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Les familles des disparus en mer entre chagrin et colère
Publié dans La Nouvelle République le 26 - 11 - 2018

Il semble que rien n'arrête les Algériens à partir vers l'inconnu dans des embarcations de la mort. Les tentatives de rejoindre l'autre rive continuent alors que le nombre des morts s'accumulent. Les spécialistes en la matière et les experts préconisent un bon nombre de propositions pour stopper l'hémorragie.
Malgré le mauvais temps, les candidats à l'immigration clandestine en Europe sont de plus en plus nombreux. Si la majorité de ces «Harragas» est constitué de jeunes, il y a également des moins jeunes, adultes et même des familles avec des bébés. Malgré les efforts des forces de sécurité et des gardes-cotes, les départs vers l'inconnu se font des plages des quatre coins du pays. Les vidéos de ces malheureux insérés sur les pages des réseaux sociaux en pleine mer, vous donnent non seulement la chaire de poule mais vous donnent envie de pleurer. A travers ces enregistrements, nous pouvons voir des jeunes garçons, jeunes filles et même des mamans accompagnés de leurs bébés prenant place dans des embarcations de fortunes.
Ces derniers profitent de ces enregistrements pour agiter les mains faisant des «bye-bye» à leurs proches et amis et au pays. Pour la majorité, ces signes d'au-revoir se reconvertissent en adieu. Les corps de ces partants seront rejetés par la mer dans les jours à venir sur les plages algériennes ou de la Méditerranée. La semaine dernière, treize jeunes originaires de Raïs Hamidou à Alger ont quitté la cote algérienne à destination des côtés italiennes. Selon des informations qui restent à confirmer, le groupe de l'embarcation desdits «Harragas» a chaviré en raison du mauvais temps alors que certaines sources ont ajouté que le moteur de la barque est tombé en panne. Seuls trois jeunes ont été sauvés par les gardes-cotes italiennes, ont indiqué les mêmes sources. Les autres sont portés disparus chose qui a inquiété les parents et proches de ces malheureux.
En colère, les familles des dix disparus ont organisé un rassemblement avant-hier à Raïs Hamidou, bloquant une route nationale. Le président de l'APC de Raïs Hamidou a tenté de calmer la colère des membres de familles des disparus mais en vain. Ce groupe de Raïs Hamidou n'est pas le seul, plusieurs familles des candidats à l'immigration clandestine restent sans nouvelles de leurs proches et enfants. Intervenant sur le plateau d'une télévision algérienne deux cadres politiques du Front de Libération nationale (FLN) trouvent que la politique visant à mettre fin au phénomène de l'immigration clandestine a échoué. «Il est du devoir des hommes politiques que ce soit de la majorité ou de l'opposition de se concerter dans le but de trouver une solution adéquate aux jeunes et de les dissuader à ne pas risquer leur vie et de leur faire comprendre que leur avenir est en Algérie et non pas ailleurs.
Quelle politique pour stopper ladite «harga» ?
Les mesures prises jusqu'ici par le gouvernement n'ont pas dissuadé les Algériens à abandonné les tentatives de l'immigration clandestine plus connue chez nous de «Harga». Les «Fatwas» des «Chouyoukhs, les prêches des Imams et les propositions de l'octroi de logement n'ont pas convaincu les candidats à l'immigration clandestine de renoncer à leur projet. Pour les spécialistes en la matière, le gouvernement doit prendre en charge le dossier desdits «Harragas» et d'en faire pourquoi pas de ce phénomène une cause nationale, ont-ils fait savoir. Nos interlocuteurs ont indiqué qu'il n'est pas logique de rester les bras croisés alors que les dizaines d'Algériens meurent en mer.
Ces derniers trouvent que le seul moyen de mettre fin à ce phénomène consiste de mettre à la disposition des Algériens ce qu'ils cherchent ailleurs. Invités à donner plus de détails, nos interlocuteurs ont indiqué : «Ceux qui disent que les candidats à l'immigration clandestine se comptent sur les doigts de la main se trompent énormément. Aujourd'hui, quatre Algériens sur cinq ne rêvent que de rejoindre l'Europe. Notre question à M. Bougoffa était la suivante : «Et d'après vous, quelles sont les solutions ?» Réponse : Les Algériens ne demandent pas la lune mais des moyens pour vivre en paix.
Tout d'abord, il faut que l'Etat prévoit des indemnités pour ceux qui n'ont aucun revenu et qui sont à la recherche d'un emploi. En second, il faut aider cette catégorie de personne à se loger, s'acquitter de leur charges mensuelles et de les accompagner socialement jusqu'à ce qu'ils trouvent du travail pour qu'ils puissent subvenir à leur besoin. «D'une pierre plusieurs coups, ces mesures dissuaderont les Algériens à ne pas tenter de chercher ailleurs ce qu'ils ont dans leurs pays. De convaincre la majorité des citoyens que leur avenir est en Algérie et non pas à l'étranger. Au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris que les familles de sept Algériens originaires d'Annaba restent sans nouvelles de leurs enfants qui avaient embarqué pour regagner les cotes italiennes. Seuls onze (11) sur dix-huit auraient été sauvés par la marine italienne. Nous y reviendrons.


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