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Clef ou fiction de la finance islamique
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 12 - 2018

Pour réduire l'influence négative de la baisse des prix du pétrole, équilibrer le budget d'ici 2022, relancer les investissements publics, reconstituer l'épargne de l'Etat, et relancer le programme quinquennal retenu dans le cadre de la nouvelle politique définie dans le nouveau modèle de croissance économique, la Banque d'Algérie, parallèlement à la gamme des mesures qu'elle a prise par ailleurs, par l'intermédiaire du Conseil de la monnaie et du crédit vient d'approuver le règlement aux conditions d'exercice, par les banques et établissements financiers relevant de la finance participative, portant sur les produits financiers conformes à la «Charia», autrement dit celle d'autoriser «les banques islamiques» à exercer sur le territoire national.
Le communiqué précise que ce «règlement définit les règles applicables aux produits dits participatifs ne donnant pas lieu à perception ou versement d'intérêt. Il s'agit des produits appelés Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba, Ijara, Istisna'a, Salam ainsi que les dépôts en comptes d'investissement. L'intention est de poursuivre la politique d'une meilleure bancarisation pour relancer une économie velléitaire et trop administrée, simultanément avec l'assainissement des finances publiques, et surtout pour couvrir le recours aux crédits extérieurs, désormais interdits. Outre le financement non conventionnel, la Banque d'Algérie voit dans l'opportunité de la remise sur rail des banques islamiques une pertinence financière pour récupérer au profit de l'économie, et de l'investissement infrastructurel l'argent sommeillant chez les particuliers, les commerçants et les hommes d'affaires du Moyen-Orient qui voudraient être en harmonie avec le droit musulman, qui interdit l'intérêt, et à plus forte raison l'usuraire, définit comme une spéculation, au même titre que la «Riba» où il est quasiment impossible de définir la qualité d'une marchandise, et encore moins de lui fixer un prix.
Les banques islamiques ont eu le vent en poupe en Algérie durant une certaine période, avant d'accuser un déclin progressif, au même titre d'ailleurs que leurs consœurs en Europe en 2012, lesquelles stagnent, ont été contraintes d'enregistrer des chiffres d'affaires en baisse, et selon d'autres sources en hausse. En effet, secteur méconnu de la finance mondiale, il y a encore quelque temps, la finance islamique a connu une forte progression depuis plusieurs années et a représenté, en 2013, près de 1.800 milliards de dollars d'actifs bancaires et financiers, selon l'article «Economie française, pays émergents et fonds souverains : les enjeux d'une nouvelle donne financière», publié en 2014, par la Documentation française.
Présente dans une cinquantaine de pays, la finance islamique qui se veut une alternative au système traditionnel qu'incarne les banques publiques ou privées, est qualifiée d'hybride, et poserait des problèmes aux banques centrales, aux autorités de contrôle, pareillement au FMI qui juge selon le compte-rendu de sa réunion de février dernier, «que les produits financiers hybrides des banques islamiques, suscitent des craintes pour la stabilité financière consécutifs de nouveaux risques complexes, dont l'application des régimes prudentiels existants, des problèmes de gouvernance, et de protection des consommateurs, ainsi qu'un risque de réputation» peut-on lire dans Huffpost. Si les banques islamiques honnissent l'intérêt, leurs méthodes d'octroi des crédits sont souvent sujettes à une participation conséquente aux bénéfices du client.


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