La corporation médicale rassemblée, représentée par l'Ordre des médecins, les organisations professionnelles et les sociétés savantes, «réitère son appui et son soutien aux revendications légitimes portées par la voix du peuple algérien». C'est ce qu'ont indiqué avant-hier le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) et le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) dans un communiqué. Ils ont appelé les blouses blanches à marcher aujourd'hui. Selon la même source la corporation médicale «réitère son appui et son soutien aux revendications légitimes portées par la voix du peuple algérien et associe sa voix pour dire : «Non à la prolongation du 4e mandat présidentiel», «Oui pour une rupture totale avec le mode de gestion actuel des affaires du pays», «Oui pour la concrétisation des aspirations du peuple algérien et de la jeunesse algérienne pour un Etat souverain, libre et démocratique». Par ailleurs, la corporation médicale, «plus que jamais interpellée par la situation inédite que traverse notre pays, est appelée à manifester son engagement et sa solidarité en participant, massivement dans toutes les grandes villes du pays, à la marche des blouses blanches demain à partir de 10h» peut on lire dans le communiqué signé par le président du CNOM, le Dr Bekkat-Berkani Mohamed, et le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet. L'appel lancé par le CNOM et le SNPSP précise le lieu des rassemblements : les CHU dans les villes universitaires (Mustapha Bacha pour Alger) ou les hôpitaux du chef-lieu de wilaya. Il est précisé que l'itinéraire des marches est laissé à l'initiative des organisateurs. Des consignes sont également données : port obligatoire de la blouse, pas de logos propres aux organisations ni de slogans revendicatifs corporatistes. Une heure est précisée pour la fin de la manifestation : 13h. Le président du SNPSP a fait savoir que l'appel est relayé par toute la corporation médicale, mais aussi tous les professionnels de la santé du secteur public et aussi privé. Pour rappel les blouses blanches ont déjà investi la rue mais dans le cadre de leurs revendications socioprofessionnelles et plusieurs mouvements de grèves ont été observés dans ce secteur. S'agissant des revendications des médecins résidents, elles portent essentiellement sur l'annulation du caractère obligatoire du service civil.
