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Hausse du taux des réserves obligatoires des banques
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 03 - 2019

En 2017, le taux des réserves obligatoires des banques algériennes a été réduit par la Banque d'Algérie à 4% pour faire face à la crise des liquidités sur le marché. Après un léger redressement économique du pays, ce même taux a été revu à la hausse passant ainsi de 4% à 8%. Pour 2019, le pourcentage des réserves obligatoires des banques algériennes est élevé à 12%. Cette démarche s'inscrit dans la politique monétaire du pays pour faire face à une éventuelle crise de liquidité. Cette nouvelle instruction a été publiée hier dans son portail électronique.
La situation économique et financière du pays est de plus en plus instable et incertaine à cause de la crise pétrolière qui a secoué le marché algérien en 2014 et la crise aiguë des liquidités bancaires en 2016. Ce qui a incité le gouvernement à recourir au financement non conventionnel pour couvrir les dépenses des institutions et entreprises publiques. Ces changements ont mené la Banque centrale à prendre des mesures sécuritaires pour préserver son capital et celui de ses banques qui devraient conserver à partir du 15 février dernier 12% des dépôts de leurs clients, au lieu de 8% (taux directeur de 2018). En exigeant un pourcentage plus élevé à l'encours des banques algériennes, la Banque d'Algérie viserait à restreindre l'accès au crédit bancaire.
Cette mesures est mondialement connue et pratiquée par des pays en période de crise financière. Cette hausse est introduite par l'instruction -01-2019- du 14 février 2019, modifiant et complétant l'instruction de 2004, relative au régime des réserves obligatoires, fixant à 12% le taux des réserves obligatoires par rapport à l'assiette des réserves globales des banques, et ce, à compter du 15 février 2019. Désormais et conformément à la nouvelle instruction de la BA, les banques doivent, à partir du 15 février dernier, détenir 12% des dépôts de leurs clients sans les utiliser. Une garantie contre les risques de pénurie ou manque de liquidité qui guettent les banques algériennes depuis déjà quelques années.
Ce qui donc va faire reculer les réserves libres des banques et donc contenir la liquidité bancaire. «Le relèvement de ces réserves n'est qu'un instrument de la politique monétaire utilisé de manière continue par la Banque centrale et cela ne veut pas dire qu'il y a des surliquidités, mais qu'il y a juste de la liquidité bancaire», a expliqué dans une intervention un cadre de la Banque d'Algérie contacté par l'Agence Presse Service (APS). En raison de la crise financière qui s'est abattue sur l'économie algérienne, elle a provoqué un important déséquilibre dans les recettes et dépenses publiques supportées majoritairement par la Banque centrale et le Trésor Public. Ce qui a aidé, également, à créer la liquidité, notamment, après les baisses conséquentes enregistrées en 2015 et 2016.
Aujourd'hui, la situation s'est relativement stabilisée après le lancement des opérations d' «open market» d'injections de liquidités à partir de mars 2017 et qui a augmenté fortement avec la mise en œuvre du financement non conventionnel. Suite à cette action, pour rappel, la liquidité bancaire avait atteint 1.380,6 milliards de dinars à fin 2017, soit une croissance de 68,2% par rapport à son niveau de fin 2016 qui était de 821 milliards de dinars. La révision à la hausse du taux des réserves obligatoires des banques par la Banque d'Algérie est décidée afin de faire face à une éventuelle accumulation des liquidités bancaires, et prévenir toute poussée inflationniste.
«Pour parler de surliquidité, il faut enregistrer un excès de liquidité monétaire sur plusieurs années», a souligné la même source. Pour rappel, la Banque d'Algérie a procédé en 2016 à la réduction du taux des réserves obligatoires des banques en raison du manque de liquidité bancaire engendrée par la crise pétrolière et financière mondiale, le portant de 12% initialement à 8%. Pour les mêmes raisons, la Banque centrale a procédé en août 2017, à la baisse de nouveau de ce taux le portant de 8% à 4%. Ce qui a permis aux banques d'injecter plus de liquidités sur le marché.


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