Le comédien Abdelkrim Ben Kherfellah, homme de théâtre ayant également pris part à plusieurs oeuvres du cinéma et de la télévision, est décédé mercredi matin à Alger à l'âge de 77 ans, a-t-on appris auprès de ses proches. Né en 1942 à Alger, Abdelkrim Ben Kherfellah a commencé sa carrière de comédien en compagnie de son acolyte Ahmed Kadri, alias «Krikèche», dans la troupe de l'association Nedjmet Essabah créée en 1958 dans la haute Casbah d'Alger par Krikèche. Abdelkrim Ben Kherfellah donné la réplique à son compagnon de route depuis le début des années 1960 jusqu'à 2010 et aura participé à une trentaine de sketches de krikèche dont «Krikèche dans le progrès», «Krikèche soulard», «Krikèche et les voleurs», «Krikèche a raison», «Krikèche chez le kadi», ou encore «Krikèche étudie». Au cinéma comme à la télévision l'artiste aura fait de nombreuses apparition dans des oeuvres comme «Aila ki nass» (1990) de Amar Tribeche qui fera appel à lui en 1995 pour la série télé «Pas de gazouz pour Azouz». Abdelkrim Ben Kherfellah aura également travaillé pour la Télévision nationale et la Chaîne II de la radio nationale en compagnie, entre-autres, de Kaci Tizi Ouzou, Hamid Lourari de son vrai nom. Le défunt a été inhumé mercredi au cimetière de Miramar à Alger après la prière d'el asr, selon ses proches. Le comédien Mohamed Djeghaflia est également décédé mercredi à l'âge de 60 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de l'association lumières cinématiques. Le défunt a laissé derrière lui un actif riche en œuvres théâtrales dans lesquelles il avait excellé avec ses compagnons d'art à l'instar de Naouel Zaater, Farida Karim, Lynda Yasmine et Morad Zirouni. Feu Djeghaflia avait d'autres participations au petit écran dont le film «Ayadi El ward» du réalisateur Omar Lekam dont il a écrit le scénario et y a joué comme acteur. Le regretté, Mohamed Djeghaflia a été inhumé jeudi après la prière de Dohr au cimetière de Baraki.