La présence des insectes nuisibles est constante au niveau de la cité populaire d'El Intissar, sis au chef-lieu de Relizane. Si la saison estivale est la période de reproduction et d'apparition des moustiques à «Hai El Intissar», c'est toute l'année que ces insectes font acte de présence dans les foyers. En dépit des innombrables opérations de démoustication, ces insectes indisposent toujours les riverains et posent un problème de santé publique. L'utilisation des pastilles anti-moustiques est un facteur important de maladies respiratoires, désormais très fréquentes parmi les habitants. La raison principale de la dissémination chronique des moustiques est bel et bien le manque total de l'entretien des caves des bâtiments des quartiers. Ces dernières débordent d'eaux usées et sont, de ce fait, une source intarissable en insectes nuisibles. De ce fait, il est urgent de remettre en question les modalités classiques de lutte contre les moustiques. Avec plusieurs espèces de moustiques existantes, l'Algérie est l'un des pays les plus exposés à ces insectes. La lutte anti-moustique en Algérie consiste à traquer les larves dans les caves durant une période allant de février à septembre, ainsi que d'organiser des fumigations nocturnes. Or, la lutte anti-larvaire dans les caves ne suffit pas tant qu'il y aura des gîtes ouverts comme les caves. Pour lutter efficacement, il faut utiliser des traitements aériens avant l'été, comme cela se fait ailleurs. Ainsi, on ne laisse pas le moustique se développer et on aura la paix tout l'été. Ce traitement aérien a le mérite de coûter moins cher que les produits chimiques, très toxiques, utilisés pour les fumigations de nuit. De même, il est important de résoudre le problème de gestion des cités algériennes. Les vides sanitaires visant à recueillir les réseaux d'eaux, sont mal faits. Et aujourd'hui l'OPGI et l'EPLF ne sont plus obligés de réparer. L'on place des moustiquaires dans les ouvertures des vides sanitaires pour empêcher les moustiques de pondre dans les lieux traités.
