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Décisions fermes de retour au pays pour les harraga, des passeurs écopent de 7 ans de prison
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 11 - 2017

A en croire des sources généralement bien informées, de récentes décisions fermes ont été prises ces deux derniers jours par le gouvernement italien visant le retour forcé des harraga algériens et autres vers leurs pays d'origine.
Les immigrants clandestins qui débarquent sur l'île de la Sardaigne vont être aussitôt interpellés par les Garde-côtes italiens pour les conduire rapidement vers des anciennes prisons avant de se voir refouler vers l'Algérie au bout de sept jours seulement. Les autorités de ce pays ont dernièrement tiré la sonnette d'alarme sur la forte provenance de harragas algériens qui ne cessent d'affluer vers l'île de Sardaigne où tous les centres de détention sont surchargés d'immigrants clandestins en particuliers Libyens, Tunisiens et Algériens, a-t-on informé.
Cinq passeurs spécialisés dans l'immigration clandestine ont été jugés le 7 novembre 2017 par le tribunal criminel d'Annaba et condamnés à des peines allant de 4 à 7 ans de prison. L'affaire remonte à septembre 2016, quand le chef de réseau un certain Nasser. S, un jeune immigré originaire de la commune d'Echatt demandait à ses 4 comparses de grouper les harragas en ramassant le prix de la traversée de 100 000 DA par personne. Il a été arrêté par la police en possession d'une liste portant les noms de tous les candidats pour la traversée vers l'Italie.
Cela fait plus dix années que l'hémorragie de la traversée de la mort continue encore. Certainement et sans le moindre doute, seul le Tout Puissant peut arrêter la grande folie qui frappe l'esprit des harragas en d'autres termes clandestins de la ville d'Annaba «extrême Est algérien».or, cela ne date pas d'aujourd'hui que les jeunes algériens fuient leur pays, c'est en effet depuis des années ! Mais c'est vraisemblablement depuis l'année 2006 que les jeunes de Bône la coquette sont obsédés par l'évasion vers les côtes européennes, ils sont plus nombreux à vouloir fuir dangereusement.
L'équipe du gouvernement chargé de prendre le dossier des harraga n'avait même pas réussi à établir une biopsie du phénomène en question. La commission interministérielle était restée à la case de départ, impuissante à trouver une solution pour résoudre la problématique choquante et cibler les véritables causes qui sont à l'origine de ce fléau ravageur, constate-t-on. Un phénomène alarmant où des centaines et des centaines de jeunes algériens et africains à la recherche d'une vie meilleure hors de leur pays bravent presque chaque jour la mort avec une idée fixe : «partir vaille que vaille».
Des milliers de jeunes sans espoir ni avenir sont tous désormais obsédés par l'action d'El harga afin de pouvoir rejoindre l'Europe via les villes d'Oran et de Annaba devenues avec la force des choses célèbres. En effet avant de choisir les voies de la clandestinité, la plupart de ces jeunes citoyens à fleur de l'âge ont tenté de croire que parmi les leurs, ils finiront par trouver un emploi stable, un toit pour fonder une famille ou du moins des gouvernants à même de leurs assurer dans leur pays un Smig de dignité ...Hélas rien de tout cela ! Et ils sont des milliers «3000 candidats en 2006».
Ces nombreux jeunes préparent la route d'avance pour quitter dans la majorité des cas leurs familles et entourage sans prévenir. Les circonstances du départ sont variables et critiques. Certains le font à l'improviste, souvent dans des conditions précaires sans avertir les parents et dans le plus grand secret pour ne pas faire partager à leurs proches leur pénitence. Le phénomène perdure et se banalise pendant que des jeunes venant de toutes les régions du pays tentent leur chance dès qu'une météo affiche un bon climat et s'organisent de mieux en mieux. Ils sont jugés certes, malmenés aussi lors de leur arrestation, mais ils savent que la justice ne peut rien contre eux.
Elle pourrait pourtant, puisque l'article 175 bis 2 «sortie du territoire sans autorisation» prévoit des peines d'emprisonnement ferme. «Les condamner au vu des motivations qui les poussent au départ serait cruel. Aujourd'hui, la tragédie des harragas nous dévoile une face cachée d'une partie de notre jeunesse brisée qui nous fait mal, honte, autant qu'elle nous choque encore. Or, les Garde- côtes de la Marine nationale sont parvenus ces dernières 48 heures à barrer la route à 37 clandos âgés de 22 à 42 ans, originaires d'Annaba. Ils étaient à bord d'une embarcation en bois équipée d'un moteur de 40 chevaux au large de la cote Ras Hamra à destination des cotes italiennes.
L'immigration clandestine, un métier pour des pêcheurs ou passeurs
Depuis que les conditions de navigations étaient favorables, de nombreuses tentatives clandestines de jeunes personnes avaient été enregistrées durant le mois de juillet 2017 heureusement qu'elles avaient été parallèlement avortées grâce à la vigilance des Garde- côtes de la wilaya de Annaba. Or la première de ces fuites vers l'Italie précisément vers l'île de la Sardaigne survenait quand une vague de jeunes clandestins composée de 22 personnes âgés entre 26 et 36 ans avait pris le large à partir des cotes de cette ville, a-t-on appris de sources officielles.
Selon nos renseignements, ce groupe de harraga avait attendu le moment propice et en faveur de la nuit pour prendre la mer qui paraissait très calme. Munis d'un GPS et de bidons d'essences, ces aventuriers avaient embarqué sur deux barques traditionnelles fabriquées en bois dans le but de rejoindre l'autre rive européenne. Encore une fois les gardes cotes de la marine nationale s'étaient intervenus au bon moment à quelques miles des cotes bônoises pour sauver les jeunes clandestins d'une mort certaine, a-t-on appris officiellement.
A ce thème il faut dire que durant ces dernières années c'était devenu hélas par la force des choses, un phénomène préoccupant et incontournable dans lequel beaucoup de pécheurs s'étaient transformés en des vrais passeurs proposant même la vente de moteurs à 40 chevaux pour ceux qui voulaient fabriquer des embarcations de fortune.
Certains d'entre- eux avaient dénoncé leurs camarades d'avoir abandonné le métier de pêcheur pour devenir des passeurs en cachette contre une somme de 200 millions de centimes pour deux traversées en mer d'une durée de 28 heures en aller et retour, afirmaient-ils. Or, les 22 candidats à cette immigration avaient été présentés devant la justice prés le tribunal d'Annaba pour une citation directe, nous a-t-on fait savoir.


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