque, Atef Omrani. Ces documents ont été placés dans «une chambre noire», au ministère de l'Intérieur, fermée à clés. Cette chambre n'a été ouverte, depuis le temps, qu'une seule fois. Tous les directeurs et cadres du ministère qui ont voulu réagir à cette affaire ont été mutés. Dans son analyse, la même presse qui a rapporté ces faits a donné des détails sur M. Mustapha Khedher. Il s'agit du sous-lieutenant à l'armée nationale depuis 1984.
Il est impliqué dans l'affaire de Baraket Sahel en 1991. Il a écopé de 4 ans de prison. Il est le responsable de l'organisation secrète du mouvement Ennahdha, selon les dires du comité de défense. Il a la tâche de recueillir un maximum d'information en un minimum de temps à propos des cadres sécuritaires, des juges ou des hommes de médias. Il a même tracé manuellement l'organigramme confidentiel du ministère de l'Intérieur. Il fût, également, chargé de la gestion de la boite mail et du courrier du dirigeant nahdhaoui Ali Laârayedh. Mustapha Khedher a été décoré, en prison, par l'ancien président Moncef Marzouki, a ajouté la même presse. Dans le même contenu relatant l'implication du parti islamiste, la presse a fait savoir je cite : Toutes ses informations, il les transmettait à Ridha Barouni, membre du conseil de la Choura.
Barouni était lieutenant à l'armée nationale en 1987. Il est impliqué dans l'affaire du Salut national, sauf qu'il a quitté le pays vers l'Espagne où il a obtenu l'asile politique. Il est rentré en Tunisie après la Tunisie, et fût membre du bureau exécutif d'Ennahdha chargé des Affaires financières et administratives. Depuis le 10ème congrès du mouvement en 2016, il a été écarté du devant de la scène et demeure, uniquement, membre du conseil de la Choura. Relatant la conférence de presse du collectif du comité pour la défense de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi a indiqué que tous les documents présentés durant la conférence de presse sont éparpillés et ne sont pas inclus dans le dossier des affaires Belaïd et Brahmi. Les mêmes informations ont expliqué que des faits édifiants ont été exposés à l'instar de la collaboration du fameux Khedher avec les renseignements italiens pour intervenir auprès de Jabhet Ennosra afin de libérer un journaliste italien kidnappé en Syrie.
Il a, également, arrangé une rencontre entre ses services de renseignements et Béji Caïd Essebsi, pas encore président à l'époque, pour la conclusion d'un accord concernant des affaires dans le secteur pétrolier. Ce même individu était au courant qu'Abou Iyadh était retranché dans un camp d'entrainement après avoir pris la fuite de la mosquée El Fateh… Dans le même article de l'implication d'Ennahda dans les assassinats politiques, la presse a expliqué que le mouvement islamiste dirigé par Rached El Ghanouchi a nié tout en bloc. La presse a écrit ce qui suit : Quelques heures après la conférence, la réponse tant attendue du parti Ennahdha n'a pas tardé à venir. Le mouvement a indiqué dans un communiqué que la conférence de presse tenue par le Front populaire à propos «d'une présumée organisation terroriste est basée sur des mensonges n'ayant aucun rapport avec la réalité».
Le mouvement a nié, catégoriquement, l'existence de toute activité en dehors du cadre de la loi régissant les partis, dénonçant fortement les méthodes pernicieuses à travers l'exploitation d'un dossier qui remonte à 2013, déjà résolu par la justice soulignant que l'accusé dans cette affaire n'a aucun rapport avec le parti. La presse qui a cité le d'Ennahdha a ajouté que le mouvement a contesté les accusations gratuites contre les institutions de l'Etat et l'atteinte aux relations extérieures avec des pays amis et frères. Le mouvement islamiste se défend alors que les connexions révélées par le comité de défense, documents à l'appui, ne laissent pas planer le doute quant à l'implication d'Ennahdha, ou du moins certains de ses dirigeants, dans de sombres affaires..., a expliqué la presse. La presse Tunisienne s'est également interrogé sur le rôle de la justice dans le dossier portant assassinats des personnalités politiques : «Les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi ont chamboulé le paysage politique en Tunisie.
La vérité autour de leur meurtre et les identités des commanditaires était une revendication nationale, et l'une des fortes promesses de Béji Caïd Essebsi durant sa campagne électorale en 2014. Mais depuis le temps, le dossier demeure entre les mains de la justice, sans que le moindre avancement ne soit constaté. «Ô assassin ! Tu n'auras nulle part où te cacher», affirma Hamma Hammami à la fin de la conférence de presse» ont expliqué les médias Tunisiens. Les accusations contre Ennahda interviennent au moment ou le ministre et directeur de cabinet du président de la République, Slim Azzabi, a présenté mardi, 09 octobre 2018, sa démission. Ce divorce dont les motivations n'ont pas été dévoilées jusqu'à présent, intervient également au lendemain d'une réunion qui s'est tenue entre le président Béji Caïed Essebsi et le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Ces faits interviennent également au moment ou les unités de sécurité, relevant du district de sûreté nationale à Djerba (gouvernorat de Médenine) auraient arrêtés un islamiste suspecté d'avoir des menaces à M. Hamami Hamma porte-parole du Front Populaire. Pour rappel, le 4 octobre dernier, le ministère public avait transféré le dossier devant le pôle anti-terroriste à l'issue de la réception d'une lettre anonyme via la poste contenant des menaces par Hammami. En somme, malgré que la situation sécuritaire se soit améliorée ces dernier temps en Tunisie, plusieurs observateurs parlent du calme qui précède la tempête. «Le loup est toujours dans la bergerie», ont-ils conclu.


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